Spaghetti’s Club

Bobigny (93)
du 4 au 10 novembre 2002

Spaghetti’s Club

Le fait divers meurtrier fascine souvent par la violence insoupçonnée qu’il révèle, par la brutalité avec laquelle il pose la question des rapports conflictuels qui s’établissent entre membres d’un même groupe, d’une même société que ce soit dans le rapport intime du couple ou dans le rapport social collectif.

Le fait divers meurtrier fascine souvent par la violence insoupçonnée qu’il révèle, par la brutalité avec laquelle il pose la question des rapports conflictuels qui s’établissent entre membres d’un même groupe, d’une même société que ce soit dans le rapport intime du couple ou dans le rapport social collectif. Il transforme aussi souvent les inconnus d’hier en héros tragiques d’aujourd’hui, porteurs d’un destin hors du commun rejoignant par leurs actes sanglants les héros de fiction, les héros mythiques nés dans l’imagination des dramaturges de l’Antiquité gréco-romaine.

Ainsi en est-il de l’américain Richard R. qui tua et éviscéra sa femme Ferrari R. le 3 juin 1995 à la suite d’une dispute née d’une divergence sur le temps de cuisson des pâtes. Voilà le fait divers dans la sécheresse du constat policier. Mais, le fait divers est comme un iceberg : il n’est pas seulement ce que l’on voit dans l’instant, dans l’image du meurtre, il comporte aussi une partie immergée que l’on découvre quand l’enquête policière commence. On découvre alors que Richard R. n’aime pas seulement les pâtes mais aussi le philosophe italien Giordano Bruno (condamné à mort et brûlé vif à Rome par l’Inquisition en 1600), le physicien moraliste Georg Christoph Lichtenberg, le romancier Lewis Carroll et le compositeur John Cage.

Le compositeur Jean-Luc Therminarias et l’écrivain et metteur en scène Jean Lambert-Wild se sont posés la question, à partir de l’histoire réelle ou imaginée de Richard R., de savoir quelles sont les formes que le théâtre peut donner au récit du fait divers tragique lorsque l’information médiatique qui nous submerge est si fragmentée, rapide et amnésique. Comment le faire résonner dans l’imaginaire du spectateur ?

Leur réponse passe par un nouvel espace scénographique en tridimensionnalité, par une utilisation poétique de techniques nouvelles mises au service d’une écriture qui doit avoir la souplesse de la composition musicale.

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Spectacle terminé depuis le dimanche 10 novembre 2002
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