
De la prison à la scène, voici l’histoire d’une existence sauvée par l’art. Dans ce récit poignant à la première personne, mis en scène par Enzo Verdet, Redwane Rajel, homme aux mille vies, raconte sa reconstruction à travers le théâtre.
« J’ai été un petit garçon heureux, entre une mère adorée et une tante magicienne. J’ai été un adolescent bagarreur et un militaire obéissant. J’ai été un boxeur professionnel qui, un jour, a cogné trop fort. J’ai été un prisonnier, reclus à l’isolement durant deux ans. J’ai été un père privé de ses enfants. Et puis il y a eu le théâtre, et tout a changé. Je m’appelle Redwane Rajel, et aujourd’hui, grâce à Enzo Verdet, Olivier Py et Joël Pommerat, je suis comédien. »
Redwane Rajel découvre le théâtre en prison, avec Olivier Py, alors directeur du Festival d’Avignon. C’est ce parcours exceptionnel et profondément humain qu’il nous raconte dans À l’Ombre du réverbère, un récit intime — celui de sa propre vie. Avec lui, on parcourt les couloirs de la prison jusqu’à son jugement, et l’instant décisif qui le mènera aux planches. La mise en scène d’Enzo Verdet, toute en retenue, déjoue les pièges du voyeurisme. Elle montre, avec une délicatesse infinie, l’être humain tel qu’il est : faillible.
« Parcours atypique d’un homme qui se sauve grâce au théâtre : Redwane Rajel, mis en scène par Enzo Verdet, raconte sa dignité restaurée et le chemin qui va de la prison à la scène. » Catherine Robert,La Terrasse
« Au pied des parois-miroirs qui l’enserrent, Redwane Rajel semble « infini ». » KIlial Orain, Télérama TTT
« Plus qu’une reconversion, c’est bien une seconde vie que s’est faite Redwane Rajel sur les plateaux et qu’il déroule dans ce premier solo avec générosité et clarté – quitte à se restreindre à une langue parfois policée ou descriptive. Pas de quoi gâter la réussite de À l’ombre du réverbère, témoignage très incarné d’un long chemin depuis les geôles jusqu’aux plateaux. » Callysta Croizer, Mouvement
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