Histoire d'un Cid, ou comment déclamer les répliques cultes de Corneille en bondissant dans un château gonflable. Jean Bellorini présente une variation autour de la célèbre tragi-comédie. Dès 13 ans.
Dès 13 ans.
« Ô rage ! Ô désespoir ! Ô vieillesse ennemie ! … » Le Cid, de Corneille, c’est LA pièce classique dont on connaît toutes et tous quelques vers. Il fallait bien tout le talent de Jean Bellorini, metteur en scène que l’on adore à L’Azimut, pour en proposer une version qui joue avec le texte original et ose même le détourner. Voici Histoire d’un Cid : un spectacle pour quatre comédiennes et comédiens et deux musiciens, qui rend à l’œuvre sa part d’enfance et de liberté.
Sur une scène où un grand matelas va se gonfler et se dégonfler, les interprètes replongent dans la dispute à l’origine du Cid : celle entre le père de Rodrigue et celui de Chimène, qui interdisent à leurs enfants de se marier. Glissant du récit au jeu, les interprètes se laissent déborder par un tourbillon de bons mots, d’extraits du Cid et de chansons. Une promenade virtuose à travers l’œuvre, à la fois ludique et émouvante.
« Dans un élan d’enfance, la magie du théâtre renouvelle ses pouvoirs, pour tous et toutes. [...] le spectaculaire et le fantastique accompagnent l’émotion, et n’empêchent pas de voir l’intérieur des âmes. » La Terrasse
« La pièce de Corneille, allégée et revisitée, retrouve sa vitalité et sa candeur, jouée sur un château gonflable par un quatuor renversant. » Les Échos
« Un [spectacle] jubilatoire qui s’amuse à faire reluire les bijoux de famille hérités de Corneille pour en rire sans jamais se moquer. » Les Inrockuptibles
« En adaptant à sa manière poétique et directe la célèbre pièce de Corneille, Jean Bellorini remet au goût du jour les amours contrariées de Chimène et Don Rodrigue. » L'Œil d'Olivier
Quatre comédiens tous très convaincants. On vibre sur les alexandrins de Corneille, superbement mis en valeur dans cette relecture contemporaine. Quel phrasé agréable à l'oreille, le plaisir d'abord sonore, précède le plaisir de la compréhension du texte. Des moments drôles, inventifs. Mise en scène pleine d'imagination. La beauté visuelle de certaines scènes reste collée à la rétine.
Excellent spectacle créé le 27 juin 2024 dans le cadre des Fêtes Nocturnes du Château de Grignan. Le texte de Corneille est d’abord conté puis joué et merveilleusement mis en avant. François Deblock (qui était aussi Le Suicidé) est un Rodrigue touchant - point d’orgue quand il interprète S.O.S. d’un terrien en détresse.
Expérience magnifique, avec 4 acteurs (qui chantent très bien également) et 2 musiciens. Drôle par moment, émouvant souvent tout en respectant le texte. Un vrai plaisir. Merci
Un excellent moment de théâtre, tellement original et farfelu, plein de modernité et on y entend pourtant les vers de Corneille !! tellement bien dits, et c'est tellement bien joué !! Très chouette spectacle plein de trouvailles et de surprises, 2 musiciens compositeurs discrets et efficaces et des comédiens au top !!!
bravo
Pour 6 Notes
Quatre comédiens tous très convaincants. On vibre sur les alexandrins de Corneille, superbement mis en valeur dans cette relecture contemporaine. Quel phrasé agréable à l'oreille, le plaisir d'abord sonore, précède le plaisir de la compréhension du texte. Des moments drôles, inventifs. Mise en scène pleine d'imagination. La beauté visuelle de certaines scènes reste collée à la rétine.
Excellent spectacle créé le 27 juin 2024 dans le cadre des Fêtes Nocturnes du Château de Grignan. Le texte de Corneille est d’abord conté puis joué et merveilleusement mis en avant. François Deblock (qui était aussi Le Suicidé) est un Rodrigue touchant - point d’orgue quand il interprète S.O.S. d’un terrien en détresse.
Expérience magnifique, avec 4 acteurs (qui chantent très bien également) et 2 musiciens. Drôle par moment, émouvant souvent tout en respectant le texte. Un vrai plaisir. Merci
L’adaptation et la mise en scène de Frédérique Lazarini, au Théâtre Artistic Athévains, m’avaient réconcilié avec Le Cid et effacé mes mauvais souvenirs de collège. Les magnifiques Messagères, d’après l’Antigone de Sophocle, m’avaient quant à elles rapproché de l’univers de Jean Bellorini, après un souvenir mitigé d’autres spectacles que j’avais trouvés beaux, mais peu accessibles. Tout était donc là pour que j’apprécie son « Histoire d’un Cid ». Malheureusement, je ne suis pas du tout entré dans le spectacle, comme si tous les efforts qu’il déployait pour nous rendre Le Cid accessible l’éloignaient de moi. Une sorte de bavardage au sein duquel étaient insérées les répliques les plus célèbres sur le ton d’un concours de récitation scolaire, dont le seul intérêt est l’éclairage inattendu sur le personnage de l’Infante. La trame narrative ajoutée à Corneille m’a vite lassé. Tout comédien n’est pas conteur. Je n’ai guère compris non plus l’intérêt de la présence des musiciens sur scène quand, à l’exception de quelques chansons, on se contente de leur faire jouer un fond sonore plongeant les répliques dans de l’ouate tiède. Rodrigue transformé en ludion sauteur, pourquoi ? Quant au décor gonflable, il m’a fait penser à un château de parc Disney. Bref, un rendez-vous manqué. Certains spectateurs ont semblé apprécier ; tant mieux pour eux, mais je ne les comprends pas et me suis bien ennuyé.
Un excellent moment de théâtre, tellement original et farfelu, plein de modernité et on y entend pourtant les vers de Corneille !! tellement bien dits, et c'est tellement bien joué !! Très chouette spectacle plein de trouvailles et de surprises, 2 musiciens compositeurs discrets et efficaces et des comédiens au top !!!
bravo
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