Les Enfants du paradis

Paris 9e
du 21 octobre au 8 novembre 2008
2h25 avec un entracte

Les Enfants du paradis

S’appuyant sur le scénario poétique de Prévert que réalisa magistralement Marcel Carné, José Martinez signe son premier grand ballet pour la Compagnie de l'Opéra de Paris
Avec Les Enfants du paradis, José Martinez créait, en 2008, son premier grand ballet pour l'Opéra de Paris. A travers les souvenirs du mime Baptiste, le chorégraphe fait revivre un Paris disparu et dévoile l’univers du spectacle et de sa magie où les frontières entre le réel et l’illusion sont parfois si ténues.
  • Ballet en deux actes

S’appuyant sur le scénario de Jacques Prévert que réalisa Marcel Carné, le Danseur Étoile José Martinez signe avec Les Enfants du paradis son premier grand ballet pour la Compagnie.

Le chorégraphe fait revivre un Paris disparu, celui du Boulevard du Crime de la première moitié du XIXe siècle, de ses artistes, de ses théâtres et de ses cabarets. Dans une scénographie évoquant un plateau de cinéma, imaginée par Ezio Toffolutti, et avec les costumes de la Danseuse Etoile Agnès Letestu, le mime Baptiste déroule le fil de ses souvenirs : sa rencontre avec Garance, son amour impossible pour cette femme merveilleuse et insaisissable, l’univers du spectacle et de sa magie, la scène, la coulisse et les frontières parfois si ténues entre le réel et l’illusion.

Sur une partition originale de Marc-Olivier Dupin, la chorégraphie alterne les grands ensembles et l’intimité des pas de deux amoureux.

D’après le scénario de Jacques Prévert et le film de Marcel Carné
Musique Marc-Olivier Dupin (commande de l’Opéra national de Paris)
Chorégraphie José Martinez (Opéra national de Paris, 2008)
Adaptation François Roussillon et José Martinez
Décors Ezio Toffolutti
Costumes : Agnès Letestu
Lumières André Diot
Avec Les Étoiles, les Premiers Danseurs et le Corps de Ballet.
Orchestre de l’Opéra national de Paris, direction musicale Jean-François Verdier.

  • Magie du Paris romantique, du spectacle et de ses mystères

Cinquante ans après sa sortie à la Libération, Les Enfants du paradis fut sacré « meilleur film de tous les temps » par la critique française. C’est peu dire de son aura devenue légendaire et sa capacité à cristalliser dans l’imaginaire collectif des images fortes, porteuses de valeurs identitaires. Comment comprendre la fascination qu’exerce ce chef-d’œuvre de génération en génération ?

Indéniablement, l’immense poésie qui émane de ce film est servie par les dialogues ciselés de Jacques Prévert, poète aimé de tous, l’extraordinaire jeu d’Arletty et de Jean-Louis Barrault et la beauté formelle des images en noir et blanc tournées par Marcel Carné. Mais le thème choisi y contribue tout autant. Il nous renvoie en effet à un pan oublié de notre histoire : celle du vieux Paris, du Paris romantique d’avant la modernisation haussmanienne, à l’époque où la ville, encore si proche de la campagne, résonnait de l’aube jusqu’au soir des mille cris des petits métiers de la rue, à l’époque aussi où les théâtres étaient au centre de l’activité sociale, offrant aux aristocrates, aux nouveaux bourgeois comme aux plus humbles des espaces où rêver et manifester leur opinion. Les écrivains Gérard de Nerval, Charles Nodier, Théophile Gautier et les peintres Gustave Doré et Honoré Daumier, comptèrent parmi les fidèles promeneurs du fameux boulevard du Temple, lieu névralgique du théâtre populaire, croquant sous leur plume les artistes qu’ils venaient admirer autant que les foules pittoresques auxquelles ils aimaient se mêler. C’est ce climat que restitue le film des Enfants du paradis en une vaste fresque, véritable hommage à la vitalité des arts du spectacle d’alors.

En 2008, en s’emparant à son tour du scénario de Jacques Prévert, le danseur Étoile José Martinez n’a pas seulement adapté une grande histoire d’amour aux émotions de la danse, mais il a aussi réuni sur la scène de l’Opéra toutes les traditions du spectacle, rappelant au détour que les arts dits majeurs ne seraient pas tout à fait les mêmes sans la turculente tradition médiévale des théâtres de foire, où s’exercèrent des siècles durant acrobates, mimes, acteurs et bateleurs. Le compositeur Marc-Olivier Dupin, auteur de la partition, le cinéaste François Roussillon, le scénographe Ezio Toffolutti et la danseuse Étoile et créatrice de costumes Agnès Letestu ont entouré José Martinez dans cette aventure où dialoguent danse, musique, poésie et cinéma.

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Sélection d’avis du public

Inégal Par EMMAK - 8 juin 2015 à 14h29

Beau deuxième acte (mis à part la reprise par un spectacle de ballet qui n'a ni sens ni intérêt) dans lequel Amandine Albisson incarne mieux Garance. Premier acte inégal : la chorégraphie ne sert pas Baptiste interprété par Stéphane Bullion. En revanche Vincent Chaillet est formidable du début à la fin en Lacenaire et est très justement acclamé par la salle.

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Inégal Par EMMAK (1 avis) - 8 juin 2015 à 14h29

Beau deuxième acte (mis à part la reprise par un spectacle de ballet qui n'a ni sens ni intérêt) dans lequel Amandine Albisson incarne mieux Garance. Premier acte inégal : la chorégraphie ne sert pas Baptiste interprété par Stéphane Bullion. En revanche Vincent Chaillet est formidable du début à la fin en Lacenaire et est très justement acclamé par la salle.

Informations pratiques

Opéra Garnier

Place de l'Opéra 75009 Paris

À l'italienne Accès handicapé (sous conditions) Bar Opéra Opéra national de Paris Restaurant
  • Métro : Opéra à 71 m, Chaussée d'Antin - La Fayette à 217 m
  • RER : Auber à 212 m
  • Bus : Opéra à 39 m, Opéra - Rue Halevy à 88 m, Havre - Haussmann à 394 m
  • Réservation possible également au 01 40 13 84 65 pour les places non disponibles en ligne et/ou pour les choisir.
    Accès en salle uniquement sur présentation du billet électronique que vous recevrez par email.

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Plan d’accès

Opéra Garnier
Place de l'Opéra 75009 Paris
Spectacle terminé depuis le samedi 8 novembre 2008

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