Les trois soeurs

du 3 au 6 décembre 2003
2H35

Les trois soeurs

Maître des nuances et du non-dit, Tchekhov peint des personnages profondément humains. C’est à cette humanité que s’attache Wajdi Mouawad : à partir d’une lecture radicale et ironique de la pièce, les personnages émergent de la Russie du XXème siècle naissant pour rejoindre ces êtres de partout et de tout temps qui se résignent mal à leur destin irrévocable de réfugiés de l’enfance. Servie par une très belle distribution, la mise en scène est dense, fourmillante d’inventions et parfaitement rythmée.
  • Présentation

Olga, Macha et Irina vivent une existence paisible, dans leur coin de province. Elles se souviennent de leur enfance, passée à Moscou, et regrettent ces temps heureux… Autour d’elles vont et viennent des personnages attachants et colorés ; en attendant le grand départ pour Moscou, les mots d’amour, les conversations animées et les confidences viennent meubler la vie tranquille des trois sœurs.

C’est à cette humanité que s’attache Wajdi Mouawad : à partir d’une lecture radicale et ironique de la pièce, les personnages émergent de la Russie du XXème siècle naissant pour rejoindre ces êtres de partout et de tout temps qui se résignent mal à leur destin irrévocable de réfugiés de l’enfance. Servie par une très belle distribution, la mise en scène est dense, fourmillante d’inventions et parfaitement rythmée. La pièce est présentée dans une nouvelle traduction signée par Anne-Catherine Lebeau. Ces trois sœurs ont remporté le Prix de la critique-section Québec pour la saison 2001-02.

  • Note de mise en scène

“ Entrer dans Tchekhov, c’est un peu comme entrer dans une chambre obscure pour se rendre compte que l’interrupteur n’est pas près de la porte. Il faut s’avancer sans préjugés, accepter la part d’aléatoire à laquelle on s’expose. Ceci consenti, on trouve une extraordinaire liberté. ”

Wajdi Mouawad a accepté de mettre en scène Les Trois sœurs parce que, selon lui, c’est une “ vraie ” pièce de théâtre, c’est-à-dire “ une pièce où le théâtre devient le piège de nos travers, incompréhensions, méchancetés, tendresses, fragilités et grandeurs ”.

Et parce qu’elle permet de dépasser l’illusionnisme : “ je n’ai pas envie de faire croire que nous sommes en Russie, que Marie Gignac et Benoît Gouin sont Russes. Comme metteur en scène, je ne peux faire croire aux gens qu’on est pas au théâtre. On est au théâtre et je dirais qu’à la limite, les personnages savent qu’il y a des spectateurs et que ceux-ci influencent ce qui se passe sur scène ”.

Propos recueillis par Jean Saint-Hilaire

Vous avez vu ce spectacle ? Quel est votre avis ?

Note

Excellent

Très bon

Bon

Pas mal

Peut mieux faire

Ce champ est obligatoire
Ce champ est obligatoire

Vous pouvez consulter notre politique de modération

Informations pratiques

Malakoff scène nationale – Théâtre 71

3, place du 11 Novembre 92240 Malakoff

Accès handicapé (sous conditions) Bar Grand Paris Hauts-de-Seine Librairie/boutique Restaurant
  • Métro : Malakoff - Plateau de Vanves à 272 m
  • Bus : Hôtel de Ville à 129 m, Victor Hugo à 141 m, Plateau de Vanves à 231 m, Pierre Larousse - Carrefour du 8 Mai 1945 à 301 m, Adolphe Pinard à 394 m
  • Voiture : Périphérique, sortie Porte de Vanves ou Porte Brancion puis direction Malakoff Centre-ville.

Calcul d'itinéraires avec Apple Plan et Google Maps

Plan d’accès

Malakoff scène nationale – Théâtre 71
3, place du 11 Novembre 92240 Malakoff
Spectacle terminé depuis le samedi 6 décembre 2003

Pourraient aussi vous intéresser

- 22%
Montaigne, les Essais

Théâtre de Poche-Montparnasse

- 20%
Le menteur

Théâtre de Poche-Montparnasse

Cyrano de Bergerac

Théâtre le Ranelagh

- 22%
L'Éducation sentimentale

Théâtre de Poche-Montparnasse

Spectacle terminé depuis le samedi 6 décembre 2003