Jalousie, rage, haine, folie se déversent défiant le temps et rappelant à no mémoires qui fût Médée Kali.
Tous ces masques suspendus aux murs des musées. Est-ce nous qui les regardons ou bien eux qui nous observent ?
Faces de gorgones, méduses terrifiantes et gardiennes du seul de la folie et de la mort. Suspendu depuis des siècles, le masque de Médée est là ou bien est-ce celui de Kali ? Il attend de reprendre vie et de dire à nouveau sa vérité.
La comédienne, parée de cendre, s'approche et s'offre au fleuve des mots qui demandent à s'incarner. Le masque chuchote à son oreille et nous rappelle ce que que nous n'avons jamais cessé d'être. Il dicte le rythme de son souffle et de ses pas. Elle écoute et devient passeuse, messagère. Sa parole nous emporte et les visions se succèdent. Des paysages millénaires se dessinent sous yeux ébahis. Les émotions sont intactes.
Nathalie Vidaillac est tout simplement prodigieuse dans l'interprétation d'une Médée vengeresse et sanguinaire et d'une Kali déesse exterminatrice. Transformée par la magie des masques de Thierry François, de la scénographie, des costumes (Judikael) et de la lumière (Michael Baranoff) ce cheminement païen est magnétique. J'en suis sortie subjuguer.
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Nathalie Vidaillac est tout simplement prodigieuse dans l'interprétation d'une Médée vengeresse et sanguinaire et d'une Kali déesse exterminatrice. Transformée par la magie des masques de Thierry François, de la scénographie, des costumes (Judikael) et de la lumière (Michael Baranoff) ce cheminement païen est magnétique. J'en suis sortie subjuguer.
120, bis rue Haxo 75019 Paris