Rien de moi

Stéphane Braunschweig met en scène une nouvelle pièce d'Arne Lygre qui scrute ce qui fait lien entre deux êtres
Stéphane Braunschweig met en scène une nouvelle pièce d'Arne Lygre qui scrute ce qui fait lien entre deux êtres : un élan réciproque, un rêve partagé, la réparation de vieilles blessures, la consistance d'un projet ?

« Ce que tu voyais en moi s’était fixé, solidifié, avait pris forme. »

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Stéphane Braunschweig poursuit son compagnonnage artistique avec Arne Lygre, dont il a mis en scène en 2012 Je disparais et Tage Unter (Jours souterrains). C’est sa toute dernière pièce, qu’il crée cette année en français.

Elle s’ouvre par l’euphorie d’une relation passionnelle : une femme et un homme plus jeune aménagent dans un appartement vide ; ils s’isolent du monde extérieur et de ce qui fut leur réalité jusque-là. Mais leur vie en symbiose va être perturbée par la visite de figures du passé - mères, enfants, mari ; puis, plus sourdement, par le danger que chacun fait courir à l’autre au sein de cette relation.

Arne Lygre semble scruter ici ce qui fait lien entre deux êtres : un élan réciproque, un rêve partagé, la réparation de vieilles blessures, la consistance d’un projet ? Aucun naturalisme dans sa façon d’aborder cette intimité : son écriture ludique invente, comme toujours, une façon singulière de créer un univers. Étrangement, les personnages de Rien de moi font advenir tout ce qu’ils énoncent ; chaque phrase dite donne forme à leur histoire.

Pour Stéphane Braunschweig, cette puissance accordée à la parole est le sujet même de la pièce : elle parle du risque d'enfermer les autres dans ce que nous voulons d’eux, par l’amour même que nous leur portons.

Traduction du norvégien Stéphane Braunschweig, avec la collaboration d’Astrid Schenka. Le texte de la pièce est à paraître à L’Arche Éditeur.

  • La presse

« Stéphane Braunschweig en livre toutefois une belle traduction scénique, dans une épure qui a quelque chose d’une fugue de Bach, avec ses variations autour de la page blanche que l’on voudrait écrire et de l’eau noire, fœtale et fatale, dans laquelle on s’engloutit. Un écrin immaculé, des corps et des mots dans l’espace, et un jeu qui n’a rien d’éthéré (...). » Fabienne Darge, Le Monde, 10 octobre 2014

Sélection d’avis du public

rien de moi Par jean-pierref - 23 octobre 2014 à 11h42

le texte en soi n’est pas une "révélation , les comédiennes sont tres bien mais ce qui transcende la piéce ,c'est la mise en scéne , bravo à Braunschweig !

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rien de moi Par jean-pierref (14 avis) - 23 octobre 2014 à 11h42

le texte en soi n’est pas une "révélation , les comédiennes sont tres bien mais ce qui transcende la piéce ,c'est la mise en scéne , bravo à Braunschweig !

Informations pratiques

La Colline (Théâtre National)

15, rue Malte Brun 75020 Paris

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Plan d’accès

La Colline (Théâtre National)
15, rue Malte Brun 75020 Paris
Spectacle terminé depuis le vendredi 21 novembre 2014

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