
Coup de cœur de la rédaction Le 3 septembre 2025
Dans ce voyage autobiographique, avec humour et acuité, Fatima Soualhia Manet convoque les fantômes de l’enfance, les traumatismes et les joies des décennies successives, et déploie l’imaginaire de femmes éprises de liberté. À partir de 14 ans
À partir de 14 ans
Seule en scène, Fatima incarne deux vies : la sienne et celle de sa « frangine », l’autrice Fanny Mentré.
Nées de parents algériens pour l’une, français pour l’autre, elles ne sont pas du même sang, se sont choisies.
Comment fuir le chaos et la violence des héritages, pour se construire un regard neuf ?
Jeu remarquable. Sobre et puissant.
Frangines est le mot clé du spectacle, et cela fait du bien d’assister à un spectacle basé sur la sororité, cette amitié de 35 ans qui embellit ces deux vies. J’ai beaucoup aimé l’hommage aux femmes de ménage qui sont tout en haut.
Un seule en scène extrêmement touchant, très bien écrit et admirablement bien joué. C’est un spectacle à l’image de la vie, alternant entre la beauté de l’être humain et sa face la plus sombre. Je ne peux que recommander mille fois. Mille mercis à ces deux « frangines » qui ont accepté de partager leur intimité et leur histoire avec nous….
L’actrice, la frangine nous emporte avec elle dans ces histoires de vie. On s’émeut, mais on rit aussi. C’est brillant avec des images fortes comme l’arbre généalogique qui porte le poids non de ses fruits, mais des générations passées. Merci aux frangines !
De la guerre d'Algérie on parlera un peu quand même dans cette autofiction duelle. Ce n’est en effet toutefois pas l’essentiel. S’il est question de France et d’Algérie, il est surtout question de femmes et d’hommes, de destins de femmes dans des mondes dominés par les hommes, femmes parfois brisées mais aussi fortes et résilientes. Cette autofiction raconte le destin de deux femmes, qui se sont autoproclamées frangines. C’est complexe mais écrit dans une très belle langue. Les moments dramatiques surgissent en vous assénant un coup de poing. J’ai moins apprécié la mise en scène qui fait sans cesse revenir la comédienne vers un ordinateur et une liasse de texte inutiles qui parasitent son jeu. Malgré cette réserve, un spectacle fort et émouvant.
Pour 5 Notes
Jeu remarquable. Sobre et puissant.
Frangines est le mot clé du spectacle, et cela fait du bien d’assister à un spectacle basé sur la sororité, cette amitié de 35 ans qui embellit ces deux vies. J’ai beaucoup aimé l’hommage aux femmes de ménage qui sont tout en haut.
Un seule en scène extrêmement touchant, très bien écrit et admirablement bien joué. C’est un spectacle à l’image de la vie, alternant entre la beauté de l’être humain et sa face la plus sombre. Je ne peux que recommander mille fois. Mille mercis à ces deux « frangines » qui ont accepté de partager leur intimité et leur histoire avec nous….
L’actrice, la frangine nous emporte avec elle dans ces histoires de vie. On s’émeut, mais on rit aussi. C’est brillant avec des images fortes comme l’arbre généalogique qui porte le poids non de ses fruits, mais des générations passées. Merci aux frangines !
De la guerre d'Algérie on parlera un peu quand même dans cette autofiction duelle. Ce n’est en effet toutefois pas l’essentiel. S’il est question de France et d’Algérie, il est surtout question de femmes et d’hommes, de destins de femmes dans des mondes dominés par les hommes, femmes parfois brisées mais aussi fortes et résilientes. Cette autofiction raconte le destin de deux femmes, qui se sont autoproclamées frangines. C’est complexe mais écrit dans une très belle langue. Les moments dramatiques surgissent en vous assénant un coup de poing. J’ai moins apprécié la mise en scène qui fait sans cesse revenir la comédienne vers un ordinateur et une liasse de texte inutiles qui parasitent son jeu. Malgré cette réserve, un spectacle fort et émouvant.
94, rue du faubourg du temple 75011 Paris