Dès 7 ans.
Dramatiquement drôle - ou drôlement dramatique - une histoire au rythme effréné où le quiproquo plonge les personnages dans l’absurdité et l’extravagance et prend des proportions démesurées.
Ce vaudeville du 19ème est le « Very Bad trip » du 21ème ! Ce thriller séduit par son potentiel comique mais aussi par son rythme soutenu et ses situations cocasses. L’enchaînement de quiproquos poussées à l’extrême entraînent crescendo les protagonistes dans une spirale de folie absurde ; Cette pièce représente pour la compagnie « Les Modits » un terrain propice à une grande liberté de jeu et à la recherche d’une mise en scène au service des multiples renversements de situations toutes plus loufoques les unes que les autres…
Un matin de 1857, Oscar Lenglumé, riche rentier parisien, se réveille chez lui encore enivré de sa soirée de la veille. Son seul souvenir reste la perte d’un parapluie vert. Se croyant seul dans sa chambre, il est soudainement surpris par un inconnu qui surgit de son lit. Après de brefs échanges d’incompréhensions entre les deux hommes, ils finissent par s’apercevoir qu’ils se sont rencontrés au repas organisé la veille par l’institution Labadens dont ils étaient tous deux élèves ; repas pendant lequel ils ont manifestement un peu trop bu... Lenglumé propose à son camarade de beuverie Mistingue de rester pour le déjeuner avec sa femme Norine. Au cours du repas, cette dernière leur fait part d’un effroyable fait divers qu’elle vient de lire dans le journal du jour : une charbonnière a été retrouvée horriblement mutilée dans la rue de Lourcine. Un parapluie vert, et un mouchoir aux initiales de Mistingue ont été retrouvés sur le lieu du crime...
Pa Les Modits Compagnie.
« Justine Vultaggio monte avec maestria L'Affaire de la rue de Lourcine . » Le Figaro
« Il n’y a pas une seconde de répit, les quiproquos succédant aux absurdités, l’extravagance des personnages rivalisant avec les chansons de notre époque. C’est aussi ce décalage qui fait de ce spectacle un moment de théâtre festif, donc inoubliable. » Arts Scène
« C’est pétillant, moderne et frais. Un very bad trip façon XIXe siècle à voir au Lucernaire ! » Hello Theatre
« La mise en scène de Justine Vultaggio propose une série de poses et de tableaux d’une beauté théâtrale. Le vaudeville rebondit à mesure que les personnages s’enivrent, révélant des pépites de comédiens. » Toute la culture
« Un spectacle frais et divertissant à découvrir, joué avec coeur et énergie par une troupe emballante. » Froggy's Delight
« Cette folle comédie se révèle irrésistible avec quatre acteurs qui prennent visiblement un plaisir fou à jouer. » Tatouvu
« Le rythme endiablé, les dialogues ciselés, les mimiques entraînent le spectateur dans ce maelström de scènes cocasses à rebondissements incessants. » La Grande Parade
« Cette comédie grinçante de Labiche, est très bien menée, les comédiens sont excellents, tant dans le chant que le jeu, quant à Justine Vultaggio, elle chante divinement et signe cette mise en scène loufoque, qui nous fait bien rire ! » Theatre Passion
« Une pièce trop rarement bien adaptée pour se permettre de faire l’impasse dessus. » Le Monde du Ciné
« Les comédiens chantent fort bien, on notera la belle voix de Justine Vultaggio sur une mise en musique parfaite. » Culture Tops
« Les comédiens sont tous talentueux et nous entrainent dans cette joyeuse comédie policière avec brio. » Critique Théâtre Clau
« Un vaudeville très bien mené qui nous a fait rire aux éclats. Rien que ça ! » Et si on allait au Théâtre
Le vaudeville : savant mélange de rythme et de divertissement... L’Affaire de la rue de Lourcine fait partie de ces nombreuses pièces courtes entrecoupées de couplets chantés écrits par Eugène Labiche. Il faudrait d’ailleurs rendre justice aux deux co-auteurs qui ont participé à l’écriture de celle-ci : Andrée Monnier et Édouard Martin, dramaturges de l’ombre, comme cela se faisait beaucoup.
À cette époque, théâtre et opéra étaient les divertissements premiers. Les productions étaient prolifiques et les commandes nombreuses. Les genres n’étaient pas cloisonnés : Le comédien savait et devait pouvoir « jouer la comédie », chanter juste et même parfois danser... Les Prémices de l’opérette ! L’Affaire de la rue de Lourcine en est un exemple parfait, comme tout bon vaudeville qui se respecte, l’argument et l’intrigue y restent légers voir sans intention psychologique réelle ni morale. Eugène Labiche, nous pose dès le départ une situation des plus absurde ; puis plonge ensuite, avec un malin plaisir ses protagonistes dans des méandres de quiproquos et de tensions pour arriver avec brio à en tirer toutes les ficelles et les mécanismes comiques. Eugène Labiche lui-même issu d’un milieu bourgeois n’hésite pas, aux travers de ces deux protagonistes issus de milieu sociaux bien distinct, à écorner voir même se moquer de son propre milieu. Bourgeois nantis ou prolétaire : l’alcool et la bêtise ne font pas de différence !
L’objectif dans la mise en scène est de se rapprocher au maximum de la musique et du rythme intrinsèque à l’écriture d’Eugène Labiche. La volonté a été de se focaliser sur la justesse des situations, en respectant les codes de l’époque. Toutefois les divers couplets chantés et passages musicaux y sont volontairement modernes et anachroniques, permettant de faire voyager cette pièce dans le temps et mettre en valeur son intemporalité.
Justine Vultaggio, metteuse en scène
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