
Coup de cœur de la rédaction Le 10 novembre 2021
Le public suit l'évolution des sentiments de la marquise. Réticences d’un amour qui s’ignore ou qui se combat lui-même, aveux retardés par la pudeur, paroles qui démentent les sentiments… Revenant à un théâtre qui fait « une confiance inouïe à la cure par le langage », Alain Françon, grand directeur d’acteurs, a confié cette partition à de jeunes interprètes qui en restituent toute la subtile vivacité.
Voilà six mois que la Marquise est en deuil. À quelques mètres de là, de l’autre côté de son jardin, le Chevalier a perdu tout espoir d’épouser son irremplaçable Angélique. La veuve et l’éploré se croient donc voués aux regrets éternels : la comédie peut commencer.
L’addition de leurs deux solitudes, en produisant un couple d’« amis », va remettre à leur insu le temps en marche... Le thème comique (l’amour quand on ne l’attendait plus, triomphant de tous les obstacles) pourrait sembler conventionnel. Mais Marivaux sait tirer de la mélodie la plus simple des dissonances inattendues, et de la « répétition de l’unique », écrit Alain Françon, une irrésistible nouveauté. Dramaturge, il sait qu’un personnage ne parle jamais tout à fait d’une seule voix. Celle de la conscience paraît jurer parfois avec celle du sentiment, et qui peut se vanter d’avoir l’oreille assez fine pour toujours démêler leur concert ? Marivaux, lui, l’entend et le fait entendre. Sa langue polie et vibrante ne laisse jamais oublier qu’à tout moment la musique des cœurs peut tourner à la cacophonie, voire au chaos. Rien n’est tout à fait prévisible, car « la durée du personnage marivaudien, » note Françon, est celle d’« un roman impromptu » dont l’issue n’est jamais sûre, jusqu’à l’ultime seconde du troisième acte…
Revenant à un théâtre qui fait « une confiance inouïe à la cure par le langage », Françon, grand directeur d’acteurs, a confié cette partition à de jeunes interprètes qui en restituent toute la subtile vivacité.
« Une création d’une grande inspiration qui fait éclater les hauteurs et profondeurs de l’être. » La Terrasse
« Alain Françon met en scène avec superbe la Seconde Surprise de l’amour, servie par des interprètes de haute volée. Un régal, à tout point de vue. » L'Humanité
« Une merveille de fraîcheur et de drôlerie, portée par une jeune troupe inspirée. Georgia Scalliet est irrésistible en jeune veuve rattrapée par la passion. » Philippe Chevilley, Les Echos
« Alain Françon illustre en homme de l'art accompli et avec une distribution royale la phrase de Pascal : « Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point. » » Le Figaro
« Alain Françon décape Marivaux de tout académisme. » Fabienne Darge, Le Monde
« Tout est cadeau dans ce spectacle que l'on quitte (à regret) dans une immense allégresse. » Télérama sortir TTT
Magnifique pièce de Marivaux, belle mise en scène et très joli décor, mais autant le jeu du Chevalier et du Comte était époustouflant, autant celui de la Marquise était un peu inégal, très touchant par moment, mais le texte récité trop vite à d'autres. Un peu déçue par Lisette, dont le rôle est primordial et qui manquait un peu de subtilité.
On a toujours bcp de plaisir avec une pièce de Marivaux, et c'est une très bonne idée d'adapter un texte moins connu comme "La seconde surprise de l'amour" Et les acteurs sont des héros de jouer en costumes en été et sans clim !
Tout simplement formidable et magnifique. Du grand Marivaux.
Bravo ! Quels talents !
Très bons comédiens !
La langue de Marivaux est bien servie, mais certaines répliques sont dites trop vite et le texte est , rarement certes, un peu escamoté.
Un bon moment avec de bons acteurs, une bonne mise en scène et le génie de Marivaux pour traiter de l'amour.
Les comédiens sont tous excellents et font bien ressortir tout l’humour de cette pièce, nous nous plongeons avec plaisir dans le marivaudage
Pour 22 Notes
Magnifique pièce de Marivaux, belle mise en scène et très joli décor, mais autant le jeu du Chevalier et du Comte était époustouflant, autant celui de la Marquise était un peu inégal, très touchant par moment, mais le texte récité trop vite à d'autres. Un peu déçue par Lisette, dont le rôle est primordial et qui manquait un peu de subtilité.
On a toujours bcp de plaisir avec une pièce de Marivaux, et c'est une très bonne idée d'adapter un texte moins connu comme "La seconde surprise de l'amour" Et les acteurs sont des héros de jouer en costumes en été et sans clim !
Tout simplement formidable et magnifique. Du grand Marivaux.
Bravo ! Quels talents !
Très bons comédiens !
La langue de Marivaux est bien servie, mais certaines répliques sont dites trop vite et le texte est , rarement certes, un peu escamoté.
Un bon moment avec de bons acteurs, une bonne mise en scène et le génie de Marivaux pour traiter de l'amour.
Les comédiens sont tous excellents et font bien ressortir tout l’humour de cette pièce, nous nous plongeons avec plaisir dans le marivaudage
Très bons comédiens
Une pièce de Marivaux jubilatoire excellemment interprétée par l’ensemble des comédiens. Une mention particulière à Georgia Scalliet qui incarne plus qu’elle ne joue. La mise en scène efficace, concise, met en valeur une langue qui traduit si bien les sentiments amoureux.
Cette pièce est une gourmandise théâtrale. Alain Françon met en scène une troupe d'excellents comédiens jonglant entre la subtilité de la langue et la bonne humeur rieuse... Un beau texte subtilement interprété pour un pur bonheur et un ravissement partagé agrémenté par un beau décor.
Sublime. La seconde surprise, c’est avant tout de retrouver Georgia SCALLIET et Pierre François GAREL, qui excellaient déjà dans les FAUSSES CONFIDENCES du même Alain FRANCON. Ils vous troublent en vous entrainant dans un labyrinthe émotionnel, dans ce jeu du travestissement des sentiments, si cher à MARIVAUX. Les intonations de voix, les respirations et le phrasé de Georgia SCALLIET vous hypnotisent. Les comédiens interprétant les domestiques ne sont pas en reste, eux ne sont pas dans la dissimulation, leur style direct fait des ravages. Le bon sens et l’humour des uns soulignent la délicatesse du jeu des autres. Pendant ce temps-là, MARIVAUX en profite pour fustiger les faux dévots. Pierre François GAREL, comment fais-tu pour avoir une si belle voix ? Le spectacle s’achève : on est si heureux et si triste que tout cela s’arrête déjà.
Une merveille de finesse et d’intelligence. Un texte subtil et drôle, joué par des comédiens formidables de nuances et d’engagement, mis en valeur par une mise en scène à la fois efficace et invisible. Je suis sortie en marchant sur des nuages…
Fichtrement délicieux… Des acteurs qui ont plaisir à jouer et se jouer de ces marivaudages exquis et à partager les plaisirs de cette subtile langue du 18 e siècle : courez-y !
Excellent en tout point sauf peut être le décor un peu banal et unique…
18, boulevard Saint-Martin 75010 Paris