Cindy Van Acker - Zaoum

Bobigny (93)
du 1 au 2 juin 2018
1 heure

Cindy Van Acker - Zaoum

Cindy Van Acker affirme sa foi absolue dans la danse comme possibilité d’ouverture, comme force libératrice et comme puissance de vie.
Cindy Van Acker affirme sa foi absolue dans la danse comme possibilité d’ouverture, comme force libératrice et comme puissance de vie.

Cindy Van Acker, grande chorégraphe de l’abstraction, offre avec Zaoum une forme qui conjugue plus directement le récit politique et métaphysique. En s’inspirant du compositeur italien Luigi Nono et de Quando stanno morendo.

Diario polacco n. 2 (1982), écrit pendant la répression du mouvement Solidarnosc et dédicacé « aux camarades polonais qui, en exil, en prison, au travail, résistent ; qui espèrent tout en étant désespérés, croient tout en étant incrédules. », elle signe une pièce de guerre et de combat. On y trouve des voix qui atteignent la stridence, des dissonances, des bruits de corps qui tombent, des lumières qui grésillent et tremblent, des corps emboîtés comme dans une lutte, puis triturés, malaxés, violentés, ou immobilisés, poussant des cris muets. Mais on y trouve aussi des trouées de poésie, la beauté de la précision des gestes, des tableaux dans lesquels la douleur prend des allures somptueuses.

Car malgré sa noirceur, Zaoum est une œuvre étonnamment sereine, qui met en avant, tout autant que la violence, la poésie et la pureté qui peuvent émaner des corps et des voix, et de leur dialogue avec l’espace. Sur le plateau, les contraires coexistent, à l’instar de la scénographie créée par Victor Roy, plafond lumineux menaçant de tomber comme une presse sur les danseurs. Et la présence d’une enfant, tour à tour témoin, organisatrice et voix poétique de la pièce, ajoute à la force et au mystère de cette chorégraphie, et à sa lenteur entêtante, force d’endurance et de résistance.

En la baptisant Zaoum, du nom du courant poétique futuriste russe qui a aussi inspiré Luigi Nono, et qui signifie « au-delà de l’esprit », Cindy Van Acker affirme sa foi absolue dans la danse comme possibilité d’ouverture, comme force libératrice et comme puissance de vie.

Musique : Quando stanno morendo. Diario polacco N. 2 de Luigi Nono
Musique épilogue : Samuel Pajand
Voix poèmes : Elia Van Acker

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MC93
9, bd Lénine 93000 Bobigny
Spectacle terminé depuis le samedi 2 juin 2018

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