Penal de Ocana

Spectacle en espagnol surtitré en français.

C’est le journal de María Josefa Canellada, étudiante de philosophie et de lettres dans le Madrid de 1936, disciple des plus grandes figures intellectuelles de l’époque et collaboratrice au Centre d’Études Historiques, qui voit sa vie mise entre parenthèses par le déclenchement de la Guerre Civile. Elle y raconte comment elle se dévoue corps et âme pour aider les victimes du conflit, en s’enrôlant comme infirmière, d’abord à l’hôpital de Gauche Républicaine à Madrid, puis dans ce qui fut la prison d’Ocaña, transformée en hôpital de campagne, mais restant fidèle à ses principes par-delà les intérêts politiques, ce qui conduira finalement à sa propre disparition.

La pièce est construite comme l’expression existentialiste d’une vision intimiste de la guerre.