Sept comédien.ne.s pour raconter une révolution. Une révolution qui ressemble à la Commune de Paris de 1871 mais qui ne finirait pas dans un bain de sang. S'emparer de l'utopie et lui donner corps au présent. À partir de 12 ans
À partir de 12 ans
Dans le cadre du Festival Avis de Temps Fort !
Sur un tréteau de 2m², sept comédien·ne·s de cinq nationalités différentes viennent incarner l’histoire d'une révolution qui ressemble à la Commune de Paris. Dans cet espace restreint dans lequel ils sont forcés de faire groupe, leurs corps disent la lutte, l’espoir et le collectif.
Le spectacle met en parallèle le chaos de la révolution avec l’arrivée d’une tempête, inéluctable. Il relie ainsi l’histoire de la Commune à la nécessité d’une révolte écologique imminente.
Pourquoi parler de la Commune ? Partant du constat que les trentenaires, dont ils font partie, n’ont pas connu de révoltes desquelles s’emparer, Thylda Barès et Paul Colom évoquent à travers ce travail choral les récits de luttes qu’on ne raconte pas, les modèles avec lesquels on n’a pas grandi.
En physique, le nombre de degrés de liberté d’un système permet de déterminer à quel point celui-ci peut évoluer sans contrainte, 'n' représentant l'inconnu.
(Spectacle vu à Bagneux) Au début, on nous annonce un spectacle consacré à l’histoire de la Commune de Paris. On nous explique aussi le titre, N degrés de liberté, par la notion de chaos. Suivez-vous ? Puis arrive le dérèglement climatique, avec de vrais morceaux de Commune de Paris à l’intérieur. Sans oublier d’autres sujets ou enjeux de notre époque abordés au passage. Peut-être l’intention était-elle de nous appeler à la révolte face aux défis de notre époque, tout en nous mettant en garde contre les erreurs qui ont contribué à l’échec de la Commune de Paris. Ce n’est qu’une hypothèse, dont je ne suis pas certain du tout. Ajoutons une forme elle-même hybride, mêlant théâtre, mime, comédie musicale, avec des comédiens issus de plusieurs pays et s’exprimant aussi à titre personnel, chacun dans sa langue maternelle, en plus de ce que disent leurs personnages. Tout cela est bien complexe et m’a rappelé « L'île d’Or », la grosse pâtisserie d’Ariane Mnouchkine, sans son côté indigeste ni sa durée excessive. C’est quand même intéressant et, surtout, réalisé par des artistes pleins de talent(s), qui savent tout faire : jouer la comédie, mimer, chanter, danser (avec, par exemple un excellent numéro chanté et dansé de Harry, mais sans rapport avec le reste du spectacle)… mais, vous connaissez la maxime : qui veut trop embrasser, etc.
Pour 1 Notes
(Spectacle vu à Bagneux) Au début, on nous annonce un spectacle consacré à l’histoire de la Commune de Paris. On nous explique aussi le titre, N degrés de liberté, par la notion de chaos. Suivez-vous ? Puis arrive le dérèglement climatique, avec de vrais morceaux de Commune de Paris à l’intérieur. Sans oublier d’autres sujets ou enjeux de notre époque abordés au passage. Peut-être l’intention était-elle de nous appeler à la révolte face aux défis de notre époque, tout en nous mettant en garde contre les erreurs qui ont contribué à l’échec de la Commune de Paris. Ce n’est qu’une hypothèse, dont je ne suis pas certain du tout. Ajoutons une forme elle-même hybride, mêlant théâtre, mime, comédie musicale, avec des comédiens issus de plusieurs pays et s’exprimant aussi à titre personnel, chacun dans sa langue maternelle, en plus de ce que disent leurs personnages. Tout cela est bien complexe et m’a rappelé « L'île d’Or », la grosse pâtisserie d’Ariane Mnouchkine, sans son côté indigeste ni sa durée excessive. C’est quand même intéressant et, surtout, réalisé par des artistes pleins de talent(s), qui savent tout faire : jouer la comédie, mimer, chanter, danser (avec, par exemple un excellent numéro chanté et dansé de Harry, mais sans rapport avec le reste du spectacle)… mais, vous connaissez la maxime : qui veut trop embrasser, etc.
14, avenue Victor Hugo 92220 Bagneux