Bullet Park

du 25 novembre au 22 décembre 2011
1h40

Bullet Park

Ecrivain américain des années soixante, John Cheever est surnommé « le Tchekhov des banlieues ». Toute sa vie, il s’est attaché à dépeindre cette middle class sans histoire. Bullet Park décrit avec causticité cette Amérique bienpensante, en révèle les fêlures et nous renvoie à des questionnements et des doutes très actuels.

Dans le cadre du Festival d’Automne à Paris.

  • Les Possédés dévoilent avec leur talent habituel l'humanité et la part d'ombre de chaque personnage.

Dans les pavillons résidentiels de cette banlieue new-yorkaise, flottante, indéterminée, s'écoule la vie apparemment paisible des banlieusards. Mais des fissures ne tardent pas à apparaître derrière le bel ordonnancement des choses.

En adaptant un roman de l'Américain John Cheever, les Possédés poursuivent leur exploration de ces petits riens qui font parfois dérailler les existences en apparence les mieux réglées. Cela se passe en Amérique, cela pourrait se passer dans n'importe quel pays occidental. Comment la norme sociale peut écraser un individu ? Qu'est-ce qui, à un moment, fait vaciller un être ? Comment la société de consommation a-t-elle progressivement vidé de leur substance les existences ?

Avec lucidité, mais sans jamais se départir de tendresse et d'humour, ils dévoilent avec leur talent habituel l'humanité et la part d'ombre de chaque personnage. " Rendez-moi les montagnes " dit l'adolescent taciturne.

  • John Cheever : " le Tckhov des banlieues " 

Ecrivain américain des années soixante, John Cheever est surnommé « le Tchekhov des banlieues ». Toute sa vie, il s’est attaché à dépeindre cette middle class sans histoire.

A décrire le déchirement de ses êtres tiraillés entre le carcan de la norme et le désarroi existentiel. Bullet Park en est l’exemple parfait : une banlieue aisée où vivent les Nailles, charmante famille unie. Et pourtant un matin, leur jeune fils Tony refuse de se lever et sombre dans la dépression. Le père se met à absorber des tranquillisants, la mère cherche un gourou pour guérir son fils. Avec un humour noir mais une tendresse sincère, Cheever invente des personnages ordinaires et les confronte à des situations inédites. Il les fait douter jusqu’à l’absurde et l’effroi. On suit avec compassion et curiosité leurs débâcles intérieures. Il n’y a pas de cynisme, juste de la fragilité.

Bullet Park décrit avec causticité cette Amérique bienpensante et en révèle les fêlures. Certes, nous sommes dans les années 60-70, mais les grandes oeuvres ne se soucient ni du temps, ni de la géographie. La consommation, le matérialisme, la foi, l’adultère, le paradis perdu, le déni, la solitude, la psychologie, les secrets, les non-dits, le couple, l‘adolescence… Tous ces thèmes qui émaillent le roman sont dépeints ici avec une telle acuité et d’un point de vue si humain, qu’ils me font dire, que
si l’apparence d’une société change, les êtres humains qui la composent demeurent – dans les grandes oeuvres – inchangés.

Rodolphe Dana

Par le collectif Les Possédés.

  • La presse

« Humour et folie douce sont livrés sans fioritures [...]. Efficace. » Libération, René Solis, 24 novembre 2011.

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Spectacle terminé depuis le jeudi 22 décembre 2011

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