Harpagon n’aime que son argent et soupçonne tout le monde de vouloir le lui voler.
Pour marier ses deux enfants, il a fait le choix d’une riche veuve pour son fils Cléante et pour sa fille, Élise, du seigneur Anselme, un homme mûr, noble et fort riche. Harpagon est pressé de caser ses enfants pour épouser lui-même une jeune fille pauvre, Mariane, dont la beauté l’a charmé…
Une pièce d’une étonnante modernité, psychologiquement fascinante.
Distribution en cours.
« Tout le cheminement d’Harpagon le conduira vers une sorte d’innocence inversée, symbolisée, en fin de spectacle par la blancheur d’habits lunaires. Il n’est pas le plus mauvais de la bande, semble nous dire Daniel Benoin qui, à l’isolement d’Harpagon, trouve quelque chose d’émouvant et, à son goût de l’argent, des ressorts enfantins. » Les Echos
« On se dit que voilà une mise en scène intelligente, qui ne sollicite pas outre mesure les vains plaisirs de la « relecture », sans toutefois se priver, ici ou là, de clins d’yeux malins au goût du jour. Benoin suit la donne classique, sans l’adorner d’un trop de petites trouvailles énervantes. Son travail fait penser aux leçons de Planchon, celui d’avant, qui rajeunit notre vision de Molière sans encore l’égarer sur des chemins de traverse. » L’Humanité
« Cette lecture au noir de l’une des pièces les plus populaires du répertoire a reçu le prix suédois de la meilleure mise en scène de l’année et a été saluée unanimement par la critique. C’est la comédie la plus dure, la plus méchante que Molière ait écrite. On ne rit guère à L’Avare. La passion, le drame, familial, affleurent sous la farce. Molière varie les couleurs de sa palette. Daniel Benoin rend bien cela, ces ambiguïtés, ces richesses. D’emblée il impose une vision, un climat. " » Le Figaro
« Daniel Benoin révèle l’humanité grinçante de cette cruelle histoire, où la fougue de la jeunesse ravive un monde abîmé par l’avarice. Avec un remarquable Michel Boujenah. » La Terrasse
« Michel Boujenah donne vie à cette pièce sur la passion d’un vieil homme pour la possession de l’argent et pour le tendre printemps d’une jeune fille qui, à son idée, pourrait faire reculer la mort. » Art Côte d’Azur
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