
Ce thriller épique est inspiré du crime non élucidé le plus célèbre d’Australie. Au fin fond du bush, à Wonnangatta, deux hommes sont confrontés à une disparition inexplicable, puis à un meurtre avéré et enfin, à un suspect qui leur échappe. Ils assemblent les pièces d’un puzzle pour tenter d’en percer le mystère. Ils vivent et restituent en direct leur histoire, réelle ou fictive… À partir de 15 ans
À partir de 15 ans
Ce thriller épique est inspiré du crime non élucidé le plus célèbre d’Australie. Au fin fond du bush, à Wonnangatta, deux hommes sont confrontés à une disparition inexplicable, puis à un meurtre avéré et enfin, à un suspect qui leur échappe. Ils assemblent les pièces d’un puzzle pour tenter d’en percer le mystère. Ils vivent et restituent en direct leur histoire, réelle ou fictive…
Le public est régulièrement pris à témoin de ces fantasmes qui les tiennent debout, ensemble, dans une instabilité et un suspense permanents.
Le dispositif scénique fait peur au début par son minimalisme, mais c'est pour mieux se déployer dans les moments qui en ont besoin et ses idées sont savamment distillées. Les répliques sont sèches, mais font toutes mouches, l'atmosphère est poisseuse et les comédiens sont investis. Il vaut mieux ne pas se renseigner sur le fait divers dont c'est adapté, et se laisser porter par ce voyage dans l'Australie et la tête de nos protagonistes exténués. Une pièce vraiment marquante.
Un western ? Un polar ? Une chevauchée épique et poétique ? Une quête initiatique ? Cette pièce d’Angus Cerini tient de tout cela. Ce texte étrange est avant tout superbement écrit (chapeau au traducteur !). On connait le goût de Jacques Vincey pour le théâtre de texte et sa capacité à en tirer le meilleur, étant un maître pour respecter dans toutes leurs nuances la lettre et l’esprit des grands textes et, dans un même geste théâtral, apporter sa propre originalité de mise en scène. Angus Cerini s’est inspiré d’un fait divers réel pour écrire Wonnangatta. Je vous conseille de ne pas chercher à en savoir plus sur ce fait divers avant de voir la pièce ; cela nuirait au suspense, sans être nécessaire pour que vous ressentiez la dimension absurde de cette histoire. La langue d’Angus Cerini (et de son traducteur Dominique Hollier) sait adopter une syntaxe sèche jusqu’à l’os quand c’est nécessaire. Elle sait aussi alterner entre le dialogue, la narration et l’expression des pensées des personnages. Ce passage d’un registre à un autre est très bien servi par les deux excellents comédiens sur le plateau, Serge Hazanavicius et Vincent Winterhalter. La scénographie est sobre et efficace. Écriture magistrale, excellents comédiens, mise en scène et scénographie de grande qualité, alliance inattendue du suspense, de l’absurde et de la poésie, Wonnangatta réussit à transformer un simple fait divers en un grand moment de théâtre.
Pour 2 Notes
Le dispositif scénique fait peur au début par son minimalisme, mais c'est pour mieux se déployer dans les moments qui en ont besoin et ses idées sont savamment distillées. Les répliques sont sèches, mais font toutes mouches, l'atmosphère est poisseuse et les comédiens sont investis. Il vaut mieux ne pas se renseigner sur le fait divers dont c'est adapté, et se laisser porter par ce voyage dans l'Australie et la tête de nos protagonistes exténués. Une pièce vraiment marquante.
Un western ? Un polar ? Une chevauchée épique et poétique ? Une quête initiatique ? Cette pièce d’Angus Cerini tient de tout cela. Ce texte étrange est avant tout superbement écrit (chapeau au traducteur !). On connait le goût de Jacques Vincey pour le théâtre de texte et sa capacité à en tirer le meilleur, étant un maître pour respecter dans toutes leurs nuances la lettre et l’esprit des grands textes et, dans un même geste théâtral, apporter sa propre originalité de mise en scène. Angus Cerini s’est inspiré d’un fait divers réel pour écrire Wonnangatta. Je vous conseille de ne pas chercher à en savoir plus sur ce fait divers avant de voir la pièce ; cela nuirait au suspense, sans être nécessaire pour que vous ressentiez la dimension absurde de cette histoire. La langue d’Angus Cerini (et de son traducteur Dominique Hollier) sait adopter une syntaxe sèche jusqu’à l’os quand c’est nécessaire. Elle sait aussi alterner entre le dialogue, la narration et l’expression des pensées des personnages. Ce passage d’un registre à un autre est très bien servi par les deux excellents comédiens sur le plateau, Serge Hazanavicius et Vincent Winterhalter. La scénographie est sobre et efficace. Écriture magistrale, excellents comédiens, mise en scène et scénographie de grande qualité, alliance inattendue du suspense, de l’absurde et de la poésie, Wonnangatta réussit à transformer un simple fait divers en un grand moment de théâtre.
5 rue des Plâtrières 75020 Paris