Histoire vraie de la Périchole

du 20 septembre au 22 octobre 2006

Histoire vraie de la Périchole

Une adaptation théâtrale de Julie Brochen d’après La Périchole de Jacques Offenbach, avec une troupe de dix-sept acteurs et un magicien autour de Jeanne Balibar.

Le mot du metteur en scène
Extrait de La Diva d'Offenbach
Argument
Femmes libres
Histoire vraie
La presse

  • Le mot du metteur en scène

"Seule la tragédie, me dit-il, peut immortaliser une comédienne. Lorsqu'elle ne joue que la comédie, une actrice ne saurait être divine, elle reste simplement humaine. Le temps efface le souvenir des femmes qui font sourire, tandis qu'un homme n'oublie jamais celles qui l'ont fait pleurer. Il faut jouer des tragédies, Mademoiselle, si vous voulez être éternelle." La Périchole, Bertrand Villegas

"Je suis Micaela de Villegas y Hurtado de Mendoza de Lima [...] Je pressentais déjà mon goût pour les fêtes, la musique et le vin [...]" Micaela de Villegas est née à Lima quelques années après l'écrasement tragique d'une révolte indienne, elle meurt deux ans avant la proclamation de l'indépendance du Pérou... un personnage historique... à la charnière de deux mondes.

La tragédie de la Périchole ou ce que nous appelons déjà "sa vraie histoire" inspirée de l'histoire de sa vie, racontée par Bertrand Villegas, son descendant, est la tentative théâtrale de réunir sur scène le livret, la pièce et le roman.

Le goût de la fête ou plutôt sa nécessité ont rendu l'écoute de La Périchole puis la lecture distraite que j'en avais faite plus centrée, plus profonde ; ce ne seront pas des chanteurs qui jouent mais des acteurs qui chantent et m'accompagnent au théâtre, ici, nul orchestre mais un piano, un violoncelle, une clarinette, peut-être une flûte et des accordéons.

Au-delà de la parodie, de l'ironie, de ce qui me semble aujourd'hui une drôle d'histoire, j'ai entrepris de m'interroger sur ce que serait ma Périchole...
une tragédie... pour qu'on ne l'oublie jamais
une comédie... parce que la beauté du monde parvient à chasser les idées les plus noires
ou tout simplement... une histoire que l'on va chanter.

Julie Brochen

Une adaptation théâtrale de Julie Brochen d'après La Périchole de Jacques Offenbach (1819-1880), avec une troupe de dix-huit acteurs et un magicien.

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  • Extrait de La Diva d'Offenbach

Je voyais une salle immense,
Toute pleine de spectateurs ;
Un peu de tout, de la finance,
Des cocottes et des penseurs ;
Têtes blondes et têtes noires,
Dans les fauteuils, ils s’entassaient,
Ils s’entassaient dans les baignoires,
Et tous ces gens-là nous criaient :
"Eh ! allez donc, faites-nous rire,
Car nous voulons nous amuser ;
Faites-nous rire,
Quitte à tout dire,
A tout risquer, à tout oser."
Alors nous, pour les faire rire,
Nous dansions, nous faisions les fous,
Petit à petit le délire
S’emparait d’eux comme de nous.
Cascades et pantalonnades,
Sauts périlleux et calembours !
Quelques-uns en étaient malades,
Mais les autres disaient : "Toujours !"
Et nous repartions de plus belle,
Et de plus belle nous cherchions
A tirer de notre cervelle
De bouffonnes inventions.
Ne sachant plus quelle grimace,
Ni quelle chanson leur plairait,
A la fin nous demandions grâce,
Mais le public nous répétait :
"Allez toujours, faites-nous rire !"

Extrait du livret de La Diva, opéra bouffe en trois actes (1869) de Jacques Offenbach, livret d’Henri Meilhac et Ludovic Halévy, Acte I, scène 13

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  • Argument

Acte I
Peu avant l’indépendance du Pérou en 1821, le vice-roi Don Andrès assure la loyauté de la colonie envers la couronne d’Espagne. Le jour de sa fête, Don Andrès enquête incognito sur sa réputation, tandis que les dignitaires Don Pedro et le comte de Panatellas surveillent l’agitation de la ville.

Personne n’est dupe dans Lima mais le vice-roi ne voit dans la bonne humeur générale que la confirmation de sa popularité.

Devant la cantine des Trois Cousines, deux chanteurs des rues viennent entonner leur répertoire. La vie est dure pour la Périchole et Piquillo : la chanteuse doit se laisser courtiser pour augmenter la recette et le public n’est guère généreux.

Piquillo s’en va quêter plus loin, la Périchole épuisée se repose sur un banc. C’est ici que le vice-roi surprend ses plaintes. Enfin quelqu’un qui n’est pas heureux ! Et c’est une femme ravissante !

Le vice-roi lui propose aussitôt de l’emmener à la cour. Tenaillée par la faim, la chanteuse n’hésite pas longtemps. Tandis qu’elle écrit une lettre pleine de tendresse à Piquillo, le vice-roi, Don Pedro et Panatellas décident de lui trouver un faux mari qui légitimera sa présence au palais.

A son retour, aussitôt la lettre lue, Piquillo décide d’en finir avec la vie. Panatellas le surprend au moment critique et engage le désespéré à jouer le rôle du mari. Sévèrement enivrés chacun de leur côté, la Périchole et Piquillo se prêtent à la comédie du mariage.

Acte II
Le lendemain, les courtisans apprennent avec effroi que leur souverain a choisi pour favorite une chanteuse des rues. L’apparition d’un Piquillo encore enténébré par ce qu’il a bu la veille soulève l’indignation. Sous les quolibets, il comprend qu’il a épousé la maîtresse du roi. Mais Don Pedro et Panatellas lui promettent la liberté et la fortune s’il accepte de présenter officiellement "son épouse" au vice-roi, afin de sauver l’honneur de la couronne. Piquillo ne pense plus qu’à s’échapper de ce piège organisé qu’il sent se refermer sur lui.

En pleine cérémonie, il découvre que cette épouse n’est autre que la Périchole. Fou de jalousie, il laisse éclater son dépit, malgré les remontrances de la belle qui voit des avantages à la situation. La révolte de Piquillo lui vaut d’être jeté au cachot des maris récalcitrants.

Acte III
Premier tableau

Dans sa geôle, Piquillo se désole : s’il a conquis l’estime des maris liméniens, son amoureuse est livrée à la concupiscence du vice-roi. La Périchole vient vite le rassurer : fidèle et plus amoureuse que jamais, elle veut corrompre ses gardiens. Hélas, le vice-roi a tout prévu et il fait arrêter et enfermer le couple. Curieuse nuit de noces ! Avec la complicité d’un vieux prisonnier, les amoureux se défont de leurs chaînes et la Périchole attire le vice-roi par ses chants. Après l’avoir enfermé à leur place, ils s’échappent.

Second tableau
Sur la place de la cantine des Trois Cousines, le vice-roi et ses patrouilles recherchent les évadés.
Ceux-ci affrontent l’autorité avec leurs guitares et défendent leur sort en chansons. Généreusement, Don Andrès leur pardonne et ils retrouvent la vie intermittente mais libre des artistes.

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  • Femmes libres

Les figures de femmes libres, en particulier celles ayant vécu de leur art au sein d’une société dominée par les hommes, sont prisées des musiciens postromantiques comme des publics de tradition latine.

A la fin du XIXe siècle, la Traviata, Manon Lescaut, Carmen mais aussi la Tosca, la Gioconda et Adrienne Lecouvreur enflamment les cœurs. La femme émancipée est un objet de fantasme pour le public masculin, et de transfert pour le public féminin.

Parfaitement intégré à la société parisienne depuis son arrivé en France en 1833, à l’âge de 14 ans, Jacques Offenbach se montre attentif aux aspirations de ses contemporains. Sans illusions, les sujets de Napoléon III sont matérialistes et avides de divertissements en tous genres. Pour eux, Offenbach élabore les formules de l’opérette puis de l’opéra bouffe : du rire, de la satire et de la variété dans des intrigues qui relient d’un même mouvement alcôves et cabinets, salons et places publiques. Au centre de ses œuvres, la femme sentimentale et volage, en jupons ou en toge, devient le symbole du Second empire.

Dans le personnage de la Périchole que lui proposent ses librettistes, les brillants Ludovic Halévy et Henri Meilhac, Offenbach trouvent tout à la fois une séduisante figure féminine, un emblème de son époque à la fois insouciante et corrompue, et l’affirmation de l’inaliénable liberté de l’art.

Personnage historique tout d’abord que cette Périchole, née Micaëla Villegas le 28 septembre 1748 dans la capitale du Pérou. Descendante par sa mère d’une grande famille espagnole mais fille d’un musicien sans fortune, la jeune femme débute sur la scène du Coliseo, le principal théâtre de Lima. Sa beauté et son talent attirent vite l’attention du Vice-Roi, Don Manuel, garant de la loyauté de cette colonie à la couronne d’Espagne. Après une longue liaison scandaleuse qui lui vaut le surnom de "Perricholi" ("chienne de métisse"), Micaëla Villegas finit par se ranger, devient directrice de théâtre et achève dignement ses jours en 1819. Elle meurt entourée des carmélites du monastère de Sainte-Thérèse.

En 1828, la conversion de l’actrice mûrie, qu’attestent les annales, inspire à Mérimée la pièce Le Carrosse du Saint-Sacrement. Il s’agit surtout d’une satire politique où le vice-roi caricature assez ouvertement Louis XVIII. La pièce paraît en 1830 dans un recueil pseudonyme que Mérimée prétend avoir traduit de l’espagnol, le Théâtre de Clara Gazul, et la Comédie française la produit sans grand succès en 1850.

Le 6 octobre 1868, Meilhac, Halévy et Offenbach présentent leur Périchole au théâtre des Variétés. Oscillant entre tragédie et satire, les deux actes déçoivent les amateurs d’opéra bouffe. De la brillante jeune première, les trois auteurs n’ont-ils pas fait une pauvre chanteuse des rues ? Ils n’hésiteront pas à reprendre un ouvrage dont le matériau leur tient à cœur et en proposent une nouvelle version, en trois actes, le 25 avril 1875. Dans le rôle-titre triomphe alors la capiteuse Hortense Schneider qui, entre-temps, a ensorcelé le tout-Paris dans La Grande-Duchesse de Gérolstein.

Offenbach sait ce qu’il doit à ses interprètes, en particulier féminines… La figure de cette comédienne au bon cœur, éprise de liberté, leur rend un bel hommage.

En 1953 sort sur les écrans Le Carrosse d’or de Jean Renoir, avec Anna Magnani. Le film adapte librement la pièce de Mérimée, avec une musique puisée dans l’œuvre de Vivaldi.

Hymne à toutes les actrices, parlantes ou chantantes, La Périchole inspire aujourd’hui un metteur en scène, Julie Brochen. Fidèle au livret et à la partition d’Offenbach, Julie Brochen sort la comédienne populaire des dorures lyriques, où notre dévotion pour le répertoire l’avait enfermée, et lui recrée un univers plus conforme à son caractère musical, entre le théâtre sud-américain et le cabaret fin de siècle.

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  • Histoire vraie

Certains personnages sont interprétés par plusieurs acteurs. Ainsi, la figure principale se dédouble en Périchole, chantée et jouée par Jeanne Balibar, et en Micaëla, jouée par Sandra Rumolino. L’une peut se substituer à l’autre. De même que le vice-roi et le fils que la Périchole a eu de cet homme, se présentent comme les deux faces d’un même être : le représentant officiel de la puissance occupante d’un côté, le libérateur du Pérou de l’autre. C’est toute l’histoire d’un peuple et d’une culture que mobilise notre Périchole.

Le spectacle est une forme plastique, modelable. L’absence d’orchestre et de chef est très positive puisqu’elle nous oblige à nous écouter, comme dans la musique de chambre. Les interprètes, qui sont aussi musiciens, réfléchissent tous à la façon dont chaque instrument peut s’associer au piano et surtout entrer dans un jeu d’évocation.

La Périchole raconte une histoire de legs, de transmission. Micaëla devient une grande artiste populaire par fidélité à son père, modeste musicien. Elle se hisse au niveau du vice-roi pour se venger de la société qui a rejeté sa mère à la suite de sa "mésalliance" avec un musicien. Son attitude est juste et, d’ailleurs, c’est la vérité qu’aime en elle le vice-roi. Non contente de se faire toute seule, par orgueil, Micaëla conçoit même le libérateur du Pérou !

L’opéra est un lieu où tout s’impose très vite, à commencer par le déroulement temporel du spectacle, déterminé par la partition. C’est aussi un lieu où les compétences et les niveaux d’intervention sont très fractionnés. La démarche théâtrale est précisément l’inverse. Elle repose sur un processus de gestation où le temps de l’appropriation par chacun s’avère crucial pour la maturation d’un projet homogène. Chaque élément du spectacle doit naître d’une nécessité ressentie par tous. C’est la condition pour produire un théâtre qui se donne à partager avec le public.

Le projet est né à la faveur du travail sur Tchékhov qui nous a amenés à monter, entre autres, Oncle Vania avec Jeanne Balibar, et nous avons appris que la naissance de la vocation dramatique de Tchékhov coïncidait avec sa découverte d’Offenbach, en particulier à travers La Belle Hélène à laquelle il avait assisté à Saint-Pétersbourg. Cette Périchole n’est ni un divertissement populaire, ni un opéra aux enjeux lyriques. Elle est à la fois légère et rigoureuse.

Ici, le spectacle conserve une colonne vertébrale très ferme qui est la partition musicale. Les numéros sont tous joués, et ce dans l’ordre original. Dans cette optique, nous cherchons donc à motiver chaque reprise de chœur.

Les comédiens ont appris toute la musique avant que ne débute le travail proprement théâtral, qui s’est construit autour de chaque individu, chaque interprète trouvant, au fil des répétitions, sa façon de s’approprier le projet et d’y prendre pleinement part. En procédant ainsi, nous voyons progressivement La Périchole se dégager de sa gangue culturelle, de son vernis d’opérette et nous appréhendons de mieux en mieux la finesse de cette œuvre, qui est digne d’une partition de musique de chambre.

Nous voulons rendre sa liberté au texte théâtral, partager un théâtre vivant, dans ce lieu convivial qu’est la Cantine des trois cousines, où tout peut se dérouler chaque soir d’une manière différente. Chacun des interprètes a travaillé le texte du livret de façon personnelle et responsable, apportant des textes, proposant des lectures, suggérant tel ou tel rapprochement. Plongés dans le roman biographique de Bertrand Villegas, nous avons voulu faire revivre la figure historique de Micaëla Villegas, cette comédienne que Lima surnomma la "Périchole" en sollicitant aussi le répertoire dramatique qu’elle a interprété, celui du théâtre espagnol du Siècle d’Or. Car parmi les domaines explorés, citons aussi la passion de la France du Second Empire pour l’Espagne, passion qui s’est traduite dans la littérature comme dans la musique.

Julie Brochen, Vincent Leterme, Françoise Rondeleux, d’après un entretien publié dans le Programme du Festival d’Aix-en-Provence

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  • La presse

« Trois instruments, un piano demi-queue, un violoncelle (l’instrument d’Offenbach) et une clarinette, dégagent l’œuvre de sa gangue culturelle et de son vernis d’opérette afin de mieux appréhender sa finesse, “digne d’une partition de musique de chambre”. Vincent Leterme a su conserver et adapter la colonne vertébrale très ferme que constitue la partie musicale, dont s’emparent avec aisance des comédiens-chanteurs réunis autour de la vibrante Jeanne Balibar, pour l’intégrer à un spectacle plastique et modelable, rétif, en son projet comme en sa réalisation, aux carcans des attentes, des habitudes et des scléroses. Comme si l’esprit de l’audacieuse reine de la scène péruvienne continuait de souffler sur les planches… » Catherine Robert, La Terrasse, septembre 2006

« La maîtrise de l’espace par les comédiens fait écho à cette folle précision musicale, exubérante, vive et entraînante. (...) Jeanne Balibar incarne la Périchole, tandis que Sandra Rumolino incarne son double Micaela. Deux belles présences, entre passion, soumission et affirmation de la liberté. Fred Cacheux est un formidable vice-roi, et François Loriquet un Piquillo fort amoureux bien que dépassé par les événements. Pari réussi donc, autant musicalement que théâtralement, pour une pièce en forme de cérémonie festive. » Agnès Santi, La Terrasse, octobre 2006

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Sélection d’avis du public

RE: RE: Histoire vraie de la Périchole Le 30 avril 2008 à 23h51

Allez vous faire faire un bilan d'audition avant de dire que le chant de balibar vous a émue ! c'était son interprétation ou son désespoir devant une oevre qui la dépassée complétement qui vouq ont mis les larmes aux yeux ? Quelle horreur !!!

RE: Histoire vraie de la Périchole Le 24 septembre 2006 à 14h57

Pas c'accord avec cet avis. j'ai beaucoup aimé cette version de l'oeuvre d'offenbach, moins opéra, plus humaine qu'habituellement. L'interprétation de Jeanne Balibar , comédienne subtile, pleine de charmes et à l'allure splendide, donne au personnage-titre une présence plus "femme moderne et libérée"proche de nous. Bien entendu, elle n'est pas chanteuse d'opéras, et sa voix fragile ajoute une féminité et une sensibilité troublantes. Son interprétation de la lettre m'a émue aux larmes ! Le reste de la troupe est tout aussi attachant, d'une énergie et d'une grâce sympathiques. La mise en scène et les cosumes ajoutent à leur façon à la drôlerie et au baroque. Bref, je recommande chaudement cette soirée, dont je suis sortie avec sourires aux lèvres et refrains au coeur...

Histoire vraie de la Périchole Le 27 août 2006 à 23h49

Je n'ai pas aimé ! La mise en scène d'abord. Surtout ces passages où tous les acteurs parlent en même temps ce qui donne une sorte de bouillie (très) sonore dont je n'ai pas saisi l'intérêt. Et puis Jeanne Balibar. Certes elle a une très grande présence sur scène. Mais cela ne fait pas d'elle une chanteuse d'opéra, loin s'en faut. Son interprétation, très personnelle, est carrément inaudible. Des points positifs quand même. Les musisciens s'en tirent très honorablement. Pour le chant, Sandra Rumolino nous offre une très bonne interprétation. Sa chanson en espagnol est totalement saisissante, pleine d'émotion. Et puis il y a cette jeune fille en noir, qu'on ne voit jamais sur scène, mais qui chante durant tout le spectacle avec une voix superbe. Un ravissement. Malheureusement, je ne connais pas son nom. Qui pourra me le donner ? Au final, malgré ces quelques points positifs, je ne recommande vraiment pas ce spectacle.

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RE: RE: Histoire vraie de la Périchole Le 30 avril 2008 à 23h51

Allez vous faire faire un bilan d'audition avant de dire que le chant de balibar vous a émue ! c'était son interprétation ou son désespoir devant une oevre qui la dépassée complétement qui vouq ont mis les larmes aux yeux ? Quelle horreur !!!

RE: Histoire vraie de la Périchole Le 24 septembre 2006 à 14h57

Pas c'accord avec cet avis. j'ai beaucoup aimé cette version de l'oeuvre d'offenbach, moins opéra, plus humaine qu'habituellement. L'interprétation de Jeanne Balibar , comédienne subtile, pleine de charmes et à l'allure splendide, donne au personnage-titre une présence plus "femme moderne et libérée"proche de nous. Bien entendu, elle n'est pas chanteuse d'opéras, et sa voix fragile ajoute une féminité et une sensibilité troublantes. Son interprétation de la lettre m'a émue aux larmes ! Le reste de la troupe est tout aussi attachant, d'une énergie et d'une grâce sympathiques. La mise en scène et les cosumes ajoutent à leur façon à la drôlerie et au baroque. Bref, je recommande chaudement cette soirée, dont je suis sortie avec sourires aux lèvres et refrains au coeur...

Histoire vraie de la Périchole Le 27 août 2006 à 23h49

Je n'ai pas aimé ! La mise en scène d'abord. Surtout ces passages où tous les acteurs parlent en même temps ce qui donne une sorte de bouillie (très) sonore dont je n'ai pas saisi l'intérêt. Et puis Jeanne Balibar. Certes elle a une très grande présence sur scène. Mais cela ne fait pas d'elle une chanteuse d'opéra, loin s'en faut. Son interprétation, très personnelle, est carrément inaudible. Des points positifs quand même. Les musisciens s'en tirent très honorablement. Pour le chant, Sandra Rumolino nous offre une très bonne interprétation. Sa chanson en espagnol est totalement saisissante, pleine d'émotion. Et puis il y a cette jeune fille en noir, qu'on ne voit jamais sur scène, mais qui chante durant tout le spectacle avec une voix superbe. Un ravissement. Malheureusement, je ne connais pas son nom. Qui pourra me le donner ? Au final, malgré ces quelques points positifs, je ne recommande vraiment pas ce spectacle.

Informations pratiques

Théâtre de l'Aquarium - La vie brève

La Cartoucherie - Route du Champ de Manoeuvres 75012 Paris

Accès handicapé (sous conditions) Cartoucherie
  • Bus : Cartoucherie à 103 m, Stade Léo Lagrange à 618 m
  • En voiture : A partir de l'esplanade du château de Vincennes, longer le Parc Floral de Paris sur la droite par la route de la Pyramide. Au rond-point, tourner à gauche (parcours fléché).
    Parking Cartoucherie, 2ème portail sur la gauche.

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Plan d’accès

Théâtre de l'Aquarium - La vie brève
La Cartoucherie - Route du Champ de Manoeuvres 75012 Paris
Spectacle terminé depuis le dimanche 22 octobre 2006

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