Galilée, le mécano

Paris 18e
du 14 septembre au 28 octobre 2018
1h40

Galilée, le mécano

Première en France pour ce récit interprété par Jean Alibert, contant la vie tumultueuse du génial inventeur de la lunette astronomique. Un spectacle passionnant.

Acteur polymorphe, Jean Alibert nous tient en haleine dans ce véritable conte scientifique et nous embarque avec humour dans le monde mystérieux de la physique, de la mécanique et de l’astronomie.

  • Le spectacle

Au-delà de la légende et du fameux aparté « Et pourtant, elle tourne ! », qui sait aujourd’hui ce que Galilé a véritablement apporté à la Science ? Eh bien, s’il est un texte qui montre en quoi ce dernier a bouleversé l’Histoire de la Pensée, c’est bien Galilée, le mécano. En rupture avec son époque, ce génial inventeur de la lunette astronomique valide la thèse de Copernic : la Terre tourne autour du Soleil ! La lutte de l’homme de science avec l’Église peut commencer… Précurseur qui révolutionna la conception même que nous avons de l’univers, comment Galilée n’a-t-il pas fini sur le bûcher ? Acteur polymorphe, Jean Alibert nous tient en haleine dans ce véritable conte scientifique et nous embarque avec humour dans le monde mystérieux de la physique, de la mécanique et de l’astronomie. Il parait qu’on apprend mieux en s’amusant !

  • La presse

« Jean Alibert captive et jouit de son art sans se prendre au sérieux. Avec humour, efficacité et simplicité, il éclaire l'homme, ses découvertes et leurs conséquences, et émaille la narration d'adresses directes au public d'aujourd'hui. » La Terrasse

« Un véritable coup de cœur ! » La Tête au Carré, France Inter

« Une pièce à ne pas manquer tant le ton est juste et le jeu sensible. » Sciences et Avenir

« Avec une belle ampleur romanesque et en utilisant les ficelles du stand-up, le comédien passé sous la direction de Wajdi Mouawad, Thomas Jolly ou encore Olivier Py enchaîne les anachronismes pour vulgariser ce drôle de destin. » Le Figaro Culture

« Avec une insolente modernité (...) deux auteurs italiens racontent la vie de Galilée. Jean Alibert, acteur gourmand qui s'amuse et s'émeut de cette histoire, transforme le spectacle, avec une épatante énergie, en un feu d'artifice interactif, qu'on regarde bouche bée et yeux écarquillés. » L'Express, 19 septembre 2018

« L'adaptation proposée est vraiment une réussite et l'on rêverait que Jean Alibert, au meilleur de sa forme, s'attaque à d'autres monuments de l'humanité. Pour l'heure, petits et grands seraient bien inspirés d'aller l'écouter rendre hommage et vie à l'un des génies de l'humanité. » Froggy's Delight, 16 septembre 2018

« Aborder avec humour des notions complexes... Un spectacle brillant, passionnant et parfaitement mis en scène par Gloria Paris. À ne pas manquer ! » Sortir à Paris, 30 août 2018

  • Notes d'intention

« La création d'un texte de Marco Paolini est une première, en France.

Je ne me serais jamais retrouvé à répéter Galilée, le mécano, si je n'avais pas rencontré Elisabeth Bouchaud. J'ai rencontré Elisabeth il y a deux ans lorsque j’ai joué au Théâtre la Reine. Au cours de notre première conversation, avant même de nous connaître, nous avons parlé de Galilée.

Même si je suis, depuis longtemps, comme l'espèce humaine tout entière, fasciné par le ciel et les étoiles, rien ne m'aurait décidé à prendre la parole un jour, sur le fondateur de la pensée scientifique moderne. Je n'aurais pas osé. Cependant j'ai toujours eu une attirance particulière pour la vie de cet homme, Galilée, dont l'humiliation subie par l’abjuration est étroitement liée à la force de sa pensée et à son destin. Je ne suis pas scientifique. Je ne suis pas historien. Je suis comédien.

La pièce de Brecht m'a toujours semblé traiter plus de Brecht que de Galilée. Il me manquait l'instrument extravagant pour approcher Galilée avec les yeux et les oreilles écarquillés. Il me fallait un récit. Marco Paolini est un des noms les plus connus, en Italie de ce qu'on appelle le Théâtre de narration. C'est un auteur-acteur, son théâtre se fonde entièrement, en parenté avec Dario Fo, sur la figure du narrateur. Il y a plus de trente ans, à Venise, nous avons joué sur le même tréteau.

« Jean, j'espère que tu trouveras la patience nécessaire pour faire tien ce travail. Le talent ne te manque pas, le reste il faudra le construire. Je t’embrasse. » Marco.

Un frère de masques m'a transmis son récit comme un cadeau, pour le porter à l'assemblée des spectateurs, et les tenir en haleine. Voilà le sens du défi que je me propose de relever avec celle et ceux que la fortune à placé sur ma route Gloria Paris, Anouk Audart et Laurent P. Berger, mes complices. » Jean Alibert

« Quand j’ai quitté l’Italie pour venir m’installer en France j’ai emporté trois livres : mon manuel de philosophie, celui d’histoire de l’art et le Dialogue sur les deux grands systèmes du monde de Galilée, sans savoir pourquoi. Ce n’est certainement pas un livre distrayant à lire dans le fameux Palatino, le train de nuit qui reliait Rome à Paris. Mais la jeune bachelière que j’étais savait que ce livre était un symbole du savoir et de la liberté de penser et qu’il était important de l’avoir dans ses bagages !

Je l’ai oublié depuis, bien sûr, mais quand Jean m’a contactée pour me proposer cette aventure, je l’ai retrouvé dans ma bibliothèque, et me suis dit que peut-être le rendez-vous avec Galileo Galilei avait été pris il y a très très longtemps, et qu’il fallait y être !

Je n’aurais jamais imaginé mettre en scène un texte de Paolini. L’écriture du chef de file du théâtre-récit en Italie est très particulière, c’est du cousu-main, du sur mesure. Paolini conçoit, écrit et met en scène ses spectacles, il n’écrit pas un texte théâtral qui sera mis en scène par un tiers à travers les siècles. C’est un acteur/auteur, qui, dans la lignée de Dario Fo, prend la liberté dans ses spectacles de nous raconter une vérité historique, politique ou scientifique par le prisme de l’anecdote et nous ouvre les portes du laboratoire de la pensée. Il nous raconte ici que les découvertes scientifiques sont un acte de création basé sur l’arbitraire du chercheur/penseur : et si Galilée ne s’était pas égaré pendant la messe en regardant le pendule, est-ce que la terre serait encore plate ?…

Il ne s’agit donc pas de porter sur scène simplement un texte mais l’idée d’un spectacle, d’un genre à part entière. Ce double rendez-vous avec Galileo et Paolini, qui a été pris à l’insu de mon plein gré, est possible seulement parce que Jean Alibert a partagé les tréteaux en Italie avec Dario Fo et Paolini. Je peux partager avec lui l’ADN de ma culture théâtrale, et ça, c’est un cadeau qui s’était caché au fond de ma valise ! » Gloria Paris

« Je suis extrêmement reconnaissante à Jean Alibert de m’avoir fait connaître ce texte, et de m’avoir proposé de le produire à La Reine Blanche. Quel cadeau ! Porter à la scène un personnage aussi important que Galilée dans l’histoire des idées, est, aujourd’hui plus que jamais, essentiel.

Au-delà de la légende, et du fameux aparté, probablement apocryphe, « Et pourtant, elle tourne ! », qui sait aujourd’hui ce que Galilée a véritablement apporté ? Et bien, s’il est un texte qui montre en quoi Galilée a bouleversé l’histoire de la pensée, c’est bien Galilée, le mécano. Car il s’agit en effet d’un bouleversement. Si la révolution de notre vision de l’univers s’était déjà produite, quelque soixante-dix ans auparavant, avec l’héliocentrisme découvert par Copernic, celle apportée par Galilée tient dans le perfectionnement et l’exploitation de la lunette astronomique. La physique devient alors science expérimentale, et se sépare en cela de la philosophie à laquelle elle était intimement liée depuis l’antiquité. La confrontation de la théorie à une réalité mesurable devient alors centrale.

L’objectif n’est plus de répondre à la question « pourquoi ? », qui continue d’être celle de la métaphysique, mais à la question « comment ? ». La physique moderne et sa vision mécaniste du monde sont nées. Quant à l’abjuration, elle n’a plus guère d’importance : avec la lunette, les générations futures détiennent à jamais la vérité sur le monde… » Elisabeth Bouchaud

Sélection d’avis du public

galilee mecano Par Jacqueline G. - 21 octobre 2019 à 14h23

Comédien super. Mais mise en scène non pas épurée, mais pauvre; c'est du théâtre tout de même! et "ajouts"(?) au texte assez lourds. On était trois copines, intéressées par moments, frôlant l'ennui parfois.

A voir absolument : J'y retourne ! Par Flora F. - 5 octobre 2019 à 11h47

Quel magnifique texte ! si riche, que j'y retourne et emmène une amie avec moi. La mise en scène épurée donne beaucoup de poids aux mots. L'interprétation est simple et d'une force incroyable ! A voir absolument

Synthèse des avis du public

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galilee mecano Par Jacqueline G. (1 avis) - 21 octobre 2019 à 14h23

Comédien super. Mais mise en scène non pas épurée, mais pauvre; c'est du théâtre tout de même! et "ajouts"(?) au texte assez lourds. On était trois copines, intéressées par moments, frôlant l'ennui parfois.

A voir absolument : J'y retourne ! Par Flora F. (2 avis) - 5 octobre 2019 à 11h47

Quel magnifique texte ! si riche, que j'y retourne et emmène une amie avec moi. La mise en scène épurée donne beaucoup de poids aux mots. L'interprétation est simple et d'une force incroyable ! A voir absolument

Informations pratiques

Reine Blanche

2 bis, Passage La Ruelle 75018 Paris

Accès handicapé (sous conditions) Bar Gare du Nord Restaurant Salle climatisée
  • Métro : La Chapelle à 272 m
  • Bus : Département - Marx Dormoy à 78 m, Pajol - Département à 169 m, Place de la Chapelle à 179 m, Ordener - Marx Dormoy à 348 m
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Plan d’accès

Reine Blanche
2 bis, Passage La Ruelle 75018 Paris
Spectacle terminé depuis le dimanche 28 octobre 2018

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