Play-Back - (Suresnes Cités Danse)

du 31 janvier au 1 février 2003

Play-Back - (Suresnes Cités Danse)

Sensible à leur soif de nouveaux défis, Régis Obadia propose, dans cette création pour 6 artistes (danseurs hip hop et acrobates), le dépouillement des codes pour pousser la virtuosité de la danse à son paroxysme. La musique sera en lien direct avec les différents caractères incarnés par les danseurs. Ainsi, des chansons célèbres ancrées dans la mémoire collective seront interprétées en play-back. 


Le Spectacle
Le projet de création
Note d'intention - "Play Back"

Régis Obadia a eu l’occasion de travailler avec des danseurs hip hop à plusieurs reprises, notamment pour le festival Suresnes Cités Danse. Sensible à leur soif de nouveaux défis, le chorégraphe propose, dans cette création pour 6 artistes (danseurs hip hop et acrobates), le dépouillement des codes pour pousser la virtuosité de la danse à son paroxysme. La musique sera en lien direct avec les différents caractères incarnés par les danseurs. Ainsi, des chansons célèbres ancrées dans la mémoire collective seront interprétées en play-back. 
En opposition à ces moments ludiques, des tableaux plus abstraits et oniriques, exploitant la danse à son intensité maximale, seront donnés sur des percussions contemporaines ou autres musiques envoûtantes. Un moment de fantaisie débridée à partager.

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Après avoir travaillé à plusieurs reprises avec les danseurs hip hop, Régis Obadia cherche à travers cette nouvelle création à pousser plus loin cette danse virtuose. 
Dans cette nouvelle pièce, la musique est interprétée en direct sur le plateau et crée une relation vivante avec la danse ; les modes d’expression dialoguent, se confrontent et font naître une dramaturgie propre à cet échange.
Une troisième donnée sonore pour achever ce triangle musical est composé de slams dits sur une musique de cordes de style actuel et nouvelle tendance. Cette dernière ambiance est en voix off. Elle fait partie du sédiment de la culture hip hop et crée, dans ce contexte, une fusion avec les corps travaillés. Elle est à la fois porte-parole et mémoire, elle donne une sensation de liberté et d’ouverture. Enfin, des textes dits en anglais sont projetés en français à différents moments de la pièce, donnant une sensation d’appel.

Danseur de feu et de terre, traquant ce corps en excès que des peintres comme Dado, Velickovic ou Bacon ont su magnifier, Régis Obadia a marqué de son empreinte charnelle la danse des années 80. Avec Joëlle Bouvier, à la tête de la compagnie de l’Esquisse, ils ont livré le combat insomniaque des forces du jour et de la nuit, des pulsions et de leur maîtrise, du désir de dépassement de soi et des limites de la raison. 

A l’affût des nouvelles énergies habitées par cette “fureur de vivre” qui a façonné sa danse, Régis Obadia ne pouvait passer à côté du hip hop. En janvier 1999, pour “Suresnes Cités Danse”, il créait “J’ai plus l’temps” pour sept danseurs amateurs embarqués dans une course syncopée à couper le souffle. L’année suivante, dans le cadre du “Vif du sujet”, au Festival d’Avignon, la rencontre avec Jean-Claude Pambé Wayack faisait naître un solo tramé par l’idée de la métamorphose (“Uyemboo !”).
Désormais aguerri aux repères du hip hop, Régis Obadia reprend le fil de cette “danse du vertige et du défi” pour “Play-Back”, un spectacle marqué par le désir de fête et de partage, qui devrait se répandre entre un zeste de nostalgie, abreuvée par un cocktail de chansons ancrées dans la mémoire collective, et l’énergie du présent, scandée par des percussions contemporaines avec pour objectif de propulser la danse à son maximum d’intensité.

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"Après plusieurs échanges avec des danseurs hip hop, je sais leur soif de nouveaux défis et leur envie de pousser toujours plus loin leur danse virtuose. Je pense que le métissage des cultures et des styles est très souvent source de remise en question et contribue à l'évolution des modes d'expression sans cesse en mutation.
Ce qui m'attire et ravive le désir de cette création, c'est de tendre vers un dépouillement des codes, de creuser avec ces danseurs de haut niveau leur propre identité artistique et de révéler à travers leur danse l'être profond de ces âmes qui dansent.
Pour cette nouvelle pièce, le rapport à la musique sera en lien direct avec l'évolution des différents caractères interprétés par les danseurs. L'utilisation de chansons célèbres ancrées dans la mémoire collective et interprétées en play back par les danseurs avec une éventuelle participation du public donnera à ce spectacle un air de fête et de partage.
En opposition à ces moments ludiques, des tableaux plus abstraits et oniriques exploitant la danse à son maximum d'intensité sur des percussions contemporaines ou autres musiques envoûtantes viendront libérer une certaine fureur de vivre.” Régis Obadia

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Informations pratiques

Théâtre Suresnes - Jean Vilar

16, place Stalingrad 92150 Suresnes

Accès handicapé (sous conditions) Bar Grand Paris Hauts-de-Seine Restaurant Vestiaire
  • Tram : Suresnes Longchamp à 2 km
  • Bus : Stalingrad à 18 m, Place de Stalingrad à 82 m, Stresemann à 191 m, Place de la Paix à 331 m, Les Mazurieres à 377 m
  • Transilien : Suresnes Mont Valérien à 2 km
  • Navette gratuite Paris - Suresnes : Une navette est mise à votre disposition (dans la limite des places disponibles) pour vous rendre aux représentations du Théâtre.

    Départ de cette navette 1h précise avant l’heure de la représentation (ex. : départ à 19h30 pour une représentation à 20h30), avenue Hoche (entre la rue de Tilsitt et la place Charles de Gaulle-Étoile), du côté des numéros pairs. À proximité de la gare Suresnes-Longchamp (Tram 2), la navette peut marquer un arrêt sur le boulevard Henri-Sellier (à l’arrêt des bus 144 et 244 (direction Rueil-Malmaison), 25 minutes environ avant la représentation. Faites signe au chauffeur.

    La navette repart pour Paris environ 10 minutes après la fin de la représentation, et dessert, à la demande, l’arrêt Suresnes-Longchamp, jusqu’à son terminus place Charles de Gaulle-Étoile.

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Plan d’accès

Théâtre Suresnes - Jean Vilar
16, place Stalingrad 92150 Suresnes
Spectacle terminé depuis le samedi 1er février 2003

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Spectacle terminé depuis le samedi 1er février 2003