Perchance to Dream... ( Rêver peut-être…)

du 14 novembre au 29 décembre 2002

Perchance to Dream... ( Rêver peut-être…)

Rêver peut-être… (Hamlet, acte 3, scène 1) d’après les œuvres de William Shakespeare en compagnonnage avec André Markowicz. Un spectacle en français et en anglais.

Présentation
La vie de l’homme - l’aventure du Footsbarn se poursuit avec Shakespeare
Au début, il n’y a rien - ou presque
La Presse
Le Footsbarn Travelling Theatre

Lieu : sous le chapiteau chauffé du Footsbarn

Rêver peut-être… (Hamlet, acte 3, scène 1) d’après les œuvres de William Shakespeare en compagnonnage avec André Markowicz. Un spectacle en français et en anglais.

« Après un premier temps de recherche, de réflexion et d’écriture, nous avons bâti la trame de ce qu’allait devenir « Perchance To Dream…. ». Puis au fil des improvisations, les rôles ont été distribués et nous avons pu travailler dans l’espace. Un espace scénique fluide, dans lequel nous avons créé des atmosphères différentes, avec quelques vieux draps et carrioles. Le chœur donne souffle aux personnages. Les projections de séquences d’images en 16 mm évoquent le surnaturel, les passages entre les âges et les réalités et participent à la construction du rêve. Le mouvement est au cœur du spectacle : nous invitons le public à regarder le spectacle à partir de situations et d’angles différents, le décor et les acteurs défilent comme dans un ballet. 

Avec audace, la troupe invite à un voyage dans l’univers de Shakespeare qui apparaît fait de passerelles et de passages (Capulet rappelle Claudius, le rêve de Roméo l’angoisse du non-être d’Hamlet, la forêt du songe le repaire de frère Laurent), de trappes et d’escaliers qui conduisent du rire, provoqué par les artisans, à l’amour passionné de Juliette en passant par les angoissantes prédications des sorcières de Macbeth. Même si le changement de nom d’un personnage signale à l’attention du spectateur le basculement d’une pièce à l’autre, ce sont toujours les mêmes hommes qui déroulent sous nos yeux le fil de leurs passions. Dans ce parcours narratif jalonné par les actions simples, les objets récurrents (lettres, couronne…), les comédiens jouent avec les correspondances, installent un jeu de miroirs entre les pièces et composent avec fluidité ce grand poème à la gloire de l’auteur considéré comme le plus grand raconteur d’histoires de l’époque moderne. »

Les sources : 
William Shakespeare
André Markowicz 
Footsbarn Theatre

Les textes : 
Roméo et Juliette
Hamlet
Le songe d’une nuit d’été
Macbeth
King Lear
Footsbarn

Haut de page

Prendre dans Shakespeare des moments, pour suivre les quatre âges de la vie, et raconter l’histoire, non pas d’une pièce, mais grâce à plusieurs (Le songe d’une nuit d’été, Roméo et Juliette, Macbeth, Hamlet, Le roi Lear), écrire une espèce de conte, sur, oui, la vie de l’homme, les quatre saisons, en reprenant, toujours, les rituels décrits ou évoqués dans les pièces qui font, pour le Footsbarn, l’essence même de leur travail.

Naître, être accueilli, découvrir, aimer, brûler, haïr, faire la guerre, tuer… autant d’instances, autant d’étapes du texte, entremêlées, tout encore à monter, à refaire. 

C’est un voyage, du coup, que le spectateur pourra suivre, tantôt en anglais, tantôt en français, à travers notre mémoire…. Une mémoire naïve, car tout commence dans la « forêt profonde », cette forêt du Songe qui est le lieu du chaos, et celui de la féérie, comme celui de la répétition - et nous, les artisans du théâtre, nous répéterons, non pas Pyrame et Thisbé (que nous jouerons aussi, mais dans Roméo et Juliette), mais le roi Lear : et là encore, on raconte : il était une fois un père, et il avait trois filles…

C’est ce que nous essaierons de faire, à partir de la forêt, de déboucher dans la lande et essayer de voir, dans la vieillesse, qui joue le rôle de la tempête, et celui de la falaise, et celui, surtout, oui, des yeux qu’on s’est crevé ? Et, de la naissance à la mort désolée, quelle consolation. »

André Markowicz
21 janvier 2002

Haut de page

« Au début, il n’y a rien - ou presque. Le chapiteau devient espace rituel d’eau, de terre et de feu pour faire jaillir les passages de la vie, avec ses douleurs et ses joies et pour placer l’homme, l’acteur, dans son contexte humain et universel. 

Au début, le public, debout, parti prenant plutôt que badaud, forme le cercle. 

Mais que se passe-t-il derrière ces vieux draps de campagne, eux-même chargés de naissances, d’amour et de mort ? Un autre espace vers lequel le public sera invité, un demi-cercle de gradins intimes, aire de jeu à même la terre au service de l’acteur, ainsi qu’à l’image poétique de sa plus petite forme à sa plus grande. 

Mouvements de tissus, marionnettes, ombres et projections se succèdent, artisanat au service du rêve. L’espace doit respirer, se réduire et s’élargir au gré des scènes, de tendresse, de passion, de jalousie, d’ambition jusqu’à l’explosion de folie sur les landes qui animera l’espace entier. »

Fredericka Hayter
18 janvier 2002

Haut de page

« Tout Shakespeare en un montage habile, virtuose même. (…) Grands habitués de ce répertoire, les membres du Footsbarn on concocté une mise en scène diabolique de technicité, avec masques, projections, utilisation débridée des écrans, et changements de costumes à l’envi. On se demande, quand on les voit, comment ils peuvent incarner tant de personnages à la fois. La magie de la scène opère, incontestablement (….). » Extrait du Sud Ouest du 26 VI 02

" Le Footsbarn est véritablement un festival en soi, un mélange de styles et d’influences, de nationalités et de cultures, admirablement éclectiques, se fondant en un torrent de pureté théâtrale… Il nous ramène à quelque chose ressemblant à cette mystérieuse excitation que le public avait dû ressentir lors de la toute première représentation de la pièce. " Fintan O’Toole The Irish Times du 08/10/92

Haut de page

Installé dans le bocage bourbonnais depuis plus de dix ans, le Footsbarn est une compagnie de théâtre itinérante qui a été créée en 1971 en Cornouailles, dans le sud de l’Angleterre.

Le Footsbarn voyage depuis plus de trente ans à travers le monde. Sont réunis dans cette itinérance des artistes, des techniciens et des administratifs de plusieurs nationalités. Cette diversité linguistique et culturelle est un élément fondateur et fédérateur de la compagnie. La mise en scène collective cristallise la liberté, l’inventivité et les différences de chacun. Les comédiens de Footsbarn vont puiser dans les techniques traditionnelles, collectées aux quatre coins du monde pour animer leurs masques, danses, musiques et chants.

Haut de page

Vous avez vu ce spectacle ? Quel est votre avis ?

Note

Excellent

Très bon

Bon

Pas mal

Peut mieux faire

Ce champ est obligatoire
Ce champ est obligatoire

Vous pouvez consulter notre politique de modération

Informations pratiques - Cartoucherie - Chapiteau

Cartoucherie - Chapiteau

Cartoucherie - Route du Champ de Manœuvre 75012 Paris

  • Métro : Château de Vincennes à 1 km (1)
  • Bus : Cartoucherie à 103 m
  • Navette : Sortir en tête de ligne de métro, puis prendre soit la navette Cartoucherie (gratuite) garée sur la chaussée devant la station de taxis (départ toutes les quinze minutes, premier voyage 1h avant le début du spectacle) soit le bus 112, arrêt Cartoucherie.

    En voiture  : A partir de l'esplanade du château de Vincennes, longer le Parc Floral de Paris sur la droite par la route de la Pyramide. Au rond-point, tourner à gauche (parcours fléché).
    Parking Cartoucherie, 2ème portail sur la gauche.

Calcul d'itinéraires avec Apple Plan et Google Maps

Plan d’accès - Cartoucherie - Chapiteau

Cartoucherie - Chapiteau
Cartoucherie - Route du Champ de Manœuvre 75012 Paris
Spectacle terminé depuis le dimanche 29 décembre 2002
Revendeur 100% officiel
Partenaire officiel des salles de spectacles depuis 26 ans.
Meilleures places garanties
Les meilleures places disponibles vous sont systématiquement attribuées.
Service client réactif
Conseils personnalisés et assistance par mail et par téléphone.

Pourraient aussi vous intéresser

Partenaire
- 39%
Des ombres et des armes

Manufacture des Abbesses

- 20%
Les Justes

Théâtre de Poche-Montparnasse

- 40%
Le gros qui fume comme une cheminée en hiver

Théâtre des Béliers Parisiens

- 57%
Au non du père

Théâtre de Belleville

- 25%
Du charbon dans les veines

Théâtre du Palais Royal

Spectacle terminé depuis le dimanche 29 décembre 2002