
Deuxième œuvre pour le théâtre de l’auteur norvégien prix Nobel de littérature 2023, cette pièce novatrice a placé d’emblée Jon Fosse parmi les plus grands auteurs dramatiques européens. Profondément musical dans sa structure et son rythme, le spectacle questionne subtilement l’intériorité d’un être, la fragile construction du réel et l’insaisissable temporalité des présents.
Que reste-t-il quand l’absence d’un être aimé défie le temps, la mémoire et la mort ? Et jamais nous ne serons séparés raconte l’histoire de ce manque à travers une intrigue aussi simple qu’étrange. Une femme, Elle, attend l’homme qu’elle aime, Lui. Il vient. Elle le retrouve avec joie, puis, l’instant d’après, ne le voit plus. Pourtant, il est là. Il revient plus tard, accompagné d’une jeune fille. Cette fois, c’est Elle qui semble s’effacer… Ces personnes sont-elles vraiment là ? Pourquoi semblent-elles parfois disparaître aux yeux des autres ?
Sans jamais livrer d’explications, le dramaturge norvégien Jon Fosse déploie une écriture hypnotique à la musicalité troublante, brouillant les frontières entre présence et absence. Par ses silences, ses répétitions et ses motifs obsédants, il explore l’intériorité vacillante des êtres, la fragile construction du réel et l’insaisissable perception des présents.
Créée en 1994, cette deuxième œuvre théâtrale de l’auteur, prix Nobel de littérature 2023, révèle une voix singulière vibrant d’une émotion complexe, où le comique existentiel côtoie la douce étrangeté de l’absurde. Dans cet espace suspendu, les metteurs en scène Daniel Jeanneteau et Mammar Benranou prolongent l’énigme, portée par trois acteur·rice·s d’exception.
« Solène Arbel, Yann Boudaud et Dominique Reymond exaltent l’écriture singulière de Jon Fosse. Mis en scène par Daniel Jeanneteau et Mammar Benranou, les trois interprètes font de Et jamais nous ne serons séparés un moment de grandeur qui échappe à la norme. » La Terrasse
L’histoire de cette femme se retrouvant seule, on n’en apprend que des bribes, au fil de ses pensées dites à voix haute sur scène. Elle boit peut-être pour oublier, plus souvent, pour se rappeler cet homme. Cette pièce est souvent énigmatique, ce qui n’empêche pas le sous-texte ou les silences des comédiens d’être parfois très expressifs. La mise en scène de Daniel Jeanneteau et Mammar Benranou fait le choix d’un équilibre entre réalisme et mystère, donnant au spectateur juste assez de clés pour ouvrir la voie à sa propre interprétation. Pendant la pièce, j’étais totalement pris par le souci de capter le moindre signe. Je n’ai finalement apprécié pleinement cette pièce étrange qu’après coup.
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L’histoire de cette femme se retrouvant seule, on n’en apprend que des bribes, au fil de ses pensées dites à voix haute sur scène. Elle boit peut-être pour oublier, plus souvent, pour se rappeler cet homme. Cette pièce est souvent énigmatique, ce qui n’empêche pas le sous-texte ou les silences des comédiens d’être parfois très expressifs. La mise en scène de Daniel Jeanneteau et Mammar Benranou fait le choix d’un équilibre entre réalisme et mystère, donnant au spectateur juste assez de clés pour ouvrir la voie à sa propre interprétation. Pendant la pièce, j’étais totalement pris par le souci de capter le moindre signe. Je n’ai finalement apprécié pleinement cette pièce étrange qu’après coup.
41, avenue des Grésillons 92230 Gennevilliers
Voiture : Porte de Clichy, direction Clichy-centre. Tout de suite à gauche après le Pont de Clichy, direction Asnières-centre.
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