Ça

Arts de la rue. Huit auteurs ayant écrit sur une chambre, deux personnages et les mots pour dire Ça. Seize comédiens ayant travaillé sur l'intime avec un chorégraphe. Une expérimentation théâtrale réussie menée par Anne-Laure Liégeois au Parc de la Villette. Un véritable hymne à la vie ! A voir.

Spectacle d'Arts de la rue.

  • Les mots pour dire « Ça »

Huit auteurs ayant écrit chacun pour une chambre de deux personnages. Huit auteurs ayant écrit sur avant-pendant-après « l’amour », les mots pour dire « Ça ». Seize comédiens ayant travaillé le « rite sexuel » avec le chorégraphe. Seize comédiens rencontrant deux partenaires par texte et un autre aussi. Huit hommes et huit femmes.

Chorégraphe : Dominique Boivin

  • Note d’intention

Ça est né sur la route pastorale d’Aurillac. Embouteillage se jouait là. Pour la première fois je rencontrais la nature au théâtre. Un choc. Une histoire de sens ici, ceux du corps, devait naître. Des corps devaient rencontrer des corps, en pleine nature. Sans romantisme. Penser aux structures hyperréalistes de Duane Hanson.

Ça s’est nourri du désir maniaque d’inventer des systèmes, des machines. Partir du fonctionnement de La Ronde de Schnitzler : 1 homme + 1 femme, puis cette femme avec un autre homme, puis ce dernier homme avec une nouvelle femme, puis… et trouver quelle circulation du spectateur inventer dans ce système autre que la forme proposée par Schnitzler. S’est nourri du goût profond pour le travail de recherche en écriture. Jeux d’écriture pour huit auteurs. Ecriture des points de suspension de Schnitzler, de ses moments de silence. S’est nourri du désir d’offrir au spectateur, construit sur ce terreau de chair et de mots, un véritable parcours.

Ça est né du désir de penser le corps et la relation sexuelle au théâtre. Ça a grandi avec Embouteillage : le mot “voyeur”, pour dire “spectateur”, parfois prononcé à la sortie des voitures ; a grandi avec Rang L, travail sur le rôle du spectateur au théâtre, sa place... Mettre le spectateur en situation de regarder un intime dont il devrait être exclu, et tenter de comprendre si le théâtre résiste au voyeurisme.

Ça est né du désir de s’interroger sur comment l’infiniment petit, l’intime, est une représentation de l’infiniment grand, le monde ; comment à l’intérieur des rapports du couple s’expriment les rapports de société, de pouvoir.

Anne-Laure Liégeois

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Informations pratiques

Parc de la Villette - Espace Chapiteaux

211, avenue Jean Jaurès 75019 Paris

Bar Chapiteau Restaurant Villette
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Plan d’accès

Parc de la Villette - Espace Chapiteaux
211, avenue Jean Jaurès 75019 Paris
Spectacle terminé depuis le samedi 27 mai 2006

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