Les Palmes de M. Schutz

du 6 novembre 2002 au 19 avril 2003
2H05

Les Palmes de M. Schutz

Pierre Curie, savant distrait et maladroit est chargé de cours et de recherches à l’Ecole de Physique et de Chimie. M. Schultz, le directeur attend de lui des découvertes qui couvriraient la France d’honneurs et lui rapporteraient les Palmes Académiques. En vain… jusqu’au jour où paraît une certaine Marie Skodowska. Le cœur de Pierre va s’affoler autant que son électromètre devant l’uranium… Vous croyez connaître la suite ? Pas sûr !

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La presse

Pierre Curie, savant distrait et maladroit est chargé de cours et de recherches à l’Ecole de Physique et de Chimie. M. Schultz, le directeur attend de lui des découvertes qui couvriraient la France d’honneurs et lui rapporteraient les Palmes Académiques. En vain… jusqu’au jour où paraît une certaine Marie Skodowska. Le cœur de Pierre va s’affoler autant que son électromètre devant l’uranium… Vous croyez connaître la suite ? Pas sûr !

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Le Parisien (Article d’André Lafargue du 9 novembre 2002).

Quoi ! Vous n’avez jamais vu « Les Palmes de M. Schutz » ? Une pièce qui a obtenu 4 Molières en 1990, a attiré un million de spectateurs en France, a été jouée dans 17 pays, dont la Chine, et a même été portée à l’écran !

Allons, tout n’est pas perdu puisque le Théâtre du Funambule vous offre une chance unique de combler cette lacune.

Une chance unique, oui, puisque l’auteur de la pièce, Jean Noël Fenwick, refusait obstinément qu’elle fut reprise jusqu’au jour où Jean Marc Casalta, le directeur du Funambule, l’a convaincu de la pureté de ses intentions et du respect qu’il portait à la pièce. Il lui a fait valoir que son théâtre était un cadre rêvé pour une œuvre de ce genre et qu’on y avait présenté déjà avec succès « Un Air de Famille » et « Cuisine et Dépendances ». Fenwick n’a pas résisté à ces arguments et Gérard Caillaud, qui avait mis la pièce en scène, a accepté avec enthousiasme de passer la main à Patrick Blandin. Mieux, il a proposé de céder au décorateur Nils Zachariasen des objets qui lui avait servi à meubler le laboratoire de Pierre et Marie Curie.

La découverte du Radium.

On sait en effet que la pièce évoque le travail de ces admirables chercheurs en but aux tracasseries d’une administration tatillonne qui fut pourtant récompensée à travers le bon M. Schutz, heureux bénéficiaire des palmes académiques pour sa participation, bien aléatoire, à la découverte du radium. Pas d’affolement au rappel de ce sujet : la pièce est d’une constante drôlerie et abonde en notations cocasses sur le couple Curie.

Cela étant, elle est dangereuse pour ses interprètes aux prises avec les fantaisies de la chimie. Patrick blandin qui tient ici le rôle de Pierre Curie le sait bien, qui a été victime de brûlures au cours des répétitions. Les autres comédiens, Magaly Godenaire (Marie Curie), Frédéric Roger (Schutz), Antoine Spoto, Catherine Giron et Xavier Berlioz, n’ont heureusement pas été atteints si bien que tous jouent avec flamme et se contentent de brûler les planches.

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Paris Boum Boum (Article de Caroline Fabre du 2 décembre 2002).

Après « Cuisine et Dépendances » et un »Air de Famille », Patrick Blandin s’attaque à une autre fameuse comédie qui reçut quatre Molières en 1990. On y voit vivre Pierre et Marie Curie, de leur rencontre à leur travail de chercheurs, en passant par leur vie de famille, et leurs galères pécunières.

Le Figaroscope (Article de Jean-Luc Jeener du 4 décembre 2002).

La pièce de Fenwick tient le choc du temps d’autant qu’elle est mise en scène avec beaucoup de probité et très bien jouée par un groupe de comédiens sympathique. Un vrai plaisir.

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Rappels (Article de Charles Saacy du 4 décembre 2002).

L’exercice n’a rien de facile : reprendre ce qui fut l’un des grands succès récents du théâtre à Paris. Il a même tout du pari insensé. Une première expérience réussie en ce début de saison - le succès de la reprise du très célèbre « Air de Famille » des Jaoui-Bacri - a pourtant conforté la direction du Théâtre du Funambule dans cette voie périlleuse. Mais le plus grand mérite de cette petite salle ne tient pas exclusivement à son audace. Car à la contraine imposée par les relatifs moyens dont elle dispose, elle répond par une inventivité échevelée et réjouissante. Et c’est avec bonheur que l’on retrouve le professeur Schutz imaginé par Jean-Noël Fenwick. Physicien savant avide de reconnaissance et d’honneurs, le seul objectif de Schutz est d’obtenir les palmes académiques. Rien de plus simple : il compte dans son laboratoire le jeune physicien Pierre Curie et sa future épouse la belle Marie Sklodowska. Cette vision parodique du plus célèbre coupe de physiciens français offre une multitude de situations délirantes qui furent célébrées par plusieurs Molières en 1990.

Toujours aussi efficaces elles sont parfaitement défendues par une troupe de jeunes comédiens enthousiastes. Conquis par leur énergie communicative, on oublie rapidement les souvenirs de la précédente version, se laissant volontiers séduire par l’idée que cette nouvelle mise en scène de Patrick Blandin n’a rien à lui envier. Il ne reste plus qu’à lui souhaiter un succès aussi considérable.

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Le Figaroscope (Article de Jean Luc Jeener du 11 décembre 2002).

M. Schutz a une idée fixe dans la vie : obtenir les palmes académiques. Pour cela, il faudrait avoir quelque talent créateur ou, à la rigueur, disposer d’une équipe de chercheurs capable de se décarcasser pour faire les bonnes découvertes. Mais, pas de chance, il y a ces deux incapables sous ses ordres : un nommé Pierre Curie, trop distrait pour être honnête, et son copain Bichro qui ne pense, lui, qu’à vendre ses brevets douteux. Schutz est tout de même directeur, nom de Dieu !
Arrive, dans le laboratoire glacé (Schutz a fait couper le chauffage), une certaine Marie Sklodowska, une drôle de fille ! Compétente, ça oui, et délurée. Dissimulatrice. Qu’est-ce qu’elle ne ferait pas pour rester en France ! eh bien, un mariage blanc, pardi, et c’est le brave Pierre qui s’y colle. Visiblement, la chose ne lui est pas trop désagréable. D’autant que la Polonaise, finalement, finit par lui trouver du charme. Schutz est méfiant. Puis content. Les tourtereaux semblent avoir trouvé un truc intéressant. Un machin qu’on appelle uranium. Ça devrait lui valoir les palmes, non ? Bien entendu, ce serait trop simple.

Critique : ©© La pièce de Jean Noël Fenwick a été créée il y a une dizaine d’années avec le succès que l’on sait. On aurait pu craindre que les année ne lui soient fatales. Il n’en est rien. La pièce tient le choc. Mieux, elle est plus crédible encore. Si le vedettariat pose toujours un peu le problème de la vraissemblance quand il s’agit d’interpréter des personnages historiques, ici, dans le charmant petit théâtre du Funambule, les comédiens sont inconnus. Bons et justes. Ils jouent le jeu d’une certaines tradition théâtrale en accord parfait avec l’écriture de l’œuvre. Et le décor de Nils Zachariasen est des plus réussis. Le metteur en scène, Patrick Blandin, qui joue aussi Curie, respecte intelligemment ce qui a fait la recette du succès : un gros tiers de comédie et deux petits tiers de culture scientifique et d’émotion. Ça marche. Le public est aux anges.

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Le 18ème du Mois (Article de Christine Brethé - décembre 2002).

Il ne s’agit pas d’un remake subaquatique du Grand Bleu : ici, les palmes sont académiques ! 

À la fin du XX ème dans un laboratoire de recherche de l’École de physique et chimie, Pierre Curie, transi de froid, s’affaire autour de son électromètre piézo-électrique. Rodolphe Schutz, son directeur attend de lui des découvertes qui couvriront la France d’honneurs. Et comme cela ne vient pas assez vite, il lui envoie une jeune Polonaise qui n’a pas la langue dans sa poche ni les deux pieds dans le même sabot, une certaine Marie Sklodowska qui devra affronter un univers un tantinet machiste avant d’être reconnue comme l’égale de ses homologues. 
Le courant (électrique) finit par passer (tordante démonstration du coup de foudre). Au milieu des éprouvettes, appareils et instruments d’un autre siècle, ça fuse, ça fume, et ça explose d’inventivité. Les cerveaux de génie cogitent, la fumée envahit le laboratoire (en « odorama » pour faire plus réaliste !), tandis que dehors, ça sent aussi le souffre, dans un contexte historique jalonné par l’assassinat de Sadi Carnot et l’affaire Dreyfus.
Des scènes hilarantes, des situations cocasses et des dialogues bourrés d’esprit rendent efficace la pédagogie style « J’apprends la science en m’amusant » : on sort en ayant tout compris sur l’uranium, le radium, la radioactivité. Certes, « la science quand elle est pure, est une bien noble tâche »… Et qui vivra, verra… Mais ça, c’est une autre histoire !
Pour l’heure les comédiens, mis en scène par Patrick Blandin, nous donne du plaisir… bien noble tâche également !
À noter l’excellent décor de Nils Zachariasen (déjà accessoiriste de Jacques Voizot à la création de la pièce en 1990 qui avait obtenu le Molière du meilleur décor).

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Le Figaro Magazine (Article de Jean Luc Jeener du 25 décembre 2002).

Très gros succès du théâtre privé dans les années 90, « Les Palmes de M. Schutz » n’avaient jamais été rejouées. On attendait donc avec une certaine curiosité de savoir si douze ans après l’œuvre tiendrait le choc. Eh bien oui ! Et le plaisir peut-être est même plus grand : les comédiens qui reprennent les rôles étant de parfaits inconnus, l’identification se fait mieux encore avec les célèbres personnages que sont les héros de la pièce de Jean Noël Fenwick. Pierre Curie, jeune savant, travaille sous la direction d’un certain M. Schutz qui lui reproche de ne rien découvrir d’important, lui qui ne rêve que des palmes académiques. Arrive dans le laboratoire une Polonaise délurée : Marie Sklodowska. La jeune femme n’a effectivement pas froid aux yeux. Elle est brillante et formidablement compétente. Brave cœur, pour lui obtenir des papiers (déjà !), notre Pierre, passant outre un certain agacement mais néanmoins sous le charme, lui propose un mariage blanc. Marie Sklodowska devient ainsi Marie Curie et l’uranium n’a plus qu’à bien se tenir ! Très efficacement mise en scène par Patrick Blandin, la comédie de Fenwick dose avec brio humour, culture et émotion. Magaly Godenaire en Marie Curie est tout à fait réjouissante.

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Télérama (Article de M. BOURCET du 25 décembre 2002).

Faire de la rencontre de Pierre et de Marie Curie un sujet de comédie, le pari était audacieux. Pourtant à leur création en 1989, « Les Palmes de M. Schutz » connurent untriomphe - mérité - avant d’obtenir 4 Molières l’année suivante.

Reprise ici par la Compagnie Crescendo dans une mise en scène au cordeau de Patrick Blandin, cette pièce mêlant réalités scientifiques et situations imginaires se révèle toujours aussi savoureuse. Des répliques qui font mouche, des comédiens tous convaincants, on vous le dit : rien que du bonheur !

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Pariscope (Article de Lise de Rocquigny du 18 décembre 2002)

Pierre Curie est un savant distrait, à la fois chercheur et chargé de cours à l’École Normale Supérieure. Dans le tout petit laboratoire qu’il partage avec son camarade « Bichro » le brave scientifique cherche beaucoup, mais trouve peu… Or le recteur de l’École, M. Schutz, ayant en tête d’obtenir les palmes académiques, menace de les exclure s’ils ne font pas une découverte dans les plus brefs délais. Comment s’en sortir ? C’est alors qu’apparaît un peu tombée du ciel, une certaine Marie Skoldowska, étudiante polonaise chargée d’études sur l’uranium… La comédie de Jean Noël Fenwick moult fois représentée, n’a plus à faire ses preuves. Avec un texte très drôle, un tantinet railleur vis à vis des laborantins, cette pièce donne à la fois une jolie petit leçon de science et rend hommage aux premières femmes qui ont su se faire accepter dans la communauté bien masculine des physiciens-chimistes. C’est avec un bel enthousiasme que les comédiens reprennent sous la direction de Patrick blandin « Les Palmes de M. Schutz ». Dans un décor très étudié signé Nils Zachariasen, le couple Curie « irradie » sa douce harmonie unissant un Pierre (Patrick Blandin) timide et rigoureux avec une Marie (Magaly Godenaire) charmante mais pleine de caractère. Bicron (Xavier Berlioz) en parfait homme d’affaire donne la répliqueau très politique M. Schutz (Frédéric Roger). Et la bonne Georgette (Catherine Giron), pétillante et pleine de bon sens, est plus vraie que nature ! Un bon spectacle à voir en famille pour Noël.

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