
C’est l’histoire de Lou et Zoé, deux amies d’enfance dont le quotidien va être bouleversé par la maladie de Charcot.
C’est l’histoire d’une vie. Une vie qui pourrait être la mienne ou la vôtre. C’est aussi l’histoire d’une amitié d’enfance, d’une maladie incurable, d’un corps médical démuni, d’un quotidien orchestré et bouleversé par la maladie, de souvenirs joyeux et tristes. C’est l’histoire d’une vie mais d’une vie arrêtée bien trop tôt.
« Zoé est forte, loyale, intelligente. Je me dis aussi que Zoé est probablement très drôle. Je ne sais pas pourquoi, je le sens. Lou est courageuse, décidée, brillante, généreuse, elle est sérieuse mais aussi très sensible. Pour Zoé, Lou est une personne extraordinaire. La maladie est une injustice totale ».
Dans un souci de rendre l’histoire universelle, Salomé a décidé de donner un autre nom à la maladie de Charcot. Elle est identifiée dans la pièce comme étant la Maladisa, ce qui permet à tout un chacun de pouvoir s’identifier à l’histoire. La Maladisa devient alors le symbole de toutes les maladies. Une attention toute particulière a été portée à l’allégement de la douleur qui entoure cette maladie - et d’autres, en offrant une expérience positive aux spectateurs. La narration de l’évolution de la maladie est entrecoupée d’épisodes qui montrent la résistance lucide voire ludique à la maladie, et qui montrent aussi Lou dans sa vie de « non malade ». Le rire et la joie, notamment amenés par l’univers du sport en clin d'œil à Lou Gehrig (joueur de baseball américain qui a laissé son nom à la maladie de Charlot aux USA) mais aussi par des personnages hauts en couleur, ont été au cœur de son écriture. Les décalages sont nombreux et les êtres chers ont été bien vivants. La vie est au cœur de Ce qui me restera.
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