Mohamed Toukabri compose un solo qui relève à la fois de l’excavation et de la rébellion, plongeant en lui comme un archéologue.
Dans The Power (of) The Fragile, Mohamed Toukabri dansait avec sa mère. Cette fois, il compose un solo qui relève à la fois de l’excavation et de la rébellion, plongeant en lui comme un archéologue. Adepte de l’éclectisme, du hip-hop à la danse contemporaine, aussi à l’aise dans la rue que dans une salle de spectacle, il entreprend de mettre à jour les strates de mouvements ancrées dans son corps. Qui peut bouger ? Comment ? Pourquoi ? Autant de questions qu’il conçoit comme une volonté de « décoloniser son imagination », la nécessité de créer un espace où les traditions de la danse ne sont pas en concurrence, où des formes longtemps considérées comme marginales tiennent leur place face aux formes canonisées.
En explorant de manière intime cette histoire vivante, il lance une invitation à penser la responsabilité de ce que nous choisissons de transmettre, d’effacer, de garder. Une invitation qui est aussi une incitation à élargir ensemble nos gestes et nos imaginaires.
76, rue de la Roquette 75011 Paris