Danse "Delhi"

du 4 mai au 1 juin 2011

Danse "Delhi"

Dans une salle d’attente d’hôpital, six personnages perdent ou retrouvent un proche, pleurent, rient, s’aiment, se trahissent, se disputent, se réconcilient. Comme sur un échiquier, les rôles se combinent, l’histoire se réincarne, qui chaque fois commence par l’annonce d’une mort, finit par la signature de l’acte de décès.
  •  " ... Et alors le monde entier se retourne la tête en bas. " 

Sept brèves pièces en un acte composent Danse “Delhi”, vertigineuse chorégraphie poétique avec un thème et ses variations.

Amour et mort dans la salle d’attente d’un hôpital : un mélodrame ? Les personnages perdent et retrouvent leurs proches, se déchirent autour de sujets sentimentaux, pleurent comme des enfants, crient. Comme sur un échiquier, les rôles se combinent, l’histoire se réincarne, qui chaque fois commence par l’annonce d’une mort, finit par la signature de l’acte de décès.

Les sujets graves et frivoles se mélangent, les choses sont dites et contredites, le langage sacré se combine au profane, défiant le politiquement correct et le communément admis, selon des procédés d’étrangéisation et de carnavalisation de l’univers dramatique qui tendent vers... la comédie satyrique.

  • Ivan Viripaev et Galin Stoev : une solution théâtrale contre l’endormissement et le repli sur soi

Ivan Viripaev et Galib Stoev sont deux artistes qui évoluent dans un contexte bien peu favorable à la création théâtrale indépendante, l'un est russe, l'autre bulgare. Cependant ils militent et leur rencontre nous offre une solution théâtrale contre l'endormissemnt et le repli sur soi.

Galin Stoev, qui a mis en scène à la Comédie-Française Spiro Scimone, Hanokh Levin et Corneille, crée pour la quatrième fois une oeuvre de Viripaev (après Les Rêves, Oxygène et Genèse n°2, présentée au Festival d'Avignon). Pour lui, le théâtre, s’il a une raison d’exister, doit nous permettre de prendre de la distance pour mieux revenir à nous-mêmes. Entre mélodrame et vaudeville, art et réalité, humour et compassion, Viripaev nous conduit au-delà de tout dualisme. Son théâtre avant tout nous parle de libération.

Chez Viripaev, le genre théâtral est mouvant, plurielle l’identité des personnages. L’humour est noir, la rupture de mise, les registres mêlés. Au cœur de l’histoire, une danse mystérieuse marque à jamais quiconque l’a un jour admirée. L’art de la pièce est de nous faire graduellement entrer dans une danse que nous ne verrons jamais.

Vous avez vu ce spectacle ? Quel est votre avis ?

Note

Excellent

Très bon

Bon

Pas mal

Peut mieux faire

Ce champ est obligatoire
Ce champ est obligatoire

Vous pouvez consulter notre politique de modération

Informations pratiques

La Colline (Théâtre National)

15, rue Malte Brun 75020 Paris

Accès handicapé (sous conditions) Bar Gambetta Librairie/boutique Restaurant Salle climatisée Vestiaire
  • Métro : Gambetta à 73 m
  • Bus : Gambetta - Pyrénées à 53 m, Gambetta à 57 m, Gambetta - Cher à 144 m, Gambetta - Mairie du 20e à 150 m
  • Station de taxis : Gambetta
    Stations vélib  : Gambetta-Père Lachaise n°20024 ou Mairie du 20e n°20106 ou Sorbier-Gasnier
    Guy n°20010

Calcul d'itinéraires avec Apple Plan et Google Maps

Plan d’accès

La Colline (Théâtre National)
15, rue Malte Brun 75020 Paris
Spectacle terminé depuis le mercredi 1er juin 2011

Pourraient aussi vous intéresser

Partenaire
- 44%
La Loi du marcheur

Théâtre de la Bastille

Oublie-moi

Théâtre Actuel La Bruyère

La réunification des deux Corées

Théâtre de la Porte Saint-Martin

Un Tramway nommé Désir

Théâtre des Bouffes Parisiens

Spectacle terminé depuis le mercredi 1er juin 2011