Les travaux et les jours

du 8 au 16 novembre 2003
1H30

Les travaux et les jours

Anne, Nicole et Yvette répondent au téléphone, Guillermo contrôle les appareils défectueux, Jaudouard est le chef. A eux cinq ils composent le Service Après Vente de la société Cosson. Cosson : une marque de moulins à café. Au travail, dans la banalité du quotidien, des histoires d'amour se nouent ou se défont. Des amours qui révèlent comment le réel se constitue dans le creuset profond des êtres, là où tout est mêlé, l'économique et l'histoire personnelle, l'intime et le social.

Résumé
Notes a posteriori sur l'expérience Vinaver

Anne, Nicole et Yvette répondent, au téléphone ou par écrit, aux réclamations des utilisateurs ; Guillermo contrôle les appareils retournés à la société pour réparation ; Jaudouard est le chef. A eux cinq ils composent le Service Après-Vente de la société Cosson.

Cosson : une marque de moulins à café. Il y a des gens en France et dans les autres pays qui pour rien au monde ne moudraient leur café avec un appareil autre que Cosson. C’est plus que la reconnaissance d’une qualité. Un lien affectif existe. Une fidélité. Une mystique.

Un lien de même nature caractérise le rapport entre son personnel et son entreprise. Quand on travaille chez Cosson, on est pris dans tout un réseau de sentiments qui débordent les limites d’un simple contrat d’emploi.

Les Travaux et les jours explore le territoire amoureux qui se constitue entre l’entreprise, ses employés et ses clients. Les amours ne sont pas nécessairement heureuses. Le territoire en question est parcouru de tensions et de conflits. Au point qu’il se disloque ou se dissout, à la fin, sous la poussée de forces contraires. On s’aperçoit alors qu’une histoire s’est racontée.

Michel Vinaver

Haut de page

Dès le début du travail, la relation avec l'énergie de la parole. Pour que passe le sens, il faudra établir des relais et des trajets, des conduits de l'énergie. Parler, c'est faire apparaître un monde le temps de l'émission du sens.

Je ressens physiquement, comme jamais avec d'autres textes, la question première de dire pour voir. Dis un peu pour voir. Voir que je ne vois rien sans la parole. Décidément l'écriture de Michel Vinaver accomplit ce qui me hante au théâtre depuis que j'y constitue des spectacles. Faire le baptiste : je veux y être pour voir quelque chose, et alors j'y crois.

Sensation d'extrême repos et en même temps d'extrême épuisement devant la tâche à accomplir pour faire du bel ouvrage.

Nous nous retrouvons avec les comédiens, le scénographe, le vidéaste, la dramaturge de l’Unité de production du Théâtre Dijon Bourgogne. Ce doit être un lundi matin et nous avons en mémoire les souvenirs joyeux des commencements sur le texte de Soukhovo-Kobyline que nous venons de créer, et pourtant nous ne regrettons rien. Je sais que le temps sera différent. Rien de séduisant à priori. Mais nous savons qu’il va nous falloir inventer, à la hauteur des inventions de l’écriture de Michel Vinaver.

Au contraire du premier texte : accepter le théâtre, tout le théâtre. L'appétit de la théâtralité sans soupçon, sans doute sur la co-existence du texte et de son oralité.

L'articulation fera glisser la représentation du texte vers son image par des touches successives. Je pense à la peinture. Au modelé, à l'air entre les choses qu'il faut remplir de peinture. Réfléchir où poser le cadre le temps d'un agencement de phrases.

À l'écoute du texte de Michel Vinaver : l'évidence de l'élaboration savante, du soin apporté aux connexions de sons et de sens, à l'élaboration patiente et fulgurante des imbrications d'affects (voilà justement la conjonction difficile qu'il nous faudra résoudre à tout moment, c'est-à-dire à tout instant du jeu).

Longues heures devant la paroi du texte. Chercher les points d'accroches : un sens, un affect, un déplacement. Encore l'art plastique : produire une conjonction entre une énonciation et son mode de transport, son support.

Les acteurs sont les seuls capables de résoudre la théorie de ce texte.

Robert Cantarella

Haut de page

Sélection d’avis du public

Les travaux et les jours Le 9 novembre 2003 à 19h51

Bonjour, Bonsoir, Nous sommes abonnés au T.E.P. et nous apprécions particulièrement les pièces qui y sont présentées. Mais aujourd'hui,quelle mauvaise surprise devant "les travaux et les jours" le thème intéressant aurait pu être abordé sous une forme humoristique,satirique ou dramatique avec une mise en scene plus originale,mais...... je me suis terriblement ennuyé et mon amie s'est endormie comme bien d'autres! mais nous reviendrons.....

Vous avez vu ce spectacle ? Quel est votre avis ?

Note

Excellent

Très bon

Bon

Pas mal

Peut mieux faire

Ce champ est obligatoire
Ce champ est obligatoire

Vous pouvez consulter notre politique de modération

Les travaux et les jours Le 9 novembre 2003 à 19h51

Bonjour, Bonsoir, Nous sommes abonnés au T.E.P. et nous apprécions particulièrement les pièces qui y sont présentées. Mais aujourd'hui,quelle mauvaise surprise devant "les travaux et les jours" le thème intéressant aurait pu être abordé sous une forme humoristique,satirique ou dramatique avec une mise en scene plus originale,mais...... je me suis terriblement ennuyé et mon amie s'est endormie comme bien d'autres! mais nous reviendrons.....

Informations pratiques

Théâtre de l'Est Parisien

159, Avenue Gambetta 75020 Paris

  • Métro : Saint-Fargeau à 180 m
  • Bus : Saint-Fargeau à 124 m, Pelleport - Gambetta à 211 m
Calcul d'itinéraires avec Apple Plan et Google Maps

Plan d’accès

Théâtre de l'Est Parisien
159, Avenue Gambetta 75020 Paris
Spectacle terminé depuis le dimanche 16 novembre 2003

Pourraient aussi vous intéresser

Partenaire
- 44%
La Loi du marcheur

Théâtre de la Bastille

Oublie-moi

Théâtre Actuel La Bruyère

La réunification des deux Corées

Théâtre de la Porte Saint-Martin

Un Tramway nommé Désir

Théâtre des Bouffes Parisiens

Spectacle terminé depuis le dimanche 16 novembre 2003