
Ils sont deux sur un banc, à chercher leurs affaires, à chercher leur mémoire, à chercher qui ils sont. C'est précocement qu'Alzheimer a frappé Boris et Betty. Un jour, la cheffe de service leur présente sa nouvelle recrue : Bina48, un robot intelligent et sensible, doté de centaines de téraoctets de souvenirs humains. Plus elle apprend à les connaître et plus elle se demande qui elle est.
Ils sont deux sur un banc, à chercher leurs affaires, à chercher leur mémoire, à chercher qui ils sont. C'est précocement qu'Alzheimer a frappé Boris et Betty.
On devient les témoins de leur vie quotidienne au Centre de santé. Plus on apprend à les connaître et moins ils se connaissent eux-mêmes.
Un jour, la cheffe de service leur présente sa nouvelle recrue : Bina48, un robot intelligent et sensible, doté de centaines de téraoctets de souvenirs humains. Plus elle apprend à les connaître et plus elle se demande qui elle est.
Une rencontre est-elle possible entre ces humains qui oublient et cette machine qui apprend ? Malgré leurs empêchements physiques ou mécaniques, cognitifs ou algorithmiques, une véritable relation empathique peut-elle naître ?
Samuel Petit fait se rencontrer les ravages de la maladie d’Alzheimer chez des malades encore jeunes et le recours aux robots dans l’aide à la personne. Sa première réussite est la façon dont il se promène avec tact et brio sur une ligne de crête dans le déclenchement du rire chez les spectateurs. On ne peut s’empêcher, par moments, de rire des déboires de nos deux pauvres malades, des rires un peu gênés mais irrépressibles ; de rire aussi, cette fois plus franchement, des travers du robot. Ce faisant, il campe définitivement du côté de l’humain plutôt que de celui de la transhumanité. Autre grande réussite : une superbe direction d’acteurs, à la hauteur des grands rôles confiés à ces jeunes comédiens : ceux de Betty et de Boris, si touchants, celui du robot, parfaitement « désincarné » ; celui, plus ambigu, de la docteure. (J’ai moins compris le rôle du DJ Bruno). Ajoutons-y quelques belles trouvailles de mise en scène que je ne dévoilerai pas. Tout cela fait de ce spectacle une belle réussite, malgré quelques imperfections. En l’occurrence, il m’a d’abord semblé qu’au fil du spectacle, l’intention de la pièce devenait moins claire, moins lisible. Aussi, sa difficulté à trouver une conclusion qui parvienne à la fois à ménager l’empathie pour Boris et Betty et l’inexorabilité de la maladie. Ce spectacle, disais-je, est une belle réussite, il est fort et original.
Ce sujet délicat, du fait de son approche originale, aborde le problème avec une infinie tendresse. Betty et Boris, touchés tous deux précocement par la maladie d'Alzheimer voient leur vie se déliter. Cette angoisse, cette peur du quotidien qui devient source de d'épreuves. Désorientation, crises de violence ponctuent cette errance. Voici qu'une proposition surgie : remplacer le personnel soignant par des robots ... mais il y a loin de la coupe aux lèvres ... objet inanimé avez vous donc une âme ? Bravo à la très bonne interprétation des acteurs qui parviennent à nous émouvoir.
Pour 2 Notes
Samuel Petit fait se rencontrer les ravages de la maladie d’Alzheimer chez des malades encore jeunes et le recours aux robots dans l’aide à la personne. Sa première réussite est la façon dont il se promène avec tact et brio sur une ligne de crête dans le déclenchement du rire chez les spectateurs. On ne peut s’empêcher, par moments, de rire des déboires de nos deux pauvres malades, des rires un peu gênés mais irrépressibles ; de rire aussi, cette fois plus franchement, des travers du robot. Ce faisant, il campe définitivement du côté de l’humain plutôt que de celui de la transhumanité. Autre grande réussite : une superbe direction d’acteurs, à la hauteur des grands rôles confiés à ces jeunes comédiens : ceux de Betty et de Boris, si touchants, celui du robot, parfaitement « désincarné » ; celui, plus ambigu, de la docteure. (J’ai moins compris le rôle du DJ Bruno). Ajoutons-y quelques belles trouvailles de mise en scène que je ne dévoilerai pas. Tout cela fait de ce spectacle une belle réussite, malgré quelques imperfections. En l’occurrence, il m’a d’abord semblé qu’au fil du spectacle, l’intention de la pièce devenait moins claire, moins lisible. Aussi, sa difficulté à trouver une conclusion qui parvienne à la fois à ménager l’empathie pour Boris et Betty et l’inexorabilité de la maladie. Ce spectacle, disais-je, est une belle réussite, il est fort et original.
Ce sujet délicat, du fait de son approche originale, aborde le problème avec une infinie tendresse. Betty et Boris, touchés tous deux précocement par la maladie d'Alzheimer voient leur vie se déliter. Cette angoisse, cette peur du quotidien qui devient source de d'épreuves. Désorientation, crises de violence ponctuent cette errance. Voici qu'une proposition surgie : remplacer le personnel soignant par des robots ... mais il y a loin de la coupe aux lèvres ... objet inanimé avez vous donc une âme ? Bravo à la très bonne interprétation des acteurs qui parviennent à nous émouvoir.
2 bis, Passage La Ruelle 75018 Paris