Le Balcon

du 11 mai au 11 juin 2005

Le Balcon

Dehors, la révolution gronde. Au bordel, Madame Irma règne jalousement sur son petit monde. Dehors, l’autorité vacille. Au bordel, un évêque ?, un juge ?, un général ? fantasment à qui mieux mieux. Dehors, la ville est à feu et à sang. Mais que fait donc la Police ?

Résumé
Acte6 et Le balcon
Optique de travail
Acte6

La presse

Dehors, la révolution gronde. Au bordel, Madame Irma règne jalousement sur son petit monde. Dehors, l’autorité vacille.
Au bordel, un évêque ?, un juge ?, un général ? fantasment à qui mieux mieux. Dehors, la ville est à feu et à sang.

Mais que fait donc la Police ?

« Je ne me fais pas d’illusions : Le Balcon ne sera pas joué » Jean Genet (Lettre à Bernard Frechtman 1957)

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Après Peer Gynt d’Henrik Ibsen, et Vice(s), versa/The Changeling du couple d’auteurs élisabéthains Thomas Middleton et William Rowley, acte6 s’attaquera pour la saison 2004-2005, au Balcon de Jean Genet. A l’envie et à l’enthousiasme d’une troupe de jouer une pièce contemporaine, quel auteur et quelle pièce pouvaient le mieux répondre et s’inscrire dans son parcours ? Parce que marginal, controversé, surréaliste, satirique, révolutionnaire et mystique, Jean Genet est apparu comme fascinant et incontournable.

Le sens de la démesure si particulier à son univers et la rencontre avec Michel Fau ont suscité l’envie pour la troupe de faire du Balcon la prochaine histoire à raconter. Après la quête universelle du soi et la thématique du rêve, développées dans Peer Gynt ; la folie, l’ambivalence et la versatilité des désirs abordées dans Vice(s), versa, l’envie est venue d’aborder Le Balcon, observatoire de la perdition et de la perversion humaine . 

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Jean Genet divise les espaces
Les univers croisés de la maison close (cabarets des illusions et des fantaisies éphémères), et du dehors (« no man’s land » des révolutions individuelles enfouies), déchaînent la confusion des genres et des rythmes.

Comme dans une galerie allégorique de portraits, Genet, peintre des âmes, esquisse les traits d’une société au bord de l’abîme, sans cadre spatio-temporel défini. Le Balcon, une fable sordide et drôle du commerce humain appartenant à la mythologie contemporaine ? Quoi qu’il en soit, l’œuvre résiste à toute mise en scène et à tout parti pris réalistes. L’auteur ne distingue ni époque ni pays précis ; je m’attacherai donc à respecter cette volonté et à inscrire la pièce dans un « maintenant » intemporel.

Jean Genet divise les hommes
Les uns, ceux de la maison close, s’abandonnent dans une virtualité totale, à leurs fantasmes ; les autres, ceux du dehors, également en perdition mais dans une réalité beaucoup plus concrète, s’adonnent à une lutte rebelle. L’urgence de la situation est grande, les maux aussi… Par un jeu de contrastes j’opposerai ces deux mondes. Ainsi le dispositif scénique inversera les proportions : la maison close sera immense, le dehors, un vide confiné et aseptisé.

Jean Genet multiplie les récits
En opposant le jeu des acteurs, les costumes, les maquillages et les lumières pour passer du plus outrancier au plus naturaliste, nous pourrons travailler sur le décalage et la multiplicité des plans de lecture. Mises en abîme, retournements de situations et jeu de miroirs permettront de ponctuer l’histoire, qui n’est peut être qu’un rêve éveillé…

Le Balcon est, par sa multiplicité et sa complexité, une pièce foisonnante qui permet l’exploration et la dissection des facettes humaines. Aussi la troupe tentera au travers de ce jeu de contrastes, de raconter l’homme grotesque, extravaguant, menteur, mais aussi héroïque, simple et sincère.

Le Balcon, farce tragique en 9 tableaux, où l’on met l’homme à nu.

Sébastien Rajon, metteur en scène

« Moi, j’ai déjà oublié Le Balcon - que je n’aime guère, et qui m’aura servi à faire un bond pour réaliser des pièces plus belles. Donc, vous savez comme je m’en fous. Ce qui est important pour moi, c’est de savoir ce que je peux écrire, non ce que je réussirai à faire jouer. » Jean Genet (Lettre à Bernard Frechtman 1957)

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12 individus, 12 énergies, un creuset de possibilités et de désirs, et une envie commune de défendre un esprit de troupe. Travailler comme des artisans, mettre l’acteur au centre du dispositif théâtral. Enfin et surtout, partager avec le public notre plaisir d’être sur scène, pour retrouver ensemble l’essence du théâtre.

1998, 2 élèves comédiens travaillent une scène de Peer Gynt au Studio 34 à Paris. Ils rassemblent autour d’eux 8 de leurs camarades de promotion pour une première lecture de la pièce début 1999 ; une présentation des 3 premiers actes suit en juin 1999, pour aboutir à la totalité de la pièce en décembre 1999.

Une série de présentations devant professionnels est organisée en janvier 2000 avec au bout la rencontre avec La Comedia qui offre au spectacle sa première programmation. Peer Gynt sera donc joué à l’Espace la Comedia en février 2001 puis en tournée et à sous chapiteau à Paris en novembre 2001 (le Théâtre 13 propose alors à la troupe une programmation en 2002/2003).

En novembre 2002 acte6 a créé, au Théâtre du Moulin Neuf en Suisse, avec les 10 mêmes comédiens et collaborateurs son deuxième spectacle Vice(s), versa/The changeling, de Thomas Middleton et William Rowley, dans une mise en scène de Frédéric Ozier et dans une traduction de Frédéric Jessua. (Il sera repris à Paris au printemps 2004 au Sudden Théâtre).

A l’occasion de sa programmation au Théâtre 13 Peer Gynt en avril/mai 2003 Peer Gynt a fêté sa centième représentation.

En 2004/2005, pour son troisième spectacle, acte6 s’attaquera donc au Balcon de Jean Genet en compagnie de Michel Fau dans une mise en scène de Sébastien Rajon pour une programmation à l’Athénée Théâtre Louis - Jouvet aux mois de mai et juin.

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"Le Balcon de Jean Genet est exalté jusqu'à l'ivresse dans la mise en scène inventive qu'en donne le jeune metteur en scène Sébastien Rajon avec la troupe acte6." Jean-Pierre Thibaudat, Libération

"Michel Fau [...] exceptionnel, à la mesure (ou la démesure) du monde de Genet, allègre, païen, et cérémonieux. [...] Sébastien Rajon s'avère un metteur en scène de la fête joyeuse et grave, un artiste inventif qui devrait s'imposer." Gilles Costaz, Les Echos

"Esthétiquement, c'est très réussi. [...] scénographie, costumes, maquillages, lumière s'accordent pour donner le sentiment d'un carnaval grotesque, d'une parade crépusculaire. C'est très beau, le son est traité avec intelligence, la distribution est équilibrée - mention spéciale aux filles.[...] le lyrisme particulier de Fau, ce qu'il y a de plainte dans sa voix, donne une épaisseur intéressante au personnage. "Armelle Héliot, Le Figaro

"Michel Fau, magistral [...] Sébastien Rajon [...] réussit une mise en scène attrayante appuyée sur une scénographie et des décors de haute volée. [...] Du grand art." Jean-Pierre Bourcier, La Tribune

"Un spectacle inventif qui dose justement légèreté, gravité et dérision, et crée des images fortes." Corinne Denailles, Zurban

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Spectacle terminé depuis le samedi 11 juin 2005

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