Le Ciel est pour tous

du 12 au 22 janvier 2011

Le Ciel est pour tous

L’affaire Calas a enflammé le Siècle des Lumières, celle du foulard islamique défraye la chronique depuis 1989. Catherine Anne agite ces symboles du fanatisme et de l’intolérance religieuse, et crée Le Ciel est pour Tous : une famille en prise avec la question de la foi, ballottée à la mort du grand-père entre respect de la laïcité et respect de la religion.

L’affaire Calas a enflammé le Siècle des Lumières, celle du foulard islamique défraye la chronique depuis 1989. Catherine Anne agite ces symboles du fanatisme et de l’intolérance religieuse, et crée Le Ciel est pour Tous : une famille en prise avec la question de la foi, ballottée à la mort du grand-père entre respect de la laïcité et respect de la religion. Que peut-on tolérer ? Qu’est-ce qui est intolérable ? L’équilibre est sans cesse à définir.

La pièce pose de brûlantes questions sur la place de la religion dans la vie d'une famille ordinaire rattrapée par le fanatisme. Evoquant l'affaire Calas de 1761, Catherine Anne conjuge au présent les notions de laïcité et de foi pour les faire résonner en chacun de nous bien longtemps après le spectacle.

Le texte est publié chez Actes Sud-Papiers.

  • Note d'intention

De nos jours, les relations entre le religieux et le politique me semblent souvent inquiétantes. Et dans le même temps, la foi me paraît être une question intime et chargée de mystère. Il y a du beau là-dedans. La naissance de l’art. Et la possibilité de la terreur. Pour interroger le monde dans lequel je vis, toujours j’imagine des histoires. Le Ciel est pour Tous est une pièce d’amours, de peurs, de combats et de blagues. Une pièce comme un polar, où chacun joue à cache-cache avec la vie, la mort et la peur de la mort. L’action se passe au coeur d’une famille. Une famille qui se croyait résolument laïque et que la question religieuse va rattraper, par la mère, puis par le fils, puis… Dans cette famille, il y a le père, d’origine musulmane, la mère d’origine catholique, le fils et la fille d’origine laïque et la tante farouchement athée. Ils vivent dans une société démocratique et laïque, que la question religieuse est peut-être en train de rattraper…

Catherine Anne

  • Voltaire et l’Affaire Calas

13 octobre 1761, Jean Calas trouve l’un de ses enfants mort étranglé dans la maison familiale. Confondu par l’enquêteur, il revient sur son témoignage et avoue qu’il a en réalité dépendu son fils pour cacher un suicide qui l’aurait empêché d’être enterré religieusement. Mais les Calas sont protestants et une rumeur grandit : le fils aurait eu le désir de se convertir au catholicisme et son père l’aurait assassiné. Jean Calas est alors condamné par le Parlement et exécuté le 10 mars 1762. Considérant que le jugement comporte des incohérences, Voltaire se charge d’une enquête posthume. Il publie en 1763 le Traité sur la tolérance, fait réviser le procès et réhabiliter la mémoire de Calas en 1765.

  • Presse

"(...) Catherine Anne propose une vision juste de l'éclatement de la famille, de l'incommunicabilité et des frontières qui existent entre les personnages alors qu'ils vivent ensemble. Le texte est foisonnant, riche en interrogation." Christophe Gandoni, La Boîte à sortie.fr

"(...) Un espace large, un ciel qui tombe, des acteurs convaincants, trois ingédients suffisants pour affronter la question religieuse." Mariam Karamoko, Theatrorama.com

Vous avez vu ce spectacle ? Quel est votre avis ?

Note

Excellent

Très bon

Bon

Pas mal

Peut mieux faire

Ce champ est obligatoire
Ce champ est obligatoire

Vous pouvez consulter notre politique de modération

Informations pratiques

Théâtre de l'Est Parisien

159, Avenue Gambetta 75020 Paris

  • Métro : Saint-Fargeau à 180 m
  • Bus : Saint-Fargeau à 124 m, Pelleport - Gambetta à 211 m
Calcul d'itinéraires avec Apple Plan et Google Maps

Plan d’accès

Théâtre de l'Est Parisien
159, Avenue Gambetta 75020 Paris
Spectacle terminé depuis le samedi 22 janvier 2011

Pourraient aussi vous intéresser

Partenaire
- 44%
La Loi du marcheur

Théâtre de la Bastille

Oublie-moi

Théâtre Actuel La Bruyère

La réunification des deux Corées

Théâtre de la Porte Saint-Martin

Un Tramway nommé Désir

Théâtre des Bouffes Parisiens

Spectacle terminé depuis le samedi 22 janvier 2011