Pôles

du 1 mars au 27 avril 2002

Pôles

Pôles évoque le destin d’une chanteuse d’opéra qui ne chante pas. Atteinte d’une maladie inconnue qui lui fait perdre la mémoire, elle tente d’élucider les raisons qui ont poussé un homme à tuer sans conscience sa propre mère vingt ans plus tôt... 

    
Présentation
Trois textes, trois espaces différents, trois propositions scénographiques seront réunis dans une structure unique
J'ai donc recommencé deux fois... et à nouveau...

La compagnie Louis Brouillard
Extraits de presse

Pôles évoque le destin d’une chanteuse d’opéra qui ne chante pas. Atteinte d’une maladie inconnue qui lui fait perdre la mémoire, elle tente d’élucider les raisons qui ont poussé un homme à tuer sans conscience sa propre mère vingt ans plus tôt... 

Joël Pommerat est auteur, metteur en scène et réalisateur. Il nous raconte, avec une grande délicatesse, des histoires de gens, en les magnifiant. L’ordinaire, les petits riens de la vie deviennent alors extraordinaires... Avec « Treize étroites têtes », déjà présenté à Mont-Saint-Aignan en 1998, « Pôles » et « Mon ami » font partie d’une trilogie où chaque spectacle, écrit de manière cinématographique, raconte une histoire indépendante. Nous vous conseillons donc d’assister aux deux soirées.

 

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Le projet est constitué de trois spectacles (Pôles, Treize étroites têtes, Mon ami), une suite théâtrale. Chacun de ces spectacles raconte une histoire indépendante. Pourtant, chacune de ces histoires est reliée aux autres comme dans une valse, les trois temps nécessaires à la danse 
Le désir s'est imposé de rassembler ces trois histoires, avec une dizaine d'acteurs pour 30 rôles, dans un même lieu, durant trois soirées et concrétiser plus qu'une collaboration, une vraie complicité, avec un groupe (comédiens, techniciens), commencée six ans plus tôt. Avec eux, j'aimais cette idée d'approcher une des dimensions les plus simples du théâtre : l'émerveillement devant la métamorphose des comédiens, la prouesse de ces parcours d'un personnage à l'autre au fil des représentations de spectacles différents.
Deux des textes (Pôles et Treize étroites têtes) ont déjà fait l'objet d'une première étape de mise en scène (Les Fédérés, Montluçon en 1995 pour Pôles et en 1997 pour Treize étroites têtes) ; pour le Théâtre Paris-Villette ils seront remis en chantier, leurs mises en scène entièrement renouvelées, à partir des textes déjà existants.
Pour le troisième texte (Mon ami) le sujet qui lui sert de point de départ a déjà connu un développement théâtral (Les événements joué au Théâtre de la Main d'Or en 1994). Mon ami, la troisième étape, est une création à part entière.

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Quand j'ai commencé à écrire Les événements il y a quatre ans, j'avais en tête une certaine idée de pièce et de théâtre que je n'ai finalement pas réalisée complètement... , ces deux fois, j'ai eu l'impression, à la manière des hommes et des femmes de mes histoires, de ne pas aller tout à fait où je l'avais décidé.
A l'issue de Treize étroites têtes, j'ai pourtant eu la certitude que cette pièce idéale, jamais écrite selon moi, avait abouti, à mon insu ou presque, à travers les trois autres et qu'elle existait bel et bien comme à l'état de fantôme... un objet de théâtre silencieux et invisible, conforme à ce dont j'avais rêvé.
Dans cette espèce de trilogie ou feuilleton, où tous les personnages sont un peu frères ou soeurs, j'aime cette place et cette ampleur données au temps laissé ouvert, d'un épisode à l'autre, d'un soir à l'autre, d'une représentation à l'autre, comme ce temps particulier de la lecture où on a refermé momentanément le livre en cours.
J'aime à penser qu'à l'intérieur de ces trois histoires, qui constituent cette pièce que je n'ai jamais écrite, je pourrais ainsi abandonner une part de création au spectateur, un plaisir et un pouvoir d'imagination supplémentaire pour mener à bien, définitivement, ensemble, cette oeuvre qui m'avait échappée.
“ Quand j’écris, j’essaie de trouver des histoires simples, mais qui échappent aussi par certains côtés. Je n’aime pas ce qui est trop facilement identifiable. Ce qui m’intéresse, avant même de créer une fiction, c’est d’explorer la réalité la plus vaste possible afin d’essayer d’en faire passer un bout sur le plateau. ”

Joël Pommerat

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Peu à peu, une façon de travailler s’est mise en place, propre à la compagnie, une façon de rassembler et mêler écriture, mise en scène et propositions d’acteurs dans un même temps. Texte et mise en scène s’établissent conjointements, se complètent et s’enrichissent pour devenir indissociables.
Ce qui sera présenté se veut l’aboutissement d’un travail engagé avec la complicité d’un groupe d’acteurs et de techniciens, dans lequel le temps joue un rôle essentiel : au départ d’un nouveau projet de la compagnie, seulement le désir d’aboutir un texte, à l’issue d’un échange de plusieurs mois (et même années !) entre auteur, metteur en scène, scénographe, artisans de la lumière et du son.
Une écriture pas seulement constituée de mots, mais également de bruits et de silences, de lumière, de la forme de l’espace, du geste et du mouvement dans cet espace.

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“ Joël Pommerat dit l’incommunicabilité et la répression des sentiments. On ne parle pas de soi chez ces gens-là. On est modeste et réservé. Et c’est la densité des présences sur le plateau qui donne à cette écriture tissée dans la guipure des vies cette force étrange et pénétrante qui remue l’âme. Une partition qui ne se compose pas seulement de paroles mais aussi de mouvements, de clairs-obscurs, de l’espace, de bruits et de silences. Les personnages sont là, suspendus dans le temps qui coule, perdus au milieu de nulle part, en équilibre. Fragiles, intemporels et superbement humains. La délicate retenue des gestes, la précision des attitudes, la tension toute intérieure qui sourd dans leur être esquissent une poétique de l’absence qui se construit dans un processus plus sensible que réflexif. Le sens glisse entre les mots, s’écrit dans les corps. Une expérience qui peint dans la mémoire des aquarelles aux couleurs d’émotions. ” Les Saisons de la danse

“ Les personnages évoluent dans une douce inertie, faite de pleins et de déliés, parlant avec une douceur chaude. Pas de violence ni de démonstration, la vie s’écoule avec l’extraordinaire d’une banalité quotidienne, dont l’auteur tire à chaque instant la substantifique épine. Tendresse et malheur, absurde «évidence. Un théâtre de l’intime et du rêve : du grand art. ” L’Avant-scène Théâtre

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Sélection d’avis du public

RE: RE: Pôles et Mon Ami de Joël Pommerat Le 18 mars 2002 à 18h07

Bonjour,

RE: Pôles et Mon Ami de Joël Pommerat Le 16 mars 2002 à 23h51

Tout à fait d'accord avec toi, c'est un pur bonheur, une sorte de rêve éveillé. Du grand, du très grand théâtre. Que tous ceux qui cherchent à découvrir un auteur et un grand metteur en scène s'y précipitent sans plus tarder. Un choc. Précipitez-vous les jeudi, vendredi et samedi au Lavoir Moderne Parisien. Salut,

Pôles et Mon Ami de Joël Pommerat Le 16 mars 2002 à 23h41

Ces deux spectcales sont tout simplement merveilleux. Quelque chose d'une force exceptionnelle. L'écriture, la mise en scène incroyablement riche, le découpage comme celui d'un film, le jeu incroyable des acteurs. A ne ratez sous aucun prétexte, vous sortez sous le choc, d'un moment rare et bouleversant. Allez-y tous...

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RE: RE: Pôles et Mon Ami de Joël Pommerat Le 18 mars 2002 à 18h07

Bonjour,

RE: Pôles et Mon Ami de Joël Pommerat Le 16 mars 2002 à 23h51

Tout à fait d'accord avec toi, c'est un pur bonheur, une sorte de rêve éveillé. Du grand, du très grand théâtre. Que tous ceux qui cherchent à découvrir un auteur et un grand metteur en scène s'y précipitent sans plus tarder. Un choc. Précipitez-vous les jeudi, vendredi et samedi au Lavoir Moderne Parisien. Salut,

Pôles et Mon Ami de Joël Pommerat Le 16 mars 2002 à 23h41

Ces deux spectcales sont tout simplement merveilleux. Quelque chose d'une force exceptionnelle. L'écriture, la mise en scène incroyablement riche, le découpage comme celui d'un film, le jeu incroyable des acteurs. A ne ratez sous aucun prétexte, vous sortez sous le choc, d'un moment rare et bouleversant. Allez-y tous...

Informations pratiques

Lavoir Moderne Parisien

35, rue Léon 75018 Paris

Accès handicapé (sous conditions) Bar Gare du Nord Salle climatisée
  • Métro : Château Rouge à 337 m, Marcadet - Poissonniers à 395 m
  • Bus : Doudeauville à 184 m, Pont Marcadet à 217 m, Château Rouge à 301 m, Labat à 390 m
Calcul d'itinéraires avec Apple Plan et Google Maps

Plan d’accès

Lavoir Moderne Parisien
35, rue Léon 75018 Paris
Spectacle terminé depuis le samedi 27 avril 2002

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Spectacle terminé depuis le samedi 27 avril 2002