Tête à claques

Paris 20e
du 4 au 14 avril 2012
1h15

Tête à claques

Stef et Mika, deux têtes de turcs, boucs émissaires de père en fils, deux gamins poursuivis par leur entourage aussi hargneux qu’impitoyable. De retour à la maison après douze ans d’absence, ils retrouvent adultes la table dressée pour l’anniversaire qui ne fut jamais célébré pour cause d’incendie et d’emprisonnement.
  • Deux boucs émissaires

Il faut oublier dit l’un. Non, il faut raconter dit l’autre. Et ils vont le faire. Et comment ! Les jumeaux, Stef et Mika, la « crapule » et le « débile » comme les surnomment les autres.

Stef et Mika, deux têtes de turcs, boucs émissaires de père en fils, deux gamins poursuivis par leur entourage aussi hargneux qu’impitoyable.

De retour à la maison après douze ans d’absence, ils retrouvent adultes la table dressée pour l’anniversaire qui ne fut jamais célébré pour cause d’incendie et d’emprisonnement.

Mais quel incendie ? Quelle prison ? Ils vont nous les dire les jumeaux Piron, les mochetés et les duretés de la vie, la « mauvaiseté » des autres, les moqueries, les exclusions, les humiliations au quotidien et… la blessure de trop. Stef et Mika, deux frères, deux acteurs et leurs marionnettes grotesques et bourrées de tendresse. Stef et Mika, des compagnons de Poil de carotte, de Cosette et de Brasse-bouillon, en résidence chez les frères Dardenne, en proie à des hordes de Thénardier et autres Folcoche tapis dans l’ombre de la bêtise et de la méchanceté humaines.

C’est comme ça, là-bas, en Belgique, du côté de Liège. Chez les autres. Chez les autres, bien sûr… Pas si sûr justement !

Petits héros de toutes les misères unissez-vous.

  • La presse

« Avec Tête à claques, les Ateliers de la Colline offrent un très grand moment de théâtre, de beauté et d'émotion.Le bon-heur ! Pas d'autre mot pour dire l'état dans lequel on sort de Tête à claques (dès 9 ans), des Ateliers de la Colline. Portés par deux comédiens formidables, Quantin Meert et François Sauveur, le spectacle est un émerveillement de tous les instants grâce aux poupées géantes et à l'univers graphique de Dominique Renard, manipulés sur le plateau par Vanessa Lequeux. Grâce aussi à l'univers sonore de Mathieu Lesage et aux partitions originales d'Aurélie Dorzée et Tom Theuns. Grâce surtout à l'écriture superbe et à la mise en scène de Jean Lambert. Sans aucun misérabilisme, il évoque le monde ouvrier et agricole dans sa crue réalité.

« Il faut oublier », dit Stef à la fin.

« Non, il faut raconter », tranche Mika. Il a mille fois raisons.

Le bon-heur ! On vous dit ! » Jean-Marie Wynants- Le Soir

« L'adhésion du spectateur est acquise dès les premières répliques. D'abord, parce que le duo gémellaire est incarné par des comédiens habités par leurs rôles. Ensuite parce que la scénographie et la mise en scène tirent parti de tous les éléments afin de les transformer en signes scéniques d'évidences. Il s'agit pour les héros de jouer leurs emplois tout en donnant vie aux innombrables partenaires marionnettes expressives qui les entourent. (...) Les Ateliers de la Colline ont réussi un travail exemplaire tant au niveau de la forme qu'à celui du fond. Bravo ! » Michel Voiturier, ruedutheatre

« Sans concession, Jean Lambert, auteur et metteur en scène de ce texte brillant, va jusqu'au bout de sa logique et aborde, en sous-couches, des thèmes aussi importants que la parole, dite ou non. Remarquable d'inventivité, la scénographie permet aux comédiens- vibrant Quantin Meert, dans le rôle du meneur Stef, touchant François Sauveur, avec sa bouille à la Jérémie Renier, dans celui de Mika, et judicieuse Vanessa Lequeux pour la vie de plateau- d'animer les marionnettes. Grandes poupées de chiffons d'apparence inoffensive, elles prennent rapidement corps. Avec une belle économie de moyens humains et financiers, Stef et Mika font évoluer le décor tout en testant dans la peau indélébile de leurs personnages. La vie au village, les écoliers en classe, les invités au banquet, les patrons d'usine et les sales gosses du quartier, tout y est. Pour enfants dès neuf ans, Tête à claques s'adresse indiscutablement à tous. Il s'y passe, il s'y dit et il s'y dénonce tant de choses... Du théâtre rare et complet, comme on l'aime. » Laurence Bertels, La Libre Belgique

« Les meilleurs spectacles ne sont-ils pas ceux qui nous prennent à la gorge et aux tripes ? Si oui, celui-ci en fait partie. Une énergie décapante (texte et mise en scène de Jean Lambert, jeu de Quantin Meert et François Sauveur) pour raconter l’histoire qui se répète : deux gamins boucs émissaires comme l’a toujours été leur père dans le village ; la cruauté, l’angoisse la souffrance des hommes dans leurs relations. Pour leur donner vie sur scène, Dominique Renard a créé de nombreuses poupées d’une présence étonnante ! Et c’est un village entier qui s’anime devant nos yeux (grâce aussi à la discrète et efficace Vanessa Lequeux). Tout est juste dans ce spectacle - drôle, tonique et émouvant - qui va sans nul doute toucher les enfants là où ça fait mal… pour leur faire du bien ! « En parler surtout ! » dit Mika à son frère… » Sarah Colasse, Le Ligueur

« Jean Lambert raconte magnifiquement cette souffrance d’enfance. C’est physique, clownesque, grotesque, drôle et douloureux. » Un Fauteuil pour l’orchestre

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Spectacle terminé depuis le samedi 14 avril 2012

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