Saint Elvis

du 4 décembre 2008 au 9 janvier 2009
1h20

Saint Elvis

Saint Elvis passe l’icône Presley aux rayons X. La pièce s’appuie sur une réalité historique et sur trois protagonistes ayant existé : Elvis, sa mère Gladys et son impresario, le Colonel Parker. Les trois personnages de la pièce ont fini à leur insu par se prendre totalement pour ce qu’ils incarnent. Les voilà qui jouent et rejouent inlassablement leur rôle, devant le public, dans ce qui pourrait ressembler à l’antre d’un fan-adolescent-attardé, ou peut-être est-ce un box de parking aménagé, à moins que cela ne soit une chambre d’hôpital psychiatrique.
  • Le spectacle

Au milieu des années 50, il incarnait le rock’n’roll. Trente ans après sa mort, le mythe Presley reste vivace, plus populaire que jamais. Dans sa pièce, Serge Valletti, l’un des auteurs contemporains les plus joués, s’inspire de l’image du King. Une coupe transversale dans la vie d’un type qui se prenait pour Elvis, à moins que ce ne soit vraiment Elvis Presley !

« J’écris pour voir où ça va » dit Serge Valletti. Et le moins que l’on puisse dire c’est qu’une fois le fil tiré ça se bouscule. Il suit le zigzag des idées, laisse courir les mots au rythme de la pensée avec liberté et insolence. Saint Elvis passe l’icône Presley aux rayons X. La pièce s’appuie sur une réalité historique et sur trois protagonistes ayant existé : Elvis, sa mère Gladys et son impresario, le Colonel Parker. Les trois personnages de la pièce ont fini à leur insu par se prendre totalement pour ce qu’ils incarnent. Les voilà qui jouent et rejouent inlassablement leur rôle, devant le public, dans ce qui pourrait ressembler à l’antre d’un fan-adolescent-attardé, ou peut-être est-ce un box de parking aménagé, à moins que cela ne soit une chambre d’hôpital psychiatrique.

Les personnages parlent pour tenter d’exister à nouveau dans le réel, mais la fiction les tient. Ils racontent des histoires en se projetant dans la légende, rêvent en se raccrochant à une religion de pacotille « SAINT Elvis ». La langue qu’ils parlent ne leur laisse aucun répit. « Gourmandise de l’imaginaire qui sait se faire plus attirante que le réel » dit Olivier Werner, qui jouera le fantôme réincarné d’Elvis et mettra en scène la langue jubilatoire du grand Valletti.

Texte édité chez Bourgois.

  • Extrait

Gladys : Il dort.
Le colonel : Il dort !
Elvis : Eh ! oui, je dors, ça ne plaît pas à Monsieur ? Qu’il faut aussi que je ne dorme pas peut-être, et puis quoi encore ?
Gladys : Ça y est vous l’avez réveillé, c’est vous qui l’aurez voulu ?
Elvis : Et vous voulez pas non plus que je me présente aux élections du plus beau carnaval brésilien, peut-être non mais c’est pas vrai ? Ce que je veux c’est simplement chanter, vous pouvez pas le comprendre ça ? Chanter.

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Spectacle terminé depuis le vendredi 9 janvier 2009

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