Le compositeur Igor Fiodorovitch Stravinski est né le 17 juin 1882 à Orianenbaum, près de Saint-Pétersbourg.
Il naît en 1882, suit des cours de droit et de piano, mais la musique domine rapidement ses études universitaires. Après avoir côtoyé Nikolaï Rimski-Korsakov, il est remarqué à Paris par Serge de Diaghilev qui lui propose de réaliser un ballet, qui sera intitulé L’Oiseau de feu (1910). Son oeuvre est marquée par une originalité rythmique et orchestrale. Il compose entre autre Petrouchka (1911) et le ballet Le Sacre du printemps (1913), sa pièce phare et corrosive, qui marque un tournant dans la musique du XXe siècle et fait scandale, au moins autant par la chorégraphie de Nijinski que par l’originalité de sa musique. Par ses harmonies opulentes, ses rythmes asymétriques et ses orchestrations scintillantes, voire féeriques, Le Sacre influencera tout autant les musiciens classiques et contemporains que les jazzmen.
La guerre contraint Stravinsky à rejoindre la Suisse, où il rencontre Charles-Ferdinand Ramuz. Avec lui, il crée L'Histoire du soldat. En 1919, il s’installe en France et prend la nationalité française. Il fait des tournées dans le monde entier en tant que pianiste ou chef d’orchestre. Il compose pour piano, quatuor, septuor et octuor. De nombreux ballets suivent : Pulcinella (1920), Apollon musagète (1927), Le Baiser de la fée (1928), ainsi que l’oratorio OEdipus rex (1927) ou encore l’opéra bouffe Mavra (1922).
Sa musique prend par la suite une nouvelle voie, avec des rythmes moins violents, et un retour de l’ampleur et de la consonance. Cette période se prolonge au-delà de son départ pour les États-Unis en 1939. Il devient alors professeur à Harvard avant de s’établir à Hollywood et de prendre la nationalité américaine en 1945.
Sa production est énorme et variée : il compose des concerti jazz, des symphonies, des opéras (The Rake's Progress (1951)), de nouveaux ballets, etc. Le renouvellement est la première caractéristique de l’approche musicale de Stravinsky. Véritable expérimentateur, il explore le champ des possibles musicaux. Il s’adonne ainsi à partir de 1952 au dodécaphonisme sériel, livrant Canticum sacrum (1956) et le ballet Agon (1957).
Il meurt à New York le 6 avril 1971. Ses obsèques, à Venise, firent se déplacer une foule immense.
La Seine Musicale - Grande Seine, Boulogne-Billancourt
Découvrez les ballets mythiques de Maurice Béjart interprétés par le Béjart Ballet Lausanne, une occasion unique de revivre à La Seine Musicale les chefs-d’œuvre du chorégraphe qui continuent d'envoûter et d'inspirer le public du monde entier.
Les Gémeaux - Scène Nationale de Sceaux, Sceaux
Après nous avoir conquis avec From In, ballet d’une grande élégance, la chorégraphe Xie Xin revient avec sa dernière création, In Satie / The Rite of Spring, à l’occasion de trois soirées exceptionnelles. À partir de 10 ans
La Scala Paris, Paris
En route pour regagner les siens, un soldat sans fortune croise le Diable qui lui propose un étrange marché : céder son violon en échange d’un livre capable de lui apporter richesse et pouvoir.
Salle Gaveau, Paris
Nul ne songerait à contester le statut de virtuose transcendant d’Alexander Malofeev. Cependant, loin de se cantonner à des démonstrations pyrotechniques, la jeune étoile aime sortir des sentiers battus et le programme de ce récital en administre la preuve.
Théâtre Silvia Monfort, Paris
La compagnie italienne Dewey Dell mêle partitions chorégraphiques et arts visuels dans des pièces d’une grande originalité. Avec Le Sacre du printemps, prix de la meilleure production de danse en Italie en 2023, elle offre à l’œuvre de Stravinsky une nouvelle lecture fascinante. À partir de 8 ans
TEC - Théâtre Coluche, Plaisir
L’Orchestre national d’Île-de-France propose une flamboyante soirée « made in USA » sous la direction de la cheffe états-unienne Michelle Merrill. Au programme : trois compositeurs de la première moitié du XXe siècle qui ont marqué la création musicale outre-atlantique. Welcome !
Théâtre du Gouvernail, Paris
Un soldat rentre chez lui en permission. Sur son chemin, il rencontre le Diable, qui lui propose un étrange marché : échanger son violon contre un livre qui prédit l’avenir.
La Seine Musicale - Auditorium, Boulogne-Billancourt
Un dernier adieu pour la figure mythique du célèbre séducteur Casanova.
Théâtre de Gennevilliers (T2G), Gennevilliers
Et si l’on relisait les classiques au féminin ? Avec La petite soldate, Gaëlle Bourges relève ce pari audacieux en réinventant le célèbre conte musical L’Histoire du soldat, composé en 1917 par Igor Stravinsky sur un texte de Charles-Ferdinand Ramuz.
La Seine Musicale - Auditorium, Boulogne-Billancourt
Il y a dans le chant du violon une tendresse qui ressemble à l’aube. Beethoven y dépose une lumière fragile, comme une confidence offerte au silence. Puis vient la danse des forces profondes, lorsque Stravinsky réveille la terre. Le rythme se fait battement du monde, appel d’un printemps premier, où l’homme rejoint la ferveur des rites anciens.
Théâtre des Champs-Elysées, Paris
Joséphine Baker revisitée par Germaine Acogny et Le Sacre du printemps de Pina Bausch interprété par des danseurs africains.
La Seine Musicale - Auditorium, Boulogne-Billancourt
La Seine Musicale célèbre le 150ᵉ anniversaire de Ravel avec une partition emblématique : le Boléro.
Théâtre du Châtelet, Paris
Dans cet opéra de poche, Ramuz et Stravinsky revisitent à la fois Faust et Lohengrin, en s’intéressant à l’âme d’un pauvre médecin-soldat qui obtient un livre qui prédit le futur.
L'Onde Théâtre Centre d'Art, Vélizy-Villacoublay
Le chorégraphe Olivier Dubois poursuit sa collection de Sacre(s) du printemps qu’il confie cette fois-ci à la danseuse étoile Marie-Agnès Gillot, pour qui il confesse une admiration sans bornes.
Théâtre des Champs-Elysées, Paris
On les avait découverts lors d'un Dimanche Matin, les frères Jussen intègrent désormais la cour des récitals du soir.
Opéra Garnier, Paris
Inspiré par une série de gravures moralistes du peintre William Hogarth, Igor Stravinsky signe une œuvre d'une grande audace, notamment rythmique. La mise en scène flamboyante d’Olivier Py éclaire d’une lumière sombre cet opéra faustien hanté par la tentation et l’aveuglement. Spectacle en anglais, surtitré en français et en anglais.