Forte de son expérience dans une entreprise de pompes funèbres et de thanatopraxie, Aurélia Lüscher questionne avec malice la tendance de notre société à vouloir dissimuler la mort.
Forte de son expérience dans une entreprise de pompes funèbres et de thanatopraxie, Aurélia Lüscher questionne avec malice la tendance de notre société à vouloir dissimuler la mort. Depuis les années soixante, l'hôpital et les services funéraires ont comme dépossédé les familles des soins apportés aux défunt·es. Comment pouvons-nous reprendre la main, retrouver de la poésie dans les funérailles et nous réapproprier ces rituels ?
Au cours de cette performance plastique et théâtrale, l’organique prend le pas sur le médical, et la scène glisse de l'univers clinique à l'atelier de céramiste. En moulant des éléments dans l’argile – une matière qui, non cuite, peut être réutilisée quasiment à l'infini – Aurélia Lüscher cherche à nous réconcilier avec le cycle biologique de la vie : si toute chose a une fin, retourner à la terre, c’est aussi continuer la chaîne du vivant. Une tentative délicate de réenchanter la mort.
« Là où le théâtre a toujours cherché à embellir, sublimer ou repousser la mort hors-champ, Aurélia Lüscher choisit de la rendre tangible, physique. […] Elle élargit notre regard. » Zone critique
« Aurélia Lüscher, vive et tonique, est à l’œuvre. […] Sculptrice taillant avec constance et patience la pierre ou le marbre de sa statue, elle redonne vie à l’harmonie charnelle de la figure gisante. […] Un spectacle rare et audacieux. » Hottello
76, rue de la Roquette 75011 Paris