Le Horla

Châtillon (92)
du 9 au 10 avril 2015
1 heure

Le Horla

CLASSIQUE Terminé

Le Horla, c’est le protagoniste qui ne se reconnaît plus. C’est l’autre, l’étranger, qu’il vienne de Mars, du Brésil ou d’ailleurs. C’est Flaubert : un gourou littéraire qui a tout écrit, et qui de sa tombe continue de dominer Maupassant. Mise en scène de et avec Jérémie Le Louët.
  • Note de Jérémie Le Louët

Le Horla, c’est le protagoniste qui ne se reconnaît plus.
Le Horla, c’est l’autre, l’étranger, qu’il vienne de Mars, du Brésil ou d’ailleurs.
Le Horla, C’est Flaubert : un gourou littéraire qui a tout écrit, et qui de sa tombe continue de dominer Maupassant. Il est en moi, il devient mon âme, je le tuerai.
Le Horla enfin, c’est le metteur en scène que je suis, contrariant l’acteur que je suis, et je ne suis pas d’accord !

Je ne me regarde pas jouer mais je me surveille. Cette dualité, à laquelle je suis pourtant familier, est ici empreinte d’une résonance particulière : le thème du double encore… « L’acteur » est mon obsession ; l’acteur et sa parole, trop souvent empêtrés dans une syntaxe molle, scolaire et attendue ; l’acteur qui méconnaît les graphiques respiratoires des sentiments, qui ignore le récitatif, le chant, les déplacements de voix, les nuances de timbres, et les ruptures imprévisibles dans le torrent des mots. L’acteur doit, comme le chanteur, comme le prédicateur, « nous réveiller nerfs et cœur ».

Perfection dans le rythme de la prose, structure mélodique complexe, chaque phrase du Horla est ciselée. Flaubert éprouvait la sonorité de sa prose en la soumettant à l’exercice du « gueuloir ». Le Horla, hanté par Flaubert, maître et double littéraire de Maupassant, réclame de toutes ses forces ce passage du scriptural au phonique, et il le réclame dans l’éventail le plus large du champ vocal ; du chuchotement à l’incantation, de l’affolement boulimique de la parole à l’aphasie du dire. En ce moment précis, ce n’est pas le metteur en scène que je suis, qui parle à l’acteur que je suis, mais bien l’acteur qui parle tout seul. Dans Le Horla, c’est l’acteur qui dirige.

Jérémie Le Louët

  • La presse

« Jérémie Le Louët transforme Le Horla en un formidable laboratoire théâtral : le jeu, la lumière et le son fabriquent ensemble un spectacle à la force d’évocation et de suggestion peu commune. » Journal La Terrasse

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Théâtre de Châtillon

3, rue Sadi-Carnot 92320 Châtillon

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Théâtre de Châtillon
3, rue Sadi-Carnot 92320 Châtillon
Spectacle terminé depuis le vendredi 10 avril 2015

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