
Anatole est la première oeuvre dramatique d'Arthur Schnitzler. Contrairement à La Ronde, plus connue, qu'il écrivit plus tard et où les scènes s'enchaînent par accouplements successifs des personnages, Anatole fut conçu comme un cycle de sept petites pièces en un acte parfaitement autonomes. Sept planètes, de tailles différentes, tournant sur elles-mêmes et irradiant chacune une lumière singulière. Aucune logique ne préside au bouquet qu'elles composent. Pourtant elles tiennent ensemble. Sans être liées, ni contenues dans un tout. Alors, comment ?
Mettre en scène Anatole, c'est poser cette question : autour de quel astre gravitent ces joyeuses planètes ? Et oser cette réponse : le soleil noir du désir. Freud fit un jour cet aveu à Schnitzler : «Je me suis souvent demandé d'où vous teniez la connaissance de tel ou tel point caché, alors que je ne l'avais acquise que par un pénible travail d'investigation, et j'en suis venu à envier l'écrivain que déjà j'admirais.»
La pièce est publiée en 1892. Cette fin de siècle viennoise, cette Apocalypse joyeuse, comme on l'a si bien nommée, qui vit basculer tous les domaines de l'art et de la science vers une post-modernité inquiète, est le moment et le lieu d'une faille. Anatole en est le point de raccord, un passage au trouble, au flou, une sorte de fondu enchaîné sur la grande scène du baiser, quand les regards déjà s'embrument. L'expression encore joyeuse d'une apocalypse dont le siècle à venir révèlera le vrai visage. L'éclipse du soleil viennois.
C'est pourquoi nous avons fait le choix d'ajouter une toute dernière planète au cycle des Anatole. La huitième, qui fut publiée à part, la 7+1. Celle qui brise le temps de l'éternel retour et inscrit Anatole dans une histoire, dans un après. On le retrouve, âgé, face à cette Femme qui lui échappait et dont il questionnait infiniment le désir. Le moment du trop tard.
Claude Baqué
Bonsoir, Il est un peu tard pour vous répondre vu que la pièce n'est plus jouée mais, travaillant moi-même dans ce théâtre, j'ai pu voir la pièce 3 fois et je peux vous dire que résumer le texte n'est pas chose facile. Le parti-pris de Claude Baqué est un choix qu'il faut respecter. Le mieux aurait sans doute été pour vous de vous informer directement au théâtre (nous faisons de magnifiques cartes com!) mais cela dit, je comprends votre frustration devant cette approche et je pense que le site aurait pu se renseigner aussi pour faire un résumé digeste. En espérant que vous ne bouderez pas notre théâtre à l'avenir, je vous souhaite une bonne année et de bonnes pièces de théâtre! Une salariée de l'Athénée-Théâtre Louis-Jouvet!
Bonjour je trouve que votre texte relève en grande partie du charabia et n'incite pas à aller voir la pièce. Pourquoi vouloir toujours bassiner les gens avec de la post-modernité en veux-tu en voilà? Vous auriez pu parler de la pièce au lieu d'essayer de la justifier. Dominique Jouan
Bonsoir, Il est un peu tard pour vous répondre vu que la pièce n'est plus jouée mais, travaillant moi-même dans ce théâtre, j'ai pu voir la pièce 3 fois et je peux vous dire que résumer le texte n'est pas chose facile. Le parti-pris de Claude Baqué est un choix qu'il faut respecter. Le mieux aurait sans doute été pour vous de vous informer directement au théâtre (nous faisons de magnifiques cartes com!) mais cela dit, je comprends votre frustration devant cette approche et je pense que le site aurait pu se renseigner aussi pour faire un résumé digeste. En espérant que vous ne bouderez pas notre théâtre à l'avenir, je vous souhaite une bonne année et de bonnes pièces de théâtre! Une salariée de l'Athénée-Théâtre Louis-Jouvet!
Bonjour je trouve que votre texte relève en grande partie du charabia et n'incite pas à aller voir la pièce. Pourquoi vouloir toujours bassiner les gens avec de la post-modernité en veux-tu en voilà? Vous auriez pu parler de la pièce au lieu d'essayer de la justifier. Dominique Jouan
Square de l'Opéra-Louis Jouvet, 7 rue Boudreau 75009 Paris