
New York 1907 : Véra Revendal et David Quixano s'aiment malgré leurs différences sociales et religieuses. Mais leurs familles respectives vont faire ressurgir un passé douloureux. Sauront-ils le transcender et donner une chance à leur union et à l'avenir ?
1907. Comme des milliers de personnes avant lui, David Quixano débarque à New York. C'est un violoniste prodige. Il a fui la Russie pour rejoindre son oncle Mendel et sa grand-mère Frau Quixano qui ne parle que yiddish. Mendel est professeur de musique et la grand-mère se chamaille souvent avec Kathleen, la bonne irlandaise qui ne comprend pas les usages.
David va tomber amoureux. Véra Revendal a fui la Russie. Révolutionnaire, elle a échappé aux soldats du Tsar. Mais elle est Chrétienne, orthodoxe, et Mendel Quixano n'accepte pas cet amour. Et il n'est pas le seul : Quincy Davenport, millionnaire américain veut épouser Véra. Il va donc faire venir le Baron Revendal et sa seconde épouse pour avoir leur soutien.
Véra et David ne le savent pas encore mais le temps et l'Histoire jouent contre eux. Heureusement ils peuvent compter sur Pappelmeister le chef d'orchestre allemand qui est le mentor de David. L'amour de Véra et David triomphera-t-il du passé sur la terre du Melting-Pot ?
Troupe de comédiens investis et dynamiques. Émotions, rebondissement et humour, je recommande !
Belle idée que de nous faire découvrir cette pièce. J’ignorais que l’expression de « melting pot » pour désigner le creuset de peuple des États-Unis trouvait son origine dans le titre de cette œuvre. J’ai aussi découvert à cette occasion son auteur, l’écrivain britannique Israel Zangwill (qui fut aussi le fondateur du sionisme territorialiste). Dans « Melting pot », il loue les États-Unis comme nation nouvelle regroupant fraternellement des immigrants venus du monde entier et dépassant leurs différences – y compris religieuses - pour s’entendre. Cela me semble plus ressortir d’un manifeste volontariste que d’une version naïve de l’idéalisme. En effet, Zangwill est sans concession avec la bêtise antisémite de certains milieux d’affaires américains. Outre le plaidoyer pour la fraternité et la dénonciation de l’antisémitisme (notamment en Russie et aux États-Unis), Zangwill rend aussi ici un bel hommage à l’âme tourmentée des artistes et à la force de l’amour. C’est bien mis en scène et bien joué, avec une mention spéciale pour les moments musicaux, qu’il s’agisse des chants, en yiddish et en anglais, ou des passages où Ugo Clément joue du violon.
Des acteurs magnifiques, virtuoses, aux voix bouleversantes, accompagnés de superbes et éphémères séquences de violon qui donnent à la pièce une intensité rare. La mise en scène, d’une grande poésie, sublime ce drame historique où des personnages arrachés par les révolutions et l’exil cherchent une nouvelle vie en Amérique. Une œuvre vibrante d’émotion et d’humanité.
Pour 3 Notes
Troupe de comédiens investis et dynamiques. Émotions, rebondissement et humour, je recommande !
Belle idée que de nous faire découvrir cette pièce. J’ignorais que l’expression de « melting pot » pour désigner le creuset de peuple des États-Unis trouvait son origine dans le titre de cette œuvre. J’ai aussi découvert à cette occasion son auteur, l’écrivain britannique Israel Zangwill (qui fut aussi le fondateur du sionisme territorialiste). Dans « Melting pot », il loue les États-Unis comme nation nouvelle regroupant fraternellement des immigrants venus du monde entier et dépassant leurs différences – y compris religieuses - pour s’entendre. Cela me semble plus ressortir d’un manifeste volontariste que d’une version naïve de l’idéalisme. En effet, Zangwill est sans concession avec la bêtise antisémite de certains milieux d’affaires américains. Outre le plaidoyer pour la fraternité et la dénonciation de l’antisémitisme (notamment en Russie et aux États-Unis), Zangwill rend aussi ici un bel hommage à l’âme tourmentée des artistes et à la force de l’amour. C’est bien mis en scène et bien joué, avec une mention spéciale pour les moments musicaux, qu’il s’agisse des chants, en yiddish et en anglais, ou des passages où Ugo Clément joue du violon.
Des acteurs magnifiques, virtuoses, aux voix bouleversantes, accompagnés de superbes et éphémères séquences de violon qui donnent à la pièce une intensité rare. La mise en scène, d’une grande poésie, sublime ce drame historique où des personnages arrachés par les révolutions et l’exil cherchent une nouvelle vie en Amérique. Une œuvre vibrante d’émotion et d’humanité.
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