Quand le meurtre d'un nouveau-né d'espèce inconnue entraîne un procès sur l'origine de notre humanité. Nouvelle version d'Emmanuel Demarcy-Mota en écho à la 30e commémoration du génocide des Tutsis au Rwanda.
Le médecin Figions est appelé une nuit chez Douglas Temple more, journaliste, pour constater la mort de son « fils » qu’il vient d’empoisonner à la strychnine. Or le médecin, à sa grande surprise, découvre dans le berceau un être qui ressemble plutôt à une sorte de singe. Douglas a déclaré ce fils et l’a même fait baptiser, mais la question qui se pose est alors : a-t-il commis un infanticide, ou le meurtre d’un animal ?
La pièce retrace le procès de Douglas, qui vient lui-même de convoquer un inspecteur de police et souhaite ce procès.
En une controverse passionnante, à la fois profonde et fantastique, Zoo interroge notre humanité et ses origines. La pièce s'inscrit pleinement dans les œuvres nées des grands drames du XXe siècle et de la révélation de leurs atrocités, tout en anticipant les questions contemporaines liées à l'anthropocentrisme et au transhumanisme.
Aussi, en partenariat avec l'acteur et metteur en scène Dorcy Rugamba, une nouvelle dramaturgie fera résonner la pièce de Vercors avec les crimes commis en 1994 au Rwanda à l'encontre les Tutsis, afin d'honorer la mémoire des victimes du génocide. Cette dramaturgie inclura des artistes rwandais rencontrés lords de workshops menés par Emmanuel Demarcy-Mota et la Troupe du Théâtre de la Ville à Kigali, elle sera accompagnée de rencontres/débats.
« Une esthétique entre onirisme et réalisme, Emmanuel Demarcy-Mota se place dans la ligné d'un théâtre brechtien, épique et didactique. Nourri de sa fructueuse collaboration avec scientifiques et médecins, il ose un spectacle pour penser et rêver. » Fabienne Pascaud, Télérama TT
« Une représentation de Zoo rapide, agile (…) qui tient en haleine. Emmanuel Demarcy-Mota sait entraîner ses comédiens. À travers eux, on entend la voix de Vercors. (…) Cinquante ans plus tard, son appel à la résistance reste patent. » Le Monde
« Une fable humaniste adaptée avec brio. » Les Echos
« Quand le théâtre offre à la beauté de servir la pensée. » La Terrasse
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