On se parle ou on se tue

Présentation
Ce qu'ils en pensent

Lieu : L'Usine

Dans le cadre de “Solitude Koltès” d'après Bernard-Marie Koltès (Adaptatation : Alain Besset)

• Présentation

C’est un road-movie à travers l'oeuvre de Koltès, qui part de La Nuit juste avant les forêts jusqu’à Roberto Zucco en passant par Combat de nègre et de chiens ou Dans la solitude des champs de coton...

Le véhicule serait sans doute cette longue lettre écrite du fin fond de l’Afrique adressée à Hubert Gignoux, directeur du TNS de l’époque, qui nous éclaire sur la personnalité de Koltès, ses hésitations, ses enjeux artistiques et sa relation complexe avec le monde.

En mettant en jeu différentes formes artistiques : théâtre, musique renouvelée chaque soir, vidéo, arts plastiques et aussi karaté et taï-chi, On se parle ou on se tue... fonctionne comme un moteur à explorer ces moments critiques, ces confrontations terriblement violentes entre deux mondes, deux réalités, deux personnalités chères à Koltès.

“Le monde pourrait se diviser entre les gens qui sont complices et ceux qui se détestent sans aucun motif objectif. Et naturellement, j’ai envie de parler des gens qui se détestent...”, écrivait Koltès.

• Ce qu'ils en pensent

De cette approche presque intime de la pensée de Koltès, Besset a tiré une vision d’autant plus forte que la beauté s’en échappe entre deux excès d’une violence omniprésente. Hervé Fogeron en a également brossé les espaces bruts, entre une consonance africaine mise au jour en une gestuelle pesée et la toile urbaine où s’inscrivait en final un déchirant lyrisme. Sylvie Milczach