Les folles d’enfer de la Salpêtrière

Bobigny (93)
du 1 au 26 juin 2007

Les folles d’enfer de la Salpêtrière

Pendant un siècle et demi, un hôpital va accueillir toutes les femmes dont la société tentait de se débarrasser, qu’il fallait cacher, dissimuler. À partir de registre, Mâkhi Xenakis a composé un ouvrage où se mêlent témoignages et récits historiques, une sorte de livre partition qui permet de rendre leurs noms à ces femmes. Trois actrices et un acteur ressuscitent ces cris venus des abîmes de la société.
  • Ces femmes qu'on ne voulait pas voir

En 1656, le jeune roi Louis XIV crée à Paris un “hôpital général” pour les femmes indigentes sur le lieu d’une ancienne fabrique de salpêtre. Pendant un siècle et demi ce lieu va accueillir toutes les femmes dont la société tentait de se débarrasser, qu’il fallait cacher, dissimuler. Répertoriées méthodiquement dans des registres officiels au moment de leur accueil, elles sont prises en charge dans un système rigide et contraignant qui organise heure après heure leur emploi du temps : présence aux offices dans la Chapelle, travail, repas frugal, sommeil.

Considérées officiellement comme des mendiantes ou des folles à isoler, ces femmes peuvent être au cours du temps des prostituées raflées, des protestantes, des orphelines abandonnées, des homosexuelles, des juives, des aveugles, des convulsionnaires, des suicidaires, des femmes enceintes célibataires, très souvent internées à la demande des maris ou des familles.

À partir de ces registres conservés aux archives de l’hôpital, Mâkhi Xenakis a composé un ouvrage où se mêlent témoignages et récits historiques, une sorte de livre partition qui permet de rendre leurs noms à ces femmes, de la plus anonyme à la plus célèbre (Manon Lescaut), et de raconter leurs vies brisées happées dans les mouvements de l’histoire.

Trois actrices et un acteur ressusciteront ces cris venus des abîmes de la société, donnant un corps tangible à ces femmes que l’on a voulu transformer en fantômes vivants. Le théâtre retrouvera là deux de ses fonctions essentielles : faire revivre les morts en leur donnant la parole et permettre aux vivants de rester vigilants quand au sort de ceux qui aujourd’hui pourraient devenir à leur tour “ceux que l’on ne veut pas voir”.

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Spectacle terminé depuis le mardi 26 juin 2007

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