Ascension céleste

• Le spectacle

Ascension céleste, ou comment féconder l’espace et vivre le temps infini de l’imaginaire. Une sculpture Ave Sol de Roger Bénévant nous propose ce salut au soleil comme une redécouverte essentielle. Elle est amorce et projection d’un mouvement qui tend tout son corps vers un horizon sans limite. Les décors projetés la font émerger d’un monde totalement inconnu, sidéral et minéral, fascinant et effrayant. Les musiques portées par les flûtes de Pierrette de Fauconval nous conduisent jusqu’au bout de leur souffle nous ouvrant les portes d’une utopie où nous nous sentons comme rassemblés dans une utopie du merveilleux.

Michel Sendrez

• Note d'intention

Le secret du monde est toujours intact et fait tourner autour de lui les « pourquoi » et les « comment ». Il se traduisent ici en incantations et en préludes à l’au-delà pour s’élever aux chants des oiseaux. Pour Pierrette de Fauconval, ce triptyque (sculpture, tableaux, musique) nous révèle à quel point l’art et le sacré sont scellés.

• La sculpture Ave Sol

Ave Sol est notre intermédiaire entre le Ciel et la Terre. Par la puissance de son élancement, elle conduit ascèse et incantation au plus haut. Les projections d’infini. Elles nous invitent à pénétrer dans un monde inconnu et mystérieux, oscillant entre l’infiniment grand des constellations et l’infiniment petit. Elles nous livrent la beauté essentielle et nous attirent vers l’absolu.

• Les flûtes

L’homme primitif les fabriquait dans des os d’oiseaux et s’en servait pour imiter leur chant miraculeux, accompagnant ainsi leur envol aux portes du « Divin ». Pierrette de Fauconval nous convie à partager cette expérience éminemment humaine et universelle. Le souffle de ses flûtes donnent vie à ces chants d’oiseaux et nous guident aux confins de mondes mystérieux.

La découverte de l’existence des flûtes d’Isturitz dans les grottes de St Martin d’Arberoue dans les Pyrénées atlantiques a été un ajustement certain dans sa démarche musicale. Ces flûtes décorées, polies, taillées dans des os d’oiseau par l’homme primitif (30 000 ans avant notre ère) était sans conteste un premier instrument de magie propre à transporter l’homme dans ses premières transcendances.