À partir de 15 ans.
- Les Chiens de Navarre étrillent la structure familiale
La famille ! Voici le cadre chaleureux, oppressant et drolatique de la nouvelle création des Chiens de Navarre. D’emblée, Jean-Christophe Meurisse donne le ton : « 91% des Français affirment que la présence quotidienne de leur entourage familial leur apparaît comme essentielle. Je me sens bien souvent un égaré des 9% restants ».
Fidèles à leur principe d’élaborer le texte au fil des répétitions, et de laisser toujours une large place à l’improvisation, Les Chiens de Navarre ont commencé leur travail de création en lançant quelques idées de titres qui évoquent fort bien ce que leur inspire ce terrain miné des relations familiales : Les enfants préfèrent les jeux vidéo à la choucroute ; Maman, jouenous Médée ; Les arts ménagers ; Contes et légendes du péage de Saint Arnoult ; Pleure, tu pisseras moins ; Famille broyeur ; Dolto cul ; Les parents nourrissaient leurs enfants avec du coca ; Tout le monde ne peut pas être orphelin ; I will survive.
« Entre réalisme noir et humour dadaïste, le dernier opus des Chiens de Navarre, plus écrit, plus installé dans son décor petit-bourgeois, électrocute nos existences potentiellement mesquines. Salvateur. » Fabienne Pascaud, Télérama TT
« La compagnie parvient, une nouvelle fois, à tendre un miroir à ses contemporains pour leur montrer l'étendue des dégâts causés à la sacro-sainte famille. Loin de l'image d'Epinal du cocon protecteur, les parents y sont désinvestis, tandis que les enfants n'y grandissent jamais vraiment. Sauf que Jean-Christophe Meurisse sait aussi capter ce qui en fait un lieu unique : ce dévouement des enfants pour leurs aînés affaiblis ou ces conversations creuses - sur les problèmes de voisinage, le programme TV ou les itinéraires routiers - qui, sous leurs airs anecdotiques, cimentent les relations. » Les Echos
« Le tout est orchestré avec un humour « bête et méchant » qui fait penser aux grandes heures de la presse satirique des années 70. Le spectacle sait aussi se faire plus mélancolique. » Stéphane Capron, Sceneweb
« Intelligent et trash, avec un soupçon de poésie. » Le Figaro
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