Coup de cœur CONTEMPORAIN Le 2 février 2025
Le 10 décembre 1946, au Grand Hôtel de Stockholm, Otto Hahn attend de recevoir le prix Nobel de chimie. Peu avant l'heure, il est rejoint dans sa suite par Lise Meitner, son ancienne collaboratrice avec laquelle il a travaillé plus de trente ans. Mais Lise ne vient pas le féliciter. Elle vient régler ses comptes.
C'est une histoire d'une foudroyante actualité à laquelle vous allez assister. Pourtant elle se déroule en 1946. Comme quoi les choses n'ont pas beaucoup évolué, ou si peu.
Lise Meitner, une physicienne hors norme, n'a pas été lauréate du prix Nobel. C'est Otto Hahn, avec lequel elle a travaillé plus de trente ans, qui ira le chercher seul. Cela paraissait normal à l'époque. Mais pas pour Lise. Et lorsqu'elle vient frapper à la porte d'Otto, quelques heures avant qu'on ne lui remette le prix, s'en suit un entretien tendu, passionné, implacable !
Mais rien n'est manichéen ici. Tout n'est pas noir d'un côté ni blanc de l'autre. Chacun a sa vérité. Otto avance ses pions, Lise aussi, l'un et l'autre sans cesse sur une corde raide. Car, au final, il y a toujours un prix à payer.
Démarrage un peu lent, mais la qualité des acteurs gomme cette impression. Arditi toujours impressionnant, il ne joue pas, il est le personnage
Pari intéressant : la pièce ne tombe pas dans le réquisitoire politique de la bien-pensante, mais ménage un arrière plan psychologique complexe. Belle performance des acteurs.
Dans Le Prix, Cyril Gely nous livre un face-à-face intense entre Otto Hahn et Lise Meitner, cette physicienne allemande éclipsée de la découverte de la fission nucléaire. Le texte, brillant et incisif, interroge avec finesse la reconnaissance, l’éthique scientifique et le poids de l’Histoire. La mise en scène, épurée mais percutante, met en valeur un jeu de lumières subtil qui accompagne la tension croissante du dialogue. Pierre Arditi est saisissant en Otto Hahn, oscillant entre fierté et culpabilité, tandis que Ludmila Mikaël incarne avec force et émotion une femme en quête de justice. Un face-à-face captivant, porté par des comédiens d’exception. À voir absolument !
Excellent jeu des acteurs. Très beau texte.
À chacun sa vérité et sa lecture du passé
Arditti, inaudible après le 8e rang. Dommage. Faut juste savoir s'arrêter à temps, non ? Ludmila Mikael sublissime et magnétique. Elle sert ce texte avec intelligence et grande théatrâlité.
Quel plaisir de voir deux comédiens se faire face avec élégance et intelligence. Tout est dit et tout ressenti. Merci pour ce moment.
Remarquable
Pour 10 Notes
Démarrage un peu lent, mais la qualité des acteurs gomme cette impression. Arditi toujours impressionnant, il ne joue pas, il est le personnage
Pari intéressant : la pièce ne tombe pas dans le réquisitoire politique de la bien-pensante, mais ménage un arrière plan psychologique complexe. Belle performance des acteurs.
Dans Le Prix, Cyril Gely nous livre un face-à-face intense entre Otto Hahn et Lise Meitner, cette physicienne allemande éclipsée de la découverte de la fission nucléaire. Le texte, brillant et incisif, interroge avec finesse la reconnaissance, l’éthique scientifique et le poids de l’Histoire. La mise en scène, épurée mais percutante, met en valeur un jeu de lumières subtil qui accompagne la tension croissante du dialogue. Pierre Arditi est saisissant en Otto Hahn, oscillant entre fierté et culpabilité, tandis que Ludmila Mikaël incarne avec force et émotion une femme en quête de justice. Un face-à-face captivant, porté par des comédiens d’exception. À voir absolument !
Excellent jeu des acteurs. Très beau texte.
À chacun sa vérité et sa lecture du passé
Arditti, inaudible après le 8e rang. Dommage. Faut juste savoir s'arrêter à temps, non ? Ludmila Mikael sublissime et magnétique. Elle sert ce texte avec intelligence et grande théatrâlité.
Quel plaisir de voir deux comédiens se faire face avec élégance et intelligence. Tout est dit et tout ressenti. Merci pour ce moment.
Remarquable
Superbe !
Excellent ! 2 comédiens au top !
78 bis, boulevard des Batignolles 75017 Paris