
Dans Pastorale américaine, Philip Roth évoque la faillite du rêve américain à travers le portrait d’un père qui cherche sa fille, Merry Levov, passée de la révolte contre l’american way of life à l’action terroriste. Nina Negri se saisit de ce personnage en fuite, et invite d’autres voix pour aborder à son tour la question de la violence au féminin, dans un aller-retour permanent avec les enjeux du présent. Dans le cadre du festival Transforme - Paris.
Dans le cadre du festival Transforme - Paris.
Dans Pastorale américaine (1997), Philip Roth évoque la faillite du rêve américain à travers le portrait d’un père qui cherche sa fille, la jeune Merry Levov, passée de la révolte contre l’american way of life à l’action terroriste.
Nina Negri se saisit de ce personnage en fuite, et dans le creux du roman américain, elle invite d’autres voix pour aborder la question de la violence au féminin. Dans quelles blessures, dans quels refus la révolte prend-elle sa source ? Comment, et quand se décide le passage à l’acte ?
Aux prises avec les questions les plus brûlantes du présent (la riposte féministe, la radicalité écologique), le spectacle s’ancre dans les profondeurs d’une forêt, tantôt refuge, tantôt abysse, grâce au décor mouvant de la plasticienne Eva Jospin.
Au milieu de cet épais taillis végétal et mental, la transformation de Merry prend l’envergure d’une possible libération.
Une ibterpretation très engagée une mise en scène belle et puissante, un cri de souffrance et de rage interpellant, mais une impression finale un peu décevante, je reste comme un peu extérieur devant ce spectacle très cathartique
Pour 1 Notes
Une ibterpretation très engagée une mise en scène belle et puissante, un cri de souffrance et de rage interpellant, mais une impression finale un peu décevante, je reste comme un peu extérieur devant ce spectacle très cathartique
17, boulevard Jourdan 75014 Paris