Le Kean de Dumas, c’est ni plus ni moins la quintessence même du Théâtre. Dans une profusion de couleurs, de rires et d’émotions où le comique et le tragique se côtoient sans vergogne, tous les plus grands thèmes y sont abordés. La quête d’absolu, le donjuanisme, le pouvoir, la folie… Appel enflammé à toutes les résistances, hymne effréné à la liberté, il mêle l’imagination fiévreuse et flamboyante d’un Dumas à l’insolente modernité d’un Sartre.
La dernière fois que nous avons eu l’occasion d’entendre ce chef d’œuvre, ce fut avec Jean-Paul Belmondo qui fit son grand retour au théâtre à travers lui, bien avant d’incarner Cyrano, du reste cousin fort peu éloigné de Kean…
« Un coup de maître » Spectacles Sélection
« Une soirée brillante et joyeuse » Sorties à Paris
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« Parfaitement orchestré » Froggy’s delight
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« Huit comédiens extrêmement talentueux » Sortiz
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« Une mise en scène flambante » Théâtral magazine
« Des costumes fort beaux » On-zegreen.fr
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Kean raconte l'histoire d'un fameux acteur anglais qui triomphe au Théâtre Royal de Druny Lane, et que tout Londres, au début du XIX ème siècle, court acclamer. Deux femmes l'aiment. La comtesse Elena, épouse de l'ambassadeur du Danemark et Anna Damby, jeune héritière bourgeoise prête à tout abandonner pour rejoindre la troupe de ce débauché, couvert de dettes, ivrogne et coureur de jupons. Mais chez Kean l'homme et le comédien se confondent bien souvent... Est-il en vérité lui-même ou bien les divers personnages qu'il incarne ?
Un soir, submergé par ses passions amoureuses, Kean explose en pleine représentation d’Othello. À la face du public et du prince de Galles, son rival qui cajole la comtesse Elena dans sa loge, il met son cœur à nu. Et alors pour la première fois l'immense acteur est hué... On ne cesse de le proclamer partout, Il nous faut de toute urgence, contre vents et marées, continuer à vibrer et à nous amuser. Voilà qui tombe bien... Car le Kean de Dumas, c'est ni plus ni moins la quintessence même du Théâtre !
Dans une profusion de couleurs et d'émotions où le comique et le tragique se côtoient sans vergogne, tous les plus grands thèmes y sont abordés. La quête d'absolu, le donjuanisme, le pouvoir, la folie...
Véritable hommage à Shakespeare, Pirandellien bien avant l'heure, il nous offre avant tout une joyeuse et flamboyante variation sur l'art du comédien, autant que de la comédienne, soit dit en passant. Appel enflammé à toutes les résistances, hymne absolu à la liberté, il mêle l'imagination fiévreuse et flamboyante d'un Dumas à l'insolente modernité d'un Sartre, nous proposant de surcroît une puissante réflexion sur l'être et le paraître.
Une véritable mise en abîme, un jeu de miroirs permanent que j'aimerais développer jusqu'à l'extrême en plaçant huit comédiens, trois femmes et cinq hommes, au cœur d'un dispositif un tantinet machiavélique, d'une véritable machine à jouer, en les poussant sans retenue jusqu'à l'ivresse de tous les plaisirs réunis de la scène.
Rappelons-nous ici par ailleurs que la dernière fois que nous avons eu l'occasion d'entendre ce chef-d'œuvre, ce fut avec Jean Paul Belmondo qui fit son grand retour au théâtre à travers lui, bien avant d'incarner Cyrano, du reste cousin fort peu éloigné de Kean... Il nous restait plus donc qu’à relever le défi !
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