“Sauve qui peut” pas mal comme titre

du 8 au 20 janvier 2008
1h30

“Sauve qui peut” pas mal comme titre

Changeant de costumes au son de la Marche de Radetzky, jonglant avec des d’accessoires, tg Stan exalte le sens du grotesque et de la poésie, les multiples registres à l’œuvre dans ces cinq esquisses de Thomas Bernhard où le travail de sape passe avant tout par la langue : une langue rageuse, incantatoire, brillante, qui fait la part belle aux monologues.

En 2005, le public du Festival d’Automne avait réservé un accueil triomphal à My Dinner with André, adaptation marathon et gourmande du scénario d’un film de Louis Malle. Le collectif flamand tg Stan revient cette année avec “Sauve qui peut”, pas mal comme titre, d’après Thomas Bernhard, un spectacle qui, succédant à Tout est calme, créé en 1998, constitue le second volet d’une trilogie annoncée consacrée à l’écrivain autrichien.

“Sauve qui peut”, pas mal comme titre est l’une des répliques de la pièce Au but, ici choisie pour donner son titre générique à un spectacle qui rassemble cinq « dramuscules » - ces mini-drames en un acte (sept au total, écrits sur plus de douze années) dans lesquels l’écrivain continue de sonder le trouble passé de ses compatriotes et de traquer la permanence du fascisme ordinaire : Freispruch (Acquittement), placé sous l’épigraphe d’une phrase de Mussolini ; Eis (Glaces), mettant également en scène politiciens et magistrats, ici devenus cibles d’un terroriste ; Maiandacht (Le Mois de Marie), discussion entre deux femmes au crépuscule, longeant un cimetière qui pourrait être celui de Traustein, la ville d’enfance de Bernhard ; Match, mettant aux prises un agent de police regardant un match de foot dans son salon et sa femme qui, assise à ses côtés, préférerait aller au lit ; A Doda (Un mort), enfin, pièce « pour deux actrices et une route » dont le texte est empreint d’une tonalité quasi beckettienne.

Changeant de costumes au son de la Marche de Radetzky, jonglant avec des d’accessoires, tg Stan exalte le sens du grotesque et de la poésie, les multiples registres à l’œuvre dans ces cinq esquisses où le travail de sape passe avant tout par la langue : une langue rageuse, incantatoire, brillante, qui fait la part belle aux monologues.

Texte d’après Les Dramuscules (Eis, A Doda, Match, Freispruch et Maiandacht) de Thomas Bernhard. Traduction de Claude Porcell.

Vous avez vu ce spectacle ? Quel est votre avis ?

Note

Excellent

Très bon

Bon

Pas mal

Peut mieux faire

Ce champ est obligatoire
Ce champ est obligatoire

Vous pouvez consulter notre politique de modération

Informations pratiques

Théâtre de la Bastille

76, rue de la Roquette 75011 Paris

Accès handicapé (sous conditions) Bar Bastille Salle climatisée
  • Métro : Bréguet-Sabin à 377 m, Voltaire à 391 m
  • Bus : Commandant Lamy à 2 m, Basfroi à 243 m, Charonne - Keller à 244 m, Voltaire - Léon Blum à 384 m
Calcul d'itinéraires avec Apple Plan et Google Maps

Plan d’accès

Théâtre de la Bastille
76, rue de la Roquette 75011 Paris
Spectacle terminé depuis le dimanche 20 janvier 2008

Pourraient aussi vous intéresser

Partenaire
- 44%
La Loi du marcheur

Théâtre de la Bastille

Oublie-moi

Théâtre Actuel La Bruyère

La réunification des deux Corées

Théâtre de la Porte Saint-Martin

Un Tramway nommé Désir

Théâtre des Bouffes Parisiens

Spectacle terminé depuis le dimanche 20 janvier 2008