Township Stories

Spectacle en anglais surtitré en français.

• Un thriller angoissant

Créé en 2006, Township Stories, la seconde pièce de Grootboom, s’inscrit dans la lignée de l’immense succès de sa première mise en scène, Cards. Associé à Presley Chweneyagae pour l’écriture, cette pièce a permis à Paul Grootboom d’être considéré comme l’un des dramaturges sud-africains les plus influents, détenteur des valeurs du théâtre social dans son pays d’origine. Cette pièce a valu à Paul Grootboom le surnom de " Tarantino Township " . Township Stories est un thriller angoissant qui s’apparente à la tradition du film noir.

A travers le canevas de récits de vie parallèles, Paul Grootboom pose un regard acerbe sur la vie quotidienne d’habitants des bidonvilles post -apartheid. Ici, une fille fuit son foyer après avoir passé sa vie à se quereller avec sa mère, elle-même fuyant avec un Malawiti, car elle reproche à son mari de ne pas remplir ses devoirs conjugaux.

Là, un père maltraite son fils, fils qui entretient simultanément une relation avec une propriétaire métisse et sa fille à qui il a juré un éternel amour. Tout l’enjeu est là : réussir à entretenir ces deux relations en jouant double jeu auprès de l’une et de l’autre.

Et pendant ce temps, la jeune fille en fuite a trouvé refuge auprès d’un voyou qui ne tardera pas à abuser d’elle, un homme persuadé que les blessures de la vie s’effacent par la violence. Son père engage alors un tueur à gages pour éliminer le violeur et récupérer sa fille. Et au milieu de toute cette misère, un tueur en série progresse en toute liberté.

La bande son est un savant mélange composé de Louis Armstrong, Paul Simon, Bruce Springsteen et Tracy Chapman, sans oublier des emprunts à la Kwaito (house musique locale) et à la musique sud-africaine.

• La presse en parle

« Fuyant le misérabilisme comme la peste, Grootboom et ses treize acteurs parviennent à restituer avec une énergie formidable la langue et les gestes des habitants des bidonvilles, simplement symbolisés par des panneaux en tôle ondulée. » Sorine Etienne, Le Figaro, 04. décembre 2013