Croisade sans croix

du 25 septembre au 31 octobre 1999

Croisade sans croix

CLASSIQUE Terminé

Printemps 1941. Un jeune hongrois, clandestinement débarqué dans le port neutre de Lisbonne, se mêle à la foule des réfugiés affluant de toute l’Europe en quête d’un visa pour l’Amérique. Il vient de purger trois ans de prison dans son pays pour ses activités communistes et attend un visa pour l'Angleterre.

Printemps 1941. Un jeune hongrois, clandestinement débarqué dans le port neutre de Lisbonne, se mêle à la foule des réfugiés affluant de toute l’Europe en quête d’un visa pour l’Amérique. Il vient de purger trois ans de prison dans son pays pour ses activités communistes et attend un visa pour l’Angleterre où il espère combattre auprès des Forces Alliées.

C’est dans ce hors-champ de la guerre qu’il croise le visage d’une jeune française et s’y perd… un amour fulgurant qui ébranle ce qui lui reste d’idéal après que les désillusions politiques l’ont conduit à quitter le Parti. Le voici donc, boxeur sonné, pris au piège de désirs violemment contraires, sous le regard inquiet et inquiétant d’une psy, exilée elle aussi, qui s’emploie à réduire l’engagement du jeune Slavek à des motifs de névrose.

Croisade sans croix est le troisième volet de la trilogie d’Arthur Koestler après Spartacus (1939) et Le Zéro et l’Infini (1940). À sa critique virulente du marxisme en tant que " système clos de la pensée ", il ajoute ici celle du freudisme orthodoxe et du catholicisme.

À la fin, le jeune homme retrouve sa liberté, " cette nécessité puissante et mystérieuse émanant du noyau imprenable des êtres ".

Arlette Namiand

 

Décidément les événements politiques, guerres et révolutions de ce siècle, auront jeté sur les routes de l’exil des millions de gens voués ainsi au déracinement, à l’incertitude, au provisoire, à l’ébranlement identitaire. De ce brassage géant de réfugiés, exilés, migrants, je reconnais ce qui me constitue aujourd’hui et constitue notre époque. Tout à la fois parce qu’ils ont été, à un moment de leur histoire, victimes mais aussi farouchement " actants ", s’inventant et inventant pour nous, souvent dans le manque et l’effroi, des raisons, de l’espoir.

Croisade sans croix est écrit sur ce terreau. Mais ce qui m’a incité à le transposer au théâtre, c’est qu’il travaille au corps. Le corps y est au centre, otage de la pensée, des sentiments, de la mémoire, des événements politiques. C’est cette tension que j’ai voulu représenter. Entre les idées-idéaux-idéologies, et le corps qui les agit-subit à un moment donné. Parce que chez Koestler, le combat et son refus, la fuite et son refus, l’oubli, la culpabilité, la trahison et leur refus, tout cela a du coffre, des nerfs, de la chair, de la sueur. Parce que Koestler les a lui-même éprouvés avec cette radicalité, cette puissance.

Jean-Paul Wenzel

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Spectacle terminé depuis le dimanche 31 octobre 1999

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