
Coup de cœur de la rédaction Le 4 décembre 2025
Après avoir questionné le genre dans Le Premier Sexe, ou la grosse arnaque de la virilité, Mickaël Délis resserre la focale dans le deuxième volet de sa trilogie sur la masculinité, et s’attaque au contenu de son slip. À partir de 15 ans
À partir de 15 ans
Après avoir questionné dans Le Premier Sexe ou la grosse arnaque de la virilité le genre et les limites manifestes de ses injonctions, Mickaël Délis resserre la focale dans un second opus sur le sexe biologique masculin pour y interroger le paradoxe impossible de l’impératif de puissance et toute la mythification héritée de l’antiquité autour du priapisme. La Fête du Slip ou le pipo de la puissance questionne tout à la fois le désir, la compulsion, la conquête, le porno et l’andropause pour continuer le travail de démystification autour de ce pauvre pénis qui passe plus de temps au repos qu’en campagne martiale.
Au commencement, il y a le mythe de la puissance (dont l’inverse serait pour l’homme la terrifiante impuissance), soit une verge dressée sur laquelle s’alignent tous les fantasmes, le vocabulaire de la guerre, celui des conquêtes diverses phagocytant jusqu’au champ de l’amour, et qui nourrit enfin toutes les injonctions à la performance. Le patriarcat pourrait n’être qu’une excroissance du phénomène, alimentant toutes les névroses hiérarchiques, comparatives et autres délires dysmorphophobiques, lesquels ont sans doute fort à voir avec le pouvoir immense des vulves, savamment étouffé des siècles durant.
Cela fait donc beaucoup pour un lambeau de chair, dont 98% de sa vie sera passée dans la modestie du repos, et qui, quand il n’éjecte pas la blanche semence fétichisée depuis des millénaires, sert avant tout à uriner. Quid de sa mollesse ? Pire, de sa fragilité. Et si cette plongée au cœur de la verge était la consécration de la tendresse tue des hommes, et l’apologie de leur bouleversante vulnérabilité ?
« Véritable funambule dans une mise en scène toute en poésie, Mickael Délis navigue entre danse, stand-up et personnages, humour et émotion. Armé de son texte ciselé et bourré d’amour, il est, encore une fois, d’une justesse absolue. » Télérama TTT
« Mickaël Délis continue de questionner frontalement la masculinité, en prenant cette fois pour sujet d'étude… le pénis. Son nouveau spectacle est intelligent et drôle. » Têtu
« Mickael Délis se met à nu. C’est comique, cru, et jamais vulgaire non plus. La tendresse est aussi au rendez-vous mais n’en disons pas plus... » L'Humanité
« On rit beaucoup à l’écoute de cette exploration qui remet les choses à leur place. L’émotion passe lorsqu’il aborde ses failles qui sont finalement très familières. La mise en scène, co-signée par l’artiste et le grand Papy de Trappes, est une grande réussite. » L’Œil d’Olivier
« Au bout de sa traversée réflexive aussi hilarante que touchante, à mi-chemin entre l’introspection et l’observation sociologique, Mickaël Délis aura abordé l’addiction sexuelle, la menace des MST en particulier le fléau du Sida sur une génération, le désastre du marketing pornographique, son lien gémellaire à son frère, la maladie de son père, l’andropause… le tout à coup de punchlines et avec un sens de la formule qui fait mouche, à coup de chiffres et statistiques aussi, de lectures édifiantes et oxygénantes, de rencontres instructives. L’écouter c’est s’élever, grandir avec lui, accueillir le lâcher-prise et s’autoriser la vulnérabilité. » Scèneweb
« À n'en point douter, Mickaël Délis a dû côtoyer longuement la poésie de Charles Baudelaire, pour lequel le spleen et la boue se sont transformés en or, car, de son côté, il a su admirablement pallier ses années de souffrance et les transformer en un bijou théâtral et créatif étincelant. Hors norme ! » La Revue du Spectacle
« Seul en scène brillant et éclairant ! » Tatouvu.com
Un agréable moment autour d’une pièce bien montée accompagnée d’un chauve et de 2 orphelines ! J’ai beaucoup apprécié le cours du professeur ! Je n’en dis pas plus !
Cet homme nous fait part de son quotidien marqué par l'addiction à une sexualité débordante, voire effrénée. Jusqu'à peu de temps l'affichage masculin de la conquête physique était admis et reconnu implicitement. Présentée de manière dynamique et enjouée, accompagnée de jeux de lumière sympathiques, la réflexion est intelligente.
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Un agréable moment autour d’une pièce bien montée accompagnée d’un chauve et de 2 orphelines ! J’ai beaucoup apprécié le cours du professeur ! Je n’en dis pas plus !
Cet homme nous fait part de son quotidien marqué par l'addiction à une sexualité débordante, voire effrénée. Jusqu'à peu de temps l'affichage masculin de la conquête physique était admis et reconnu implicitement. Présentée de manière dynamique et enjouée, accompagnée de jeux de lumière sympathiques, la réflexion est intelligente.
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